Montpellier sous la menace des jeunes envahisseurs délinquants livrés à eux-mêmes
Les « mineurs non accompagnés », anciennement « mineurs étrangers isolés », sont officiellement 180 dans l’Hérault. Mais la sécurité publique les estime à trois cents. Dont certains sont en fait majeurs !
Des envahisseurs particulièrement délinquants !
Des jeunes clandestins dont la Direction départementale de la sécurité publique de l’Hérault note une recrudescence ces derniers mois, particulièrement à Montpellier. Parmi ceux-ci, une partie est livrée à elle-même car non chaperonnée par le Département et les différents services et associations idoines. Des arrivées dont certaines ont entraîné une accentuation du nombre de faits délictueux.
Principalement commis en fin de semaine, à des heures avancées ou matinales. Et dont les victimes ne sont bien évidemment pas choisies au hasard mais pour leur vulnérabilité (victime seule et/ou physiquement démunie, alcoolisée…).
Certains fonctionnaires du commissariat central, confrontés de plein fouet à cette forme de délinquance, n’hésitant désormais plus à parler, hors champ, de « carnage ». Les policiers affectés aux missions de voie publique procèdent, certains week-ends, jusqu’à douze interpellations pour des actes délictuels identiques. Et sont aussi parfois exaspérés face à la réponse pénale apportée, insuffisante selon eux.
Une réalité cachée par les institutions pourtant chargées de lutter contre…
Un sentiment contradictoire à celui du parquet qui affirme : « Sur le nombre d’agressions, il n’y en a pas plus que ces dernières années. Et il y a une période où nous en avions plus ». Une déclaration remplie d’hypocrisie puisque c’est à ce même parquet que revient la décision de lancer des poursuites et qu’il ne semble donc pas faire de zèle d’après les policiers sur le terrain…
Néanmoins le magistrat rappelle qu’une bonne partie de ces mineurs isolés n’est pas prise en charge par le Département. Lequel, via des structures désormais saturées, s’occuperait de quelque 180 adolescents.
Quand le chiffre « noir » issu des rangs policiers ferait état en réalité de 300 à travers l’Hérault dont certains se révèlent être de faux mineurs et arrivent parfois à passer à travers le tamis mis en place. Des escroqueries qui ont un coût. Soit plusieurs centaines de milliers d’euros par an comme l’avait relevé, en janvier dernier, le contrôleur général Jean-Michel Porez (le patron des policiers héraultais) en marge de la divulgation des chiffres relatifs à la délinquance.
Mais le procureur de préciser : « Leur proportion est élevée. Mais le seul examen osseux et/ou dentaire ne suffit pas. Car il ne permet pas de donner un âge précis, juste une fourchette. Le doute doit donc profiter à celui qui est poursuivi. À cela, s’ajoutent les failles dans l’état civil de certains pays ». Obligeant, de fait, l’ouverture d’enquêtes où à la longueur s’ajoute la complexité.
Et lorsque la minorité est mise à mal, « les poursuites sont systématiques. Le conseil départemental se constitue partie civile à l’audience. Et la Police aux frontières estime le préjudice subi et évité. Cela représente des sommes considérables », poursuit le procureur.
L’Hérault victime du « tourisme migratoire »
Depuis quelques années, l’Hérault attire donc de plus en plus de d’envahisseurs mineurs « non accompagnés » qui viennent depuis l’étranger mais également depuis d’autres villes de France !
D’une centaine de ces clandestins accueillis par le Département en 2015, via l’association pro-invasion RAIH (Réseau accueil insertion Hérault), ils seraient actuellement 180 hébergés. Bien au-delà de la quote-part définie par l’État pour l’Hérault.
La générosité de leur république : pompe aspirante à envahisseurs
Les places d’hébergement en foyer spécialisé, en famille d’accueil se raréfient confirment les acteurs de terrain. Ce qui entraîne une recrudescence des placements en hôtel ou en appartement. Où les jeunes ne sont plus encadrés le soir venu, voire totalement livrés à eux-mêmes. Laissant la porte ouverte à toutes les tentations et les dérives pour ces adolescents souvent fragiles.
Selon certains témoignages de professionnels, cette prise en charge, moins stricte, aurait un effet « d’aspiration » pour une part d’entre eux et dans certains cas, elle pourrait même favoriser le « passage à l’acte », pour certains, « persuadés que, de cette façon, ils accéderont à un hôtel avec piscine ».
Avec les impôts payés par le contribuable
Et ces largesses pour les envahisseurs délinquants ont également un cout pour la collectivité. En effet, 13 millions d’euros par an d’argent public, c’est la somme consacrée à ces jeunes envahisseurs mineurs non-accompagnés. Soit environ dix pour cent du budget dédié à la protection de l’enfance dans l’Hérault (135 M€).