Un texte présenté par la Russie et le Brésil, auxquels s’est associée une vingtaine de pays, contre le « nazisme » (sic), a été très largement approuvé par la troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU vendredi dernier. Le texte, portant le numéro document A/C.3/69/L.56/Rev.1, était intitulé : « Combattre la glorification du nazisme, du néo-nazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée. »
En se plaçant sous l’autorité de divers textes onusiens, mais également du prétendu « tribunal » de Nuremberg, des résolutions adoptées lors des conférences racistes antiblanches de Durban, et de divers textes sur la « souffrance des victimes du racisme », « la discrimination raciale », et autres concepts issus du marxisme culturel, le texte réclame d’abord l’action des États contre les « extrémistes » – pêle-mêle « néonazis », nationalistes, « néofascistes » ou « négateurs de l’holocauste ». Sous couvert de lutte contre « l’extrémisme », ce document va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à imposer aux peuples des États multiculturels, et exige la prise en compte de la « diversité ».
L’ONU demeure le cheval de Troie du mondialisme et les ennemis de l’Europe, du sud, de l’ouest et de l’est n’oublient pas que c’est sur les décombres et contre nos nations que s’est bâti le mondialisme avec la fausse opposition à l’époque des matérialismes athées.
Une logorrhée marxiste contre l’Europe
Pour mesurer le degré de fanatisme des auteurs du texte, signalons qu’en seulement huit pages, le terme « racisme » et ses dérivés apparaît à 67 reprises – plus de huit fois par page –, « xénophobie » à 25 reprises, « nazi » et ses dérivés à vingt reprises, « xénophobie » à dix-neuf reprises, « extrémisme » et ses dérivés à quinze reprises, « skinhead » à six reprises, « nationalisme » et ses dérivés à quatre reprises, « fascisme » et ses dérivés à deux reprises.
À titre d’exemple du style totalitaire utilisé par les auteurs, une phrase extraite du préambule indique :
« [L’Assemblée générale de l’ONU] Alarmée, à cet égard, par la prolifération dans de nombreuses régions du monde de divers partis politiques, mouvements et groupes extrémistes, y compris les néonazis et les skinheads, ainsi que de mouvements et idéologies racistes et extrémistes ; »
Le texte exige à plusieurs reprises le renforcement de l’arsenal répressif et la condamnation des idéaux non conformes (point 1, 12, 17, 18, 28, 29, 38, 39, 40), condamne la liberté d’expression (point 30) et l’utilisation libre des réseaux sociaux et de l’internet (point 31, 32, 34) et vante l’endoctrinement par l’école et les médiats (22, 23, 24, 25, 26).
Le document exige un effort à l’échelle mondiale et coordonné par les autorités mondialistes contre les dissidents (points 2, 3, 5, 19, 27, 36, 37, 42, 43, 45, ce dernier point portant sur « l’échange de données », 46) et menace les États qui ne s’y conformeraient pas (9, 21, 28). Certains points (4, 6, 7, 13, 14) sont particulièrement centrés sur la haine du national-socialisme, d’autres sur l’actualité d’une prétendue violence des « extrémistes » (points 8, 15, 16). Les points 10 et 11 sont spécifiquement dédiés à Israël et au Mythe. Le point 20 concerne lui la volonté d’imposer aux Européens la « diversité » et le « multiculturalisme ».
Selon ce texte, la violence dans les sociétés européennes ne serait pas le fait de l’ultralibéralisme et de la colonisation, du terrorisme juif – comme régulièrement en France –, communiste – comme il y a un an en Grèce où deux jeunes patriotes ont été assassinés de sang-froid –, indépendantiste – causant la mort de plusieurs milliers de morts ces dernières années – et islamiste – dont les attentats en trente ans ont fait plusieurs centaines de morts –, mais s’exercerait lors de « manifestations récentes de violence et de terrorisme qu’ont provoquées le nationalisme violent, le racisme, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée ». L’affirmation n’est étayée, et pour cause, d’aucun exemple.
Les auteurs du texte se félicitent des menées mondialistes contre les idées nationalistes et revendiquent des politiques répressives – ils veulent interdire « toute célébration commémorative, officielle ou non, du régime nazi, de ses alliés et des organisations apparentées » et dénie à plusieurs reprises à ceux qu’il qualifie de nationalistes ou indifféremment de nazis, néonazis, néofascistes, skinheads ou terroristes – ceux qui refusent les mondialismes – le droit de manifester, de se rassembler, et simplement de faire la promotion de leurs justes idées, sans oublier de « condamner sans réserve tout déni ou tentative de déni de l’Holocauste » en demandant la généralisation de la répression des révisionnistes.
