La légitime colère exprimée par les Gilets Jaunes n’est en réalité que la conséquence de l’accumulation des impôts et la multiplication des taxes prélevées par les divers gouvernements depuis de nombreuses années. Mais cela fait quand même longtemps que certains analystes et politiciens ont tiré la sonnette d’alarme à propos des limites tolérables de la pression fiscale et de l’exaspération des contribuables français.
AVEUGLES PAR L’IDEOLOGIE ET LES DOGMES, LES ECOLOS IGNORENT LA REALITE.
Car sous prétexte de « transition énergétique » ou « du sauvetage de la planète », les khmers verts, les laquais du mondialisme, les macronariens et les médias aux ordres imposent et taxent à tour de bras les automobilistes véritables vaches à lait du Régime, taillables et corvéables à merci.
En réalité, le gouvernement et ses prédécesseurs cherchent par tous les moyens à boucher les trous de leurs budgets successifs : 62 milliards d’euros de déficit en 2017, 80 milliards en 2018 et 100 milliards en 2019.
Rien n’a été fait pour DIMINUER les dépenses de l’Etat et les Français ont bien raison de manifester leur colère, face à une dette publique en hausse continuelle depuis des décennies et qui culmine aujourd’hui à 2.337 milliards d’euros, soit 37.208 € par habitant, alors que cette dette n’était que de 827 milliards d’euros en l’an 2000. Quatre fois moins élevée ! Pourquoi une telle hausse ?
Vous-mêmes, avez-vous constaté une réelle amélioration de l’administration de vos communes, de vos départements, de vos régions ou encore des services de l’Etat, comme la Poste ?
Des centaines de milliards ont été gaspillés dans les diverses « politiques de la ville » depuis Bernard Tapie, ministre à ce poste, et afin d’acheter la paix dans les banlieues et de nouveaux électeurs. Résultat ? Un bide.
L’informatique s’est développée dans tous les services publics et les grandes administrations, permettant un gain de temps et une « meilleure gestion ». On pourrait dès lors s’attendre à ce que les administrés, les citoyens, les contribuables et les parents soient tous beaucoup mieux informés selon leurs attentes, mieux soignés, avec un meilleur enseignement pour leurs enfants, bénéficiant de transports publics performants et sûrs, satisfaits aussi du rôle des fonctionnaires. Il n’en est rien, et bien au contraire, malgré diverses réorganisations territoriales, cela va de plus en plus mal et coûte de plus en plus cher. Alors bien évidemment, les administrations prennent l’argent dans la poche de la majorité silencieuse pour le dépenser au nom du « bien commun ». Vaste fumisterie.
Depuis des lustres, les technocrates de Bercy (siège du Trésor Public) savent que 100 milliards d’euros s’évaporent tous les ans dans la fraude fiscale, la recherche de la moindre imposition et les multiples « niches ».
Il est stupéfiant de voir que les postes de 3.100 inspecteurs des impôts ont été supprimés ces dernières années.
Par contre, est-il logique que la pression fiscale sur les entreprises soit de 62,7% en France ? En Belgique elle est de 58,4% et de 50% en Espagne, mais de 48,8% en Allemagne et 32% au Royaume Uni, selon un rapport de la société PWC paru en 2016 (Total Tax Rate).
APRES LA JOURNEE SANS VOITURES, LE WEEK-END SANS EAU ? LA SEMAINE SANS GAZ ?
On nous parle de « mobilité durable », de lutte contre la pollution (CO2 et particules fines) ou de « transition énergétique » : mais tous les ans ce sont des millions d’heures perdues dans les embouteillages des métropoles. Cette situation, imaginée, planifiée et imposée aux automobilistes coûte chaque année des centaines de millions d’euros à la collectivité. Ce sont bien les maires des grandes villes comme Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Nantes, Bordeaux, Marseille ou Toulouse qui sont coupables du rejet de millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, conséquence des embarras de circulation qu’ils engendrent par leurs mesures, plus ineptes les unes que les autres. Et pour quelle raison, la Région Ile de France a-t-elle payé des pistes cyclables à Santiago du Chili ? Pourquoi autant de cadeaux, tous les ans, à des pays du tiers-monde, alors que l’on manque de sous ?
