Très loin des projections diffusées dans les années 1980 et 1990, selon lesquelles l’Afrique devait très rapidement connaître une forte baisse de sa natalité à l’image des sociétés européennes en crise, les Africaines n’ont jamais autant fait d’enfants. Aidé par la médecine européenne, mais incapable de s’autoréguler, selon l’UNICEF, à ce rythme, un quart de la population mondiale vivra en Afrique d’ici 2050 et le continent abritera 40 % des enfants de moins de cinq ans. La population en Afrique est actuellement de 1,2 milliard d’habitants, dont une grande majorité de Noirs, et attendrait à ce rythme 4,2 milliards en 2100.
Ces projections laissent entrevoir les drames écologiques, sanitaires, civils à venir sur un continent qui, depuis la fin de la colonisation qui fut synonyme de relative paix et prospérité, n’a quasiment connu aucun progrès, conduisant notamment à une fuite massive de ses habitants vers les pays européens. Ces chiffres ne tiennent d’ailleurs pas compte des dizaines de millions d’Africains présents en Europe et en Amérique.