Le texte ainsi :
« se félicite que le Rapporteur spécial ait demandé que soient préservés activement les sites où, pendant l’Holocauste, les nazis avaient installé des camps de la mort, des camps de concentration, des camps de travail forcé ou des prisons, et engagé les États à prendre des mesures, notamment législatives, répressives et éducatives, pour mettre fin à toutes les formes de déni de l’Holocauste. »
Les États refusant de s’y plier se mettrait en contravention avec les « obligations [sic] que la Charte des Nations Unies impose aux États membres » et le texte « insiste sur la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent », « encourage les États à adopter de nouvelles dispositions en vue de dispenser aux services de police et aux autres forces de maintien de l’ordre une formation sur les idéologies des partis politiques, mouvements et groupes extrémistes ».
Le texte va encore plus loin en justifiant les crimes commis par l’occupant sur le sol de l’Europe, en prétendant par exemple que – ceci n’est hélas pas ironique – « le profilage ethnique et les actes de violence policière dirigés contre les groupes vulnérables font naître chez les victimes un sentiment de méfiance à l’égard du système juridique qui les décourage de demander réparation » . Pire encore : le texte pousse « les États à accroître la diversité au sein des services de maintien de l’ordre et à imposer des sanctions appropriées contre les membres de la fonction publique reconnus coupables de violence à caractère raciste ou de propagande haineuse ». Il exige aussi la prise en compte par les nations blanches de « la diversité d’une société multiculturelle ».
Un texte voté d’Israël à Cuba en passant par la Russie et l’Algérie
La quasi-totalité des pays sous-développés a voté pour le texte, comme les pays dits émergents et les prétendus « BRICS1 », de Cuba à Israël, en passant par l’Algérie, le Kazakstan, le Zimbabwe, le Pakistan ou les Émirats arabes unis.
Dans un scrutin marqué par le contexte de fausse guerre froide renaissante entre l’Occident et la Russie, la Serbie, proche de la Russie, est le seul pays européen à avoir voté pour ce texte.
À l’inverse, il est à noter que la République islamique d’Iran n’a pas pris part au vote. Parmi les pays n’appartenant pas au monde blanc, la Turquie et le Japon se sont abstenus, comme le Bélize, la République démocratique du Congo, la Corée du Sud, le Mali, le Panama, les Samoa, le Soudan du Sud, le Tchad et le Yémen. La totalité des pays d’Europe, appartenant ou non à l’Union européenne (UE), s’est abstenue.
Seule l’Ukraine, qui était directement visée par le texte, a voté contre, avec les États-Unis et le Canada. Au total, le texte a récolté 115 voix pour contre 3 et 55 abstentions.
Avant le vote, le représentant de l’Ukraine a pris la parole en évoquant les meurtres de masse perpétrés par Joseph Staline. Il a appelé la Fédération de Russie à arrêter de glorifier et de développer le stalinisme. Il a dénoncé l’instrumentalisation de l’histoire pour un « agenda politique » particulier, et a affirmé que le gouvernement de Russie soutenait des mouvements néonazis et terroristes en Crimée.
Une représentante de la Russie blanche, favorable au texte, a de son côté évoqué une prétendue montée des groupes « néonazis » osant utiliser la liberté d’expression (!). Elle a particulièrement insisté sur l’utilisation des réseaux sociaux et de l’internet pour propager la « supériorité nationale ».
Le représentant des États-Unis a abondé dans ce sens, évoquant son « horreur » devant les tentatives de promotion de l’idéologie nationale-socialiste. Il a cependant précisé que son pays voterait contre, car le texte était utilisé dans un contexte politique.
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1 Nous le précisons puisque certains sites “dissidents” ont cru ce fait remarquable. Rappelons que le terme BRICS (pour « Brazil, Russia, India, China, and South Africa », Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a été inventé par un banquier de Goldman & Sachs. Son inventeur a depuis reconnu que ce concept n’était en rien pertinent.
Pourquoi les USA ont voté contre ?
parce qu ils detiennent les archives de la shoah…….ca peut servir un jour aaaaaaaahhhh
et les ukrainiens connaissent les massacreurs de l holodomor……https://www.youtube.com/watch?v=jXhFZY6IcBw
C’est indiquer dans le texte de l’article.
en langage diplomatique mais je ne suis pas diplomate lol
« parce qu’elle était utilisée dans un contexte politique ». Comme langue de bois, il n’y a pas mieux. Cela signifie tout simplement que les USA n’ont pas intérêt à voir Pravy Sektor référencé comme un groupement politique faisant l’apologie du nazisme.
la preuve que c est la solution