Candidat à la présidence de l’UMP et à la primaire pour les élections présidentielles de 2017, François Fillon a tenté hier de faire oublier le scandale Jouyet-Fillon en évoquant des mesures-chocs contre l’immigration. Ces propos ont pour but de tromper l’aile dure du parti libéral : François Fillon organise ce soir une réunion à Menton, près de la frontière avec l’Italie. La ville est particulièrement touchée par l’invasion avec plusieurs centaines d’étrangers violant nos frontières et traversant la ville chaque jour. Il s’agit de ne pas abandonner le terrain à Nicolas Sárközy qui a tenu une réunion à la fin du mois d’octobre à Nice près de là et sur le même sujet.
« Nous ne sommes pas en mesure d’offrir un travail, un logement, un accès à toutes les prestations sociales à tous ceux qui aspirent à s’installer sur notre territoire »
a découvert François Fillon après plus de 30 ans de politique, dont notamment cinq à la tête de la France, durant lesquels il a justement favorisé la venue de gens qui n’avaient ni travail, ni logement, ni volonté d’intégration, dans le seul but de bénéficier des prestations sociales au détriment des Français.
« Je veux que la politique d’immigration devienne, au même titre que la politique économique ou de défense, une politique d’État [et qu’on] inscrive dans la Constitution le principe que notre politique d’immigration dépend de la capacité d’accueil et d’intégration de la France »
a-t-il déclaré au Figaro, ajoutant que le nombre d’immigrés entrant chaque année en France devrait être « beaucoup plus faible » qu’actuellement. Il est pourtant quasiment au même niveau que lorsqu’il était premier, ministre, époque durant laquelle rien ne fut fait pour stopper l’immigration. Pour ceux autorisés à entrer, il veut instaurer des quotas. Il veut également que :
« le Parlement organise un débat chaque année sur la politique nationale d’immigration, sur le nombre d’immigrés que nous pouvons accueillir, les qualifications professionnelles qu’on veut privilégier et les régions du monde vers lesquelles on veut se tourner ».
Le triumvir veut pêle-mêle lutter contre le parasitisme social – « on ne peut pas débarquer en France et aller tout de suite au guichet, chercher des aides sociales, des aides au logement et des allocations familiales » –, durcir l’immigration familiale, refondre l’hébergement des demandeurs d’asile, supprimer l’Aide médicale d’État (AMÉ), réformer Schengen, etc.
Des promesses loin d’être suffisantes qui pourraient sans doute tromper les électeurs si, pendant cinq ans, il n’avait, avec Nicolas Sárközy, continuer les politiques migratoires criminelles des gouvernements précédents poursuivies jusqu’à nos jours par François Hollande et Manuel Valls.