Le 22 mars 2015 se déroulera le premier tour des élections départementales en France. Jeune nation profite de cette occasion pour aller à la rencontre de Thomas Joly, candidat du Parti de la France (PDF) à Beauvais, en Picardie. L’occasion d’interroger le secrétaire général du PDF, qui nous fait l’amitié régulièrement de participer aux rencontres et manifestations de Jeune nation, sur l’actualité de son parti.
JN : Thomas Joly, bonjour. Merci tout d’abord d’avoir accepté cet entretien. Vous serez candidat pour le Parti de la France dans le 2e canton de Beauvais lors des élections départementales de mars. Les sujets d’actions politiques ne manquent pas tant la France est submergée de problèmes : quelles sont les priorités de ton programme ?
Le Parti de la France ne fait pas de ces élections départementales une priorité. La réforme territoriale créant des conseils départementaux et divisant par deux le nombre de cantons – tout en maintenant le même nombre d’élus – n’est comprise par personne et n’intéresse pas les Français. D’autant plus que les compétences de ces conseils départementaux ne sont pas encore définitivement établies. Néanmoins, étant donné que notre discours de résistance nationale n’est plus tenu par personne, il y a quelques candidatures ciblées du PDF afin de proposer une véritable alternative nationale, populaire et sociale aux Français. Nos gouvernants ont conduit notre pays au déclin, à l’immigration-colonisation, au chômage, à l’insécurité, au fiscalisme, à l’islamisation et à la dissolution des mœurs. Le changement doit donc être radical. Il faut nous débarrasser de cette classe politique d’incapables, de menteurs, d’arrivistes et de corrompus qui mènent notre pays à la ruine et au remplacement physique de notre peuple.
Pour le canton de Beauvais 2, notre slogan est très clair : « Halte à l’immigration ! Non à l’islamisation ! »
Nous ne sommes pas Charlie mais des Français en état de légitime défense.
JN : En 2011 vous aviez réalisé 3,13 % dans un canton de Beauvais qui a été redécoupé. Ce redécoupage change quelque chose pour vous ? Vous vous fixez un objectif en termes de voix ?
J’ai choisi de me présenter dans le canton de Beauvais 2 pour m’opposer à la chienlit socialiste et UMPiste mais aussi à la candidature du militant homosexualiste Sébastien Chenu qui portera les couleurs du Rassemblement Rose Marine. Il représente à lui seul la dégénérescence d’un parti politique qui naguère avait à cœur de défendre la France et les Français. Ce transfuge de l’UMP, militant inverti en faveur des parodies de mariages entre sodomites dans les mairies, incarne à la perfection ce néo-FN mariniste où l’opportunisme et l’arrivisme sont rois et où les reniements, les trahisons et la démagogie putassière tiennent lieu de doctrine.
Contrairement à ces gens avec qui nous n’avons définitivement plus rien de commun, le Parti de la France se refuse à verser dans l’électoralisme. Nos scores importent peu. L’objectif de notre participation aux élections est de diffuser au plus grand nombre notre projet de défense de nos valeurs de civilisation.
JN : En tant que secrétaire général du PDF, pouvez-vous nous en dire plus sur le nombre de candidats sous l’étiquette du PDF en France ? Y a-t-il des candidats auxquels vous apportez votre soutien ?
Le Parti de la France présente les candidats suivants :
Thomas Joly et Monique Thierry – Beauvais 2 – Oise
Monique Delevallet et Kévin Reche – Calais 2 – Pas-de-Calais
Katy Basseux et Dominique Slabolepszy – Marly – Nord
Pierre Deplanque et Dolorès Thomas – La Couronne – Charente
Dominique Chalard et Jean-Claude Perdreau – Pont-du-Château – Puy-de-Dôme
Patricia Goutay et Dominique Morel – Brassac-les-mines – Puy-de-Dôme
Le Parti de la France soutient les candidats suivants :
Jean-Christophe Fiaschi et Valeria Vecchio – Draguignan – Var
Magali Martinez et Thierry Vermeille – Sorgues – Vaucluse
Christophe Chagnon et Marie-France Veyret – Échirolles – Isère
JN : Le PDF présentera-t-il des listes aux élections régionales de décembre ?
C’est à l’étude et nous annoncerons nos éventuelles candidatures après les élections départementales.
JN : Au-delà de ces élections, où en est le PDF ? Profitez-vous des nombreuses défections constatées depuis plusieurs mois au Front national, après les affaires liées au candidat inverti à l’islam et prônant la lapidation (Maxime Buttey), aux atermoiements du FN en matière de politique migratoire avec Marion Maréchal Le Pen demandant la régularisation du clandestin et néanmoins chef des Jeunes UMP Stéphane Tiki et Marine Le Pen prônant « l’assimilation » ?
