Un récidiviste
Actuellement, Patrick Balkany est visé par une enquête pour corruption d’argent public étranger pour avoir touché 8 millions de dollars comme intermédiaire dans l’achat d’une fausse mine d’uranium. Il est impliqué dans une affaire annexe à l’affaire Bygmalion : une association locale anti-corruption le soupçonne d’avoir réalisé de faux contrats avec la société qui a permis à Nicolas Sárközy, dont le couple Balkany-Smadja est très proche, de mener sa campagne de 2012 en explosant le plafond des dépenses autorisées.
Il est également accusé de corruption, blanchiment de corruption et blanchiment de fraude fiscale notamment pour l’acquisition illégale d’un domaine à Giverny et d’un palais à Marrakech et pour la détention d’un compte auprès de banques suisse, liechtensteinoise et saint-martinoise ; il aurait blanchi 33 millions d’euros obtenus notamment lors de commissions illégales sur des contrats internationaux.
La justice vient donc, une nouvelle fois, de demander la levée de l’immunité parlementaire de Patrick Balkany. Le député-maire de Levallois-Perret. Dans le passé, Patrick Balkany a été, avec sa femme, condamné à plusieurs reprises pour divers actes de corruption et de détournement d’argent public. Malgré cela, il est toujours l’un des principaux cadres de l’UMP, l’un des proches de Nicolas Sárközy, parlementaire de leur République aux côtés de divers autres corrompus condamnés tel que son coreligionnaire Serge ‘Dassault’ Bloch.
« Monte le paquet »
« Merci de me monter un paquet »
par un simple SMS, Patrick Balkany ordonne à ce qui lui sert d’esclave de lui « monter » un paquet de cigarettes, à 19 h 54 un jour de juin.
Quelques jours plus tard, également vers 20 h 00, pendant que le couple de corrompus juifs Balkany-Smadja s’amuse au stade, Yannick Dartois attend les ordres. Le sárközyste s’ennuie.
« Ouais, prenez les affaires de ma femme, on part dans cinq minutes… »
« C’était cela, le quotidien de Yannick Dartois – dont le téléphone était placé sur écoute par les enquêteurs. Des ordres à n’en plus finir, des fins de semaine à divertir les petits-enfants d’Isabelle et Patrick Balkany, à chevaucher des mini-motos dans leur domaine du moulin de Cossy, à Giverny »
note Le Monde.
Pourtant Yannick Dartois et Sébastien Masseron ne sont pas les shabbat-goys attitrés des amis de Nicolas Sárközy. Ils sont officiellement payés comme policiers municipaux par l’argent du contribuable de Levallois-Perret pour assurer la sécurité des citoyens. Une réalité qui ne trouble ni l’organisateur de ces détournements de fonds, ni les policiers ni justement ces contribuables-citoyens qui n’ont pas hésité à réélire les deux corrompus malgré leurs précédentes condamnations. Les deux policiers sont au service exclusif du corrompu de l’UMP, de sa famille, de ses petits-enfants, de ses lubies.
« Il apparaît que M. Balkany, lorsqu’il exerce ses fonctions de député, utilise les moyens mis à la disposition par la ville de Levallois-Perret (chauffeur-utilisation d’un véhicule), ce qui pourrait relever d’une qualification pénale »
note des policiers en charge de l’enquête. Les policiers municipaux, eux, sont parfois bien heureux de profiter de l’argent volé au contribuable. Ainsi, Yannick Dartois participe aux voyages à Saint-Martin, dans les Antilles françaises. Il participe au détournement, pour quelques mois et pour les seuls frais le concernant, de plus de 10 000 euros.
Saint-Martin
Les policiers poursuivent leurs investigations, eux qui avaient déjà démontré les nombreuses violations de la loi réalisées par les Balkany-Smadja durant les années 1990 et 2000. Lors de leur voyage à Saint-Martin, dans une maison achetée avec l’argent de leurs escroqueries, Patrick Balkany et Isabelle Smadja règlent tous leurs achats en liquide, même – surtout – quand cela est interdit par la loi. N’ayant jamais vécu que des seuls mandats électoraux, ils voyagent en classe affaire, se payant des billets coûtant à eux seuls plus de quatre fois le salaire annuel d’un smicard.
Pour les seules années 2010 à 2013, ils ont donné 87 367,70 euros, uniquement en liquide, souvent avec des transactions réalisées au sein même de la mairie, des corrompus.
Le « policier » n’est pas le seul à avoir profité des largesses des Balkany. Ceux-ci, arrivent parfois à utiliser le jet privé de l’oligarque “austro”-séoudien Ben Issa al-Jaber. Ce dernier tente à cette époque de faire construire les Tours de Levallois, un projet évalué à plus d’un milliard d’euros, qui ne verra jamais le jour. Le 11 avril 2009, neuf personnes s’invitent dont les Balkany, le sárközyste Stéphane Collaro, ou le député UMP Jean-Jacques Guillet. Agréable passe-temps pour ce député membre de la commission des affaires étrangères, président du groupe d’amitié Indonésie et vice-président du groupe d’amitié Malaisie. C’est sans doute pour remercier ses amis qu’il a déposé à l’assemblée une loi visant à exonérer la résidence principale de l’impôt de solidarité sur la fortune.
Avant-gardistes républicains exemplaires, Patrick Balkany et Isabelle Smadja ont été condamnés en 1996 à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilité, pour prise illégale d’intérêts pour avoir fait payer par le contribuable trois personnes pour s’occuper de ses différents biens immobiliers. Le cadre de l’UMP s’était alors enfui à Saint-Martin pour travailler à la radio RCI 2 et s’occuper de la Régie Caraïbe Production. Il avait quitté ces fonctions après que la radio eut porté plainte contre lui pour s’être fait passer pour le directeur…
Une bonne corde éviterait toute cette tracasserie judiciaire…on gagnerait du temps.
Et comme dans la chanson de Jacques Brel: Au suivant!