« Florange, c’est le symbole qu’après une crise, la réussite est possible »
« Ce symbole-là vaut pour la France tout entière [!] »
François Hollande aura tenu au moins l’une de ses promesses : celle de revenir à Florange, triste symbole de la désindustrialisation de la France, de la vente de son outillage à l’étranger et de l’impuissance de leur République. Malgré la fermeture des hauts fourneaux, la destruction de nombreux emplois, François Hollande s’est félicité de la situation, s’est réjoui de son « action ». Il s’est glorifié par exemple du maintien de « 2 100 salariés sur le site de Florange ». Tragique posture d’un imbécile n’ayant aucune conscience du drame qui se déroule ou indécence d’un individu méprisant les Français ? Difficile de faire plus ignoble en tout cas que de se réjouir en creux de n’avoir pas pu participer à la destruction de tous les emplois, mais seulement de la majeure partie d’entre eux…
S’il a tenu sa promesse de revenir à Florange, il ne l’a fait qu’à moitié : il a refusé de rencontrer certains anciens salariés du site et syndicalistes, changeant son parcours et évitant l’entrée principale pour n’avoir pas à affronter leur colère, leurs questions, leur détresse. Avec pour conséquence de raviver encore l’amertume de ceux qui, en 2012, avaient cru à ses promesses – après avoir cru à celles de Nicolas Sárközy, de Jacques Chirac et de François Mitterrand, et avant de croire à celles de leur prochain président, quel que soit le nom de l’imposteur…
La presse et les commentateurs du système ont violemment attaqué François Hollande critiqué autant pour son mépris des syndicalistes évités que pour l’organisation d’un tour d’autopromotion vide de sens. « À Florange, Hollande esquive les manifestants et assure avoir tenu ses engagements », titre gentiment Libération quand Le Figaro lance : « Florange : le tombeau de la gauche et de François Hollande » ; « Florange : Hollande passe par “la petite porte” et évite les manifestants » note L’Obs, alors que Le Monde n’hésite pas à faire un parallèle entre les pratiques des dictateurs communistes qui organisaient des visites en Russie pour tous les idiots utiles d’Occident, écrivains, syndicalistes – notamment de la CGT“U” –, journalistes, élus : « À Florange, la “visite Potemkine” de François Hollande ».
Au-delà du caractère polémique du terme, la réalité est incontestable, celle d’un gouvernement aux abois, sans vision à long terme, sans politique industrielle, sans
projet économique, mettant en place de pseudo plans totalement contre-productifs, et dont la seule véritable action se résume à des réformes antisociales, à des déclarations et à des arbitrages budgétaires pour savoir quel parasite économique sera le moins défavorisé dans le prochain budget pendant que tout ce qui est créateur de richesse disparaît.
Il n’a honte de rien ce conard !
Gros fumier à la guillotine.hollande