Moins de 5 000 extrémistes se sont rassemblés à travers la France cet après-midi pour dénoncer les « violences policières » après la mort de Rémi Fraisse, un jeune alcoolique tué lors d’une nuit d’émeute à Sivens. La journée s’est déroulée « sans incident » selon les médiats.
La preuve : les deux plus importants rassemblements – illégaux – de Toulouse et Nantes, se sont achevés dans la violence. Aucune autorisation de manifestation n’avait été acceptée après les nombreux crimes et délits commis lors des précédentes éditions. Si contre les nationalistes, dont les manifestations sont interdites a priori alors qu’aucun débordement n’a jamais été déploré, le Système mobilise des centaines de policiers et fait rafler toute personne ressemblant à un patriote – un Français propre sur lui –, les autorités ont cette fois encore laissé les extrémistes se regrouper et participer à une manifestation illégale.
Et comme les semaines passées, les deux manifestations ont rapidement dégénéré : les racailles rouges ont détruit de nombreux biens publics et privés, poubelles, voitures, abribus, sans doute en tant que symboles de « l’oppression fasciste et machiste »… À Nantes, la manifestation illégale s’est achevée devant la préfecture où 1 200 individus se sont heurtés aux forces de l’ordre. Aux jets de bouteilles et d’objets divers ont répondu les canons à eau et les gaz lacrymogènes avant que les casseurs ne donnent toute la mesure de leur « talent ». Les violences des semaines passées avaient conduit certains partis d’extrême gauche, comme Europe écologie-Les Verts (EÉLV), à ne pas se joindre à l’appel à manifester pour « reprendre la rue ».
À Toulouse, c’est un scénario globalement similaire qui s’est produit.
Le bilan de la soirée est lourd : plusieurs incendies criminels ont été constatés, du mobilier urbain a été détruit, des commerces ont été attaqués, des biens privés, notamment des voitures, ont été détruits ou dégradés ; plusieurs manifestations interdites ont pu se dérouler durant plusieurs heures sans la moindre réaction des pouvoirs publics. La complicité de Manuel Valls avec les casseurs est plus que jamais évidente. Par ailleurs, trois policiers ont été blessés, deux à Toulouse et un à Nantes.
Le bilan d’autant plus lourd que ces faits se sont produits à plusieurs reprises ces derniers mois et qu’ils ne concernent que quelques centaines de personnes – malgré l’appel à manifester dans plus de 20 villes, moins de 5 000 personnes se sont rassemblées hier. Pour mémoire, le Jour de colère avait rassemblé environ 100 000 personnes – la police du gouvernement d’occupation avait évoqué 17 000 personnes.
Selon les décomptes il y a eu seulement 200 manifestants à Bordeaux, une centaine ou moins à Dijon, Grenoble, Marseille, Paris et Poitiers, une cinquantaine à Gap et Saint-Étienne. À Lille, où la manifestation était illégale, les policiers ont laissé se rassembler plusieurs dizaines de racailles rouges qui ont multiplié les débordements dans le centre-ville, détruisant notamment des abribus.
Seuls quelques casseurs ont été interpellés, 16 à Toulouse, 14 à Nantes, 2 à Lille, pour un total de 38 ; ils devraient être rapidement relâchés par les juges rouges.