Le procès Bettencourt s’achève à Bordeaux. Le procureur a réclamé hier trois ans de prison et 375 000 euros d’amende contre l’homosexualiste militant François-Marie Banier. Il a escroqué en quelques années un milliard d’euros à son « amie » Liliane Bettencourt, héritière dégénérée de l’empire Loréal.
Concernant le député UMP Éric Woerth, le procureur a au contraire demandé la relaxe, ce que devrait obtenir le politicien. Les mouvements de fonds suspects ne seront donc jamais élucidés et la vérité ne sera jamais connue sur les « coïncidences troublantes » évoquées mercredi au tribunal. Ces « coïncidences » étaient d’énormes mouvements d’argent coïncidant avec les rencontres entre le ministre UMP trésorier de campagne de Nicolas Sárközy et le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre. Les deux n’ont reconnu que ce qu’ils ne pouvaient pas nier, c’est-à-dire plusieurs rencontres au début de l’année 2007. Les discussions sur le financement de la campagne de Nicolas Sárközy ont été reconnues, mais ils ont nié avoir l’un remis, l’autre reçu, d’importantes sommes d’argent en liquide. La vérité ne sera jamais connue sur les 4 millions d’euros pris par Patrice De Maistre sur les comptes en Suisse de Liliane Bettencourt et dont tout laisse à penser qu’ils sont partis dans les poches des politiciens de l’UMP.
Ainsi, le 5 février 2007, Patrice De Maistre fait transférer 400 000 euros vers la France. Moins de 48 heures plus tard, il rencontre Éric Woerth pour une réunion sur le financement de la campagne de Nicolas Sárközy. Ces « coïncidences » ne sont pas de simples possibilités : non seulement l’ancienne comptable de Lilianne Bettencourt l’avait évoquée, mais François-Marie Banier lui-même avait rapporté les faits.
Dans ses carnets, le corrupteur écrit, transcrivant les propos de Liliane Bettencourt – qui ne disposait déjà plus à l’époque de ses facultés intellectuelles :
« De Maistre m’a dit que Sarkozy a encore demandé de l’argent. J’ai dit oui. Comment puis-je savoir s’il lui donne vraiment? »
Le même jour 400 000 euros disparaissent des comptes suisses de Liliane Bettencourt. La justice ne s’intéresse pas à la destination de ces fonds obtenus illégalement d’une femme malade. Dans cette affaire, Nicolas Sárközy avait bénéficié d’un non-lieu durant l’instruction et n’a jamais été poursuivi. Rappelons que la femme d’Éric Woerth, Florence Woerth, travaillait pour la société Clymène, qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt, filiale de Thétys, qui avait la responsabilité des titres de Loréal.
Une bonne corde éviterait toutes ces tracasseries judiciaires,ces frais de justice inutiles…on ferait enfin des économies.