Incapables d’analyser correctement les dangers menaçant les Français – et pour une large part créés de toutes pièces par leur République – les différents gouvernements de ces dernières années ont pris des décisions, particulièrement dans le domaine militaire, qui ont aggravé la situation. Ils ont dans ce cas été souvent mal conseillés par des officiers supérieurs refusant de regarder la vérité en face, totalement soumis aux dogmes républicains et antiracistes et de dénoncer l’invasion du pays et la malfaisance du régime.
Devant ce constat, moins de deux ans après l’adoption de la dernière loi de programmation militaire, François Hollande a annoncé qu’une nouvelle loi va être préparée pour le mois de juin. L’ensemble des axes déterminés devrait être modifié, qu’il s’agisse du renseignement, des ressources humaines, de l’organisation ou de l’armement. François Hollande a déjà annoncé dans la précipitation la « désuppression » de 7 500 postes sur les 34 000 emplois qui devaient être détruits jusqu’en 2019.
Les attaques contre les choix gouvernementaux s’étaient faites de plus en plus fortes ces dernières, de la part des militaires jusqu’à certains officiers. Aux problèmes de fonds – la totale inadaptation des projets gouvernementaux à l’utilisation faite de l’armée – se sont ajoutés de multiples problèmes conjoncturels – en particulier l’immense gaspillage du logiciel Louvois – qui ont miné l’armée.
Cela ne devrait pas suffire à calmer la grogne des militaires, mobilisés par milliers pour défendre des lieux de cultes étrangers, judaïques ou islamiques, dans des conditions d’improvisation totale – notamment concernant le logement – et faisant de ces militaires doublement des cibles, et alors même que plusieurs milliers d’autres soldats sont déployés dans des conditions difficiles et pour des missions impossibles à travers le monde et notamment en Afrique.