Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi a de nouveau augmenté en janvier pour atteindre un total de 5 892 500 pour l’ensemble des catégories en France métropolitaine. Cela représente une hausse de 14 600 chômeurs (+0,25 %) en un mois et de 297 800 en un an (+5,32 %). Jamais le nombre de chômeurs n’avait été aussi important dans l’histoire de France, le gouvernement parvenant à battre ce triste record mois après mois.
Le gouvernement s’est néanmoins ouvertement réjoui de ces chiffres, et de nombreux médiats ont osé évoquer une « baisse du chômage ». En réalité, une seule catégorie de chômeur a diminué, la catégorie A, qui s’est établie à 3 481 600, soit une baisse de 0,5 % en un mois (-19 100) pour une hausse de 4,8 % pour un an.
Quasiment tous les autres chiffres sont au rouge et aucune tranche d’aucune catégorie ne recule ni même ne stagne sur un an. Pour les catégories A, B et C, en France métropolitaine, le nombre d’inscrits progresse de 0,2 % sur un mois et de 6,5 % sur un an pour les hommes, et de 0,4 % et 5,8 % pour les femmes. Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans diminue très légèrement sur un mois en janvier (-0,2 %), mais augmente de 2,5 % sur un an, alors que celui des personnes âgées de 25 à 49 ans augmente de 0,3 % et 5,8 % et celui des 50 ans ou plus de 0,6 % sur un mois, et explose de 9,9 % sur un an.
Plus grave encore, sans doute, toujours pour les catégories A, B et C, le nombre de chômeurs inscrits de un an ou plus à Pôle emploi augmente de 0,7 % en un mois et de 9,3 % sur un an, induisant de très graves conséquences sociales et nationales et créant un terrible cercle vicieux auquel visiblement le gouvernement ne semble pas vouloir mettre fin, bien au contraire.