Il est évident que de plus en plus de militants sincères du Front national se sentent trahis par leurs dirigeants. Lors de chaque reniement médiatisé du néo-FN, le Parti de la France enregistre de nouveaux ralliements. De manière régulière aussi, des frontistes déçus nous rejoignent en raison de la gestion calamiteuse des fédérations où n’importe quel arriviste (souvent homosexuel et/ou membre de l’UMPS peu de temps auparavant) est préféré aux cadres et militants locaux qui labourent le terrain depuis parfois des décennies. Ils retrouvent au Parti de la France les valeurs traditionnelles de la droite nationale. Nous sommes le Front national « canal historique » ; d’ailleurs la plupart des membres fondateurs du Front national comme Roger Holeindre, Jean-Pierre Reveau ou Martine Lehideux sont aujourd’hui au Parti de la France.
JN : Attentats islamistes à travers l’Europe, agressions quotidiennes de Français, multiplication des scandales politico-financiers, nullité absolue de François Hollande : la situation nationale et internationale montre que les nationalistes ont raison. Vous qui rencontrez les Français sur le terrain, constatez-vous qu’ils sont plus réceptifs à nos idées aujourd’hui ?
En effet, les Français sont tout à fait réceptifs à un discours de droite nationale non reniée, à une politique de reconquête nationale face aux défis migratoires et civilisationnels que toutes les nations d’Europe vont connaître au XXIe siècle. Voilà pourquoi le Parti de la France et l’ensemble des organisations nationalistes anti-Système sont interdits d’accès aux médias. Voilà pourquoi la liberté d’expression n’a jamais été aussi réduite pour les nationalistes. Face à l’échec de leurs politiques irresponsables, nos gouvernants n’ont d’autre moyen, pour canaliser la légitime colère populaire à leur égard, que d’offrir aux Français une illusion démocratique avec une opposition fantoche qui fait partie intégrante du cercle ripoublicain, comme le Front de Gauche de l’ineffable Mélenchon ou bien la PME lepéniste. Tous ces gens s’entendent sur l’essentiel et ne souhaitent en aucun cas remettre en cause le Système qui les nourrit. D’où leur obsession d’annihiler toute velléité révolutionnaire chez ceux qu’ils manipulent depuis des décennies. Toutefois, tous ces gens pratiquent la fuite en avant et se heurteront tôt ou tard à l’effrayante réalité. À nous de maintenir le cap et d’être une structure d’accueil pour les plus lucides de nos compatriotes.
JN : À propos des attentats qui se sont produits le mois dernier et de « l’esprit du 11 janvier », j’imagine qu’au Parti de la France personne ne se sent « Charlie » ou « Juif ». Que pensez-vous de la récupération politique du gouvernement d’attentats qui n’ont été rendus possibles que par leurs politiques migratoires et leur aveuglement ?
Suite aux attentats islamistes je ne me sens absolument pas « Charlie », je me sens plus que jamais Français dans une France qui est chaque jour un peu plus envahie et colonisée par des populations hostiles, aux pratiques religieuses et culturelles venues d’ailleurs. Je fais clairement l’amalgame entre immigration et insécurité, entre colonisation migratoire et islamisation, entre islamisme et terrorisme. Je généralise et je stigmatise car c’est le rôle d’un homme politique. Je me contrefous du politiquement correct. Il faut rendre la France aux Français en inversant les flux migratoires extra-européens de manière rapide et massive. Il faut mettre hors d’état de nuire tous ces lobbies qui asphyxient nos défenses immunitaires. Il faut reconquérir notre Nation que nos ancêtres nous ont léguée, eux qui l’ont bâtie de leurs propres mains et qui ont sacrifié leur vie pour nous la transmettre telle qu’elle est. Si nous ne voulons pas que la France des terroirs et des clochers laisse la place à la France des banlieues et des mosquées, il faudra bien entrer en phase de résistance active, avant qu’il ne soit trop tard.
JN : Que vous inspirent les lois « antiterroristes » qui désormais permettent au gouvernement de bloquer n’importe quel site internet ?
Il semble qu’au pays de « Charlie », la liberté qu’offre Internet semble inquiéter les « élites » au même titre qu’en Corée du Nord ou à Cuba. Contrôler l’information est une obsession au sein de tous les régimes totalitaires. Quand on voit avec quelle hargne nos dirigeants tentent de nous museler, à l’arsenal juridique déployé pour persécuter les mal-pensants, on ne peut qu’être convaincus que nous sommes dans le vrai et qu’il faut persévérer avec une foi inébranlable.
JN : Un mot de fin pour nos lecteurs ?
Je félicite les rédacteurs de Jeune Nation pour leurs articles de qualité et la masse de travail abattue chaque jour. Je puise quotidiennement des articles de Jeune Nation pour alimenter mon blog (www.thomasjoly.fr) Je conseille à tous ceux qui nous lisent de soutenir toutes les initiatives de résistance nationale (en se méfiant bien sûr des supplétifs du Système) et de s’engager sans attendre que d’autres mènent le combat de libération nationale à leur place. L’avenir nous appartient ! Haut les cœurs !
(Propos recueillis par Erwin Vétois.)