Si seulement ils avaient été juifs… ou même seulement objets de propos antisémites… Hélas, ce policier et sa compagne n’étaient que des Français. Fin novembre à Amnéville, ce CRS se trouve en compagnie de sa compagne – qui conduit – avec leur bébé de onze mois dans la voiture. La conductrice blanche a alors l’impudence de klaxonner une racaille qui vient de griller un stop. L’étranger sort alors de sa voiture avec un complice et s’approche de la voiture. Alors qu’il sort de son véhicule pour comprendre ce qu’il se passe, le policier reçoit immédiatement un coup de poing en pleine tête.
Après ce premier coup, croyant sans doute que la République qu’il sert le servirait tout autant, il fait alors mention de sa qualité de policier, déclenchant alors une pluie de coups de poing et de pieds redoublée et des menaces de mort. Si le policier, malgré la gravité des faits et croyant toujours visiblement dans la République qu’il sert, refuse de témoigner, sa compagne décrit les insultes racistes, si banales aujourd’hui en France occupée :
« Sale Française, sale race »
lui lance l’une des racailles alors qu’elle essuie à son tour les coups des « indigènes de la République ».
Elle obtiendra 10 jours d’interruption totale de travail.
L’état de son compagnon n’a pas été précisé. Mais « à la fin avant de prendre la fuite, ils vont donner un dernier coup sur la tête de mon conjoint » a-t-elle constaté amèrement.
Espérons que, de la Rue des Cadets à Paris aux quartiers occupés de Lorraine, ce policier saura se souvenir quels sont ses ennemis quand la catin qui lui sert de maîtresse, cette République qui n’en finit plus d’agoniser, lui ordonnera d’aller réprimer, arrêter ou agresser les nationalistes.