Il y a quelques jours à Strasbourg un individu avait écopé de six mois de prison pour avoir agressé des fonctionnaires, s’être réjoui du meurtre de Français et crié « Vive l’État islamique ». Mais il semblera que crier « Vive l’État islamique » soit plus grave pour les autorités que s’entraîner à reproduire les gestes meurtriers des terroristes.
Lundi, plusieurs riverains d’un parc de la capitale alsacienne ont appelé la police pour signaler le comportement suspect de six islamistes – barbe et djellaba – semblant s’entraîner à la guerre en pleine rue avec des armes. Les policiers sont intervenus pour les contrôler. Lors de l’intervention des policiers, ces derniers ont été insultés et menacés par les islamistes qui les ont traités de « mécréants », affirmant qu’ils « iraient brûler en enfer ».
Si les armes étaient factices, les six individus ont confirmé qu’ils « s’entraînaient au jihad » pour « venger leurs frères musulmans morts sous les balles ». Pourtant, les policiers n’ont placé aucun des individus en garde à vue, encore moins en détention ; aucune information judiciaire n’a été ouverte. Les policiers ont estimé qu’aucun délit n’était caractérisé.
Pour leur République il s’agissait d’une simple « provocation ».