La famille de Clément Méric tente depuis des mois de disculper, malgré l’évidence, la jeune racaille antifasciste morte en juin 2013 à Paris après l’agression d’un groupe de jeunes patriotes. Taisant volontairement les appels téléphoniques passés avant l’agression, ses parents ont tenté, par la diffusion des derniers SMS écrits et reçus par l’agresseur, de diminuer sa responsabilité. Dans certains messages, en effet, Clément Méric évoque une fête et un anniversaire.
Les parents ont caché la quinzaine de coups de téléphone passés entre 17 h 21 et 19 h 35, leur contenu comme les personnes avec lesquelles Clément Méric conversait, des informations pourtant capitale. Ils n’ont évoqué que 13 SMS. Ces SMS, anodins – il organise avec des amis un covoiturage pour le soir –, montrent que Clément Méric faisait le guet en attendant les patriotes, et que cette surveillance a duré de très longues minutes, corroborant parfaitement la version des nationalistes agressés.
À 18h27, il annonce l’un de ses complices, dont les médiats cachent la véritable identité : « Ils descendent ». L’agression des patriotes, minutieusement préparée, est alors lancée peu après. Après avoir envoyé ce SMS, Clément Méric ne parle plus de « fête » ou « d’anniversaire » et se concentre sur l’agression qu’il se prépare à commettre avec sa bande de racailles.