Hier, comme tous les matins sur « France » Info, la France qui se lève tôt pouvait écouter ses maîtres discourir sur les problèmes qu’ils ont créés et sur les solutions qu’ils n’envisagent pas d’appliquer pour en sortir. Hier matin, le libéral-socialiste juif Guy Birenbaum recevait le… libéral-socialiste juif Pierre Moscovici. Comme Jeune nation l’a rappelé à plusieurs reprises, le ministre de l’Économie failli(e) de François Hollande a été, pour le récompenser de son échec total en deux ans de gouvernement, promu commissaire européen, avec un traitement mensuel de 24 374 euros.
Une somme que s’est amusé à rappeler incidemment Guy Birenbaum pour taquiner l’invité de la rédaction. Pierre Moscovici s’est tellement senti attaqué, qu’il s’est cru obliger de dire qu’il payait des impôts – ce qui semble un exploit parmi « l’élite » – puis à nier la réalité des 24 000 euros.
« Je paye des impôts et beaucoup d’impôts. Je ne m’en plains pas. J’ai un travail, un bon salaire, mais pas celui que vous dites. […] Vous êtes franchement dans une exagération, je pourrai vous donner ma feuille de paye, elle est déjà très confortable »
a osé mentir l’étranger, commissaire européen, alors que l’écoutaient des centaines de milliers d’auditeurs et que ce traitement figure sur le site même du « gouvernement » européiste.
Notons pour être complet que l’étranger Moscovici ne paye pas ses impôts en France puisque ses revenus, largement financés par les Français, sont taxés à la source et reversés… directement au budget de l’UE, selon un barème d’impôt plus favorable qu’en France. Il faut encore ajouter que Pierre Moscovici ne paye de fait aucun déplacement, qu’il bénéficie de nombreux défraiements officiels, sans compter tous les avantages officieux. Plus un double mois de salaire le premier mois de sa prise de fonction, plus la totalité de ses frais d’emménagement et de déménagement remboursés, plus une période de trois ans durant laquelle il touche entre 40 % et 65 % de son traitement après son mandat, et enfin une retraite dès 65 ans. Pour seulement cinq ans de commissariat, Pierre Moscovici pourra réclamer 4 453 euros par mois, soit quatre fois plus qu’un ouvrier ayant travaillé durant plus de quarante ans.
C’est aussi ça, leur République exemplaire.