Restons lucides, la France ne participe qu’à hauteur de 2% à la pollution mondiale (les USA pour 25%). Chez nous, depuis 25 ans les voitures consomment 30% de moins -à cylindrée égale- et polluent 20% de moins grâce au pot catalytique, aux filtres à particules, à l’essence sans plomb et sans souffre. Mais RIEN aux USA ! Ni d’ailleurs en Inde, en Chine, au Nigéria, en Indonésie ou dans les pays arabes, gros pollueurs avérés.
Et le trou dans la couche d’ozone ? Réel cataclysme mondial ! Et bien il se referme au Pôle Sud comme au Pôle Nord. Et quand on vous parle de « pic de pollution », quelle en est l’origine ? Les vents d’Est nous ramènent-ils pas toute la pollution des usines de la Ruhr et des centrales au charbon allemandes ?
NOTRE AUTO, C’EST NOTRE LIBERTE !
Et les éminences qui nous gouvernent, nous donnent des leçons et prêchent la morale à chaque instant en nous culpabilisant pour tout et n’importe quoi ; ces éminences, elles, se transportent en voiture avec chauffeur ! Le Hulot vert, n’avait-il pas plusieurs automobiles ? Ne voyageait-il pas aussi en hélicoptère et souvent en avion ?
Pourtant à l’écouter, ainsi que ses camarades « pastèques », les automobilistes seraient des pelés, des galeux, coupables de tous les maux de la Terre. A les entendre l’on devrait circuler en vélo, en rollers, en trottinette et abandonner nos voitures au profit des trains, bus, trams ou métros (renommés pour leur propreté, leur ponctualité et leur sécurité, comme chacun le sait).
Demandez donc aux mères de famille ce qu’elles en pensent. Si l’utilisation automobile a connu un tel développement au cours des 30 dernières années, c’est bien qu’il existait de bonnes raisons.
Pour diminuer les effets de serre ou le rejet de CO2 les Ecolos et les alter mondialistes vont-ils mener campagne à Dakar, à Calcutta, à Rio ou à Canton pour empêcher les habitants de s’équiper en motos ou en voitures et à en revenir à l’utilisation du vélo et de la marche à pieds ?
Il faut arrêter de martyriser les conducteurs français et européens, sous de faux prétextes.
TROP C’EST TROP !!!
Le Pouvoir ponctionne des dizaines de milliards d’euros tous les ans dans les secteurs liés à la voiture (taxes d’immatriculation, de circulation, vignettes « Crit’air », accises, assurances, TVA, amendes, etc…). Mais dans quel état se trouve nos rues et notre réseau routier ?
Le Régime cache son incurie en diabolisant les automobilistes. C’est scandaleux et c’est pourquoi une fronde s’organise parmi les conducteurs – victimes d’une véritable persécution – qui circulent tous les jours et perdent leur temps dans des embouteillages organisés par des utopistes dont les dogmes polluent notre quotidien.
Alors OUI, les cocus de la Macronie ont endossé leur gilet jaune, révoltés par l’impéritie, le laxisme et l’incompétence de la classe politique, plus soucieuse de sauver ses prébendes que de défendre l’intérêt général.
Ce mécontentement est justifié, surtout lorsque l’on apprend que le kérozène des avions (non polluants ?) est détaxé et que les énormes cargos porte-conteneurs, qui transportent les millions de jouets pour Noël entre Shangaï et Rotterdam, polluent chacun autant que 1 million d’autos pendant 1 an ! ! !
Et en plus, ces incompétents qui nous dirigent voudraient aussi interdire la circulation en ville, en instaurant des Zones de Basses Emissions, aux véhicules « polluants » âgés de plus de 10 ans et aux camions de livraisons ou de déménagement ?
Les Européens et les Français en particuliers ne sont pas coupables des excès de la pollution mondiale et ne doivent surtout pas payer pour les prétendues dérives liées à l’automobile.
Alors, STOP à la rage taxatrice. Exigeons des élus qu’ils gèrent mieux les finances publiques, sans gaspillages ni dons injustifiés. Et lors des élections Européennes de mai 2019, ce sera un vote de protestation clair et net.
Pieter Kerstens
A propos de la dette, il est bon de rappeler qu’avant la loi « Rothschild/Pompidou/Giscard » du 3 janvier 1973,la dette était quasi inexistante, et si l’on se penche sur les graphiques on s’aperçoit que, à partir de 1973, l’évolution montante de la dette correspond à l’évolution des intérêts de cette dette.