Le 18 mai 1956 (mais on ne l’apprendra que 2 jours plus tard), 21 rappelés du 9e Régiment d’Infanterie Coloniale commandée par le sous-lieutenant Hervé Artur, tombent dans une embuscade dans les gorges de Palestro, à proximité du village de Djerrah, durant la guerre d’Algérie. Ils sont assaillis par une section d’une quarantaine d’hommes du groupe terroriste insurrectionnel de l’Armée de libération nationale (ALN), commandée par le traître déserteur Ali Khodja.
15 corps atrocement mutilés (dépecés) ont été découverts, (yeux crevés, testicules coupées, pieds striés de coups de poignards -l’autopsie montrera que tout ceci a été fait avant la mort- entrailles vidées et corps bourrés de cailloux- ceci après la mort) les 6 autres manquent.
Paris Match publie des photos choquantes des corps. 4 cadavres seront retrouvés peu après, 2 autres, prisonniers sont exécutés plusieurs semaines après ; un seul, Pierre Dumas, fait prisonnier, sera libéré par l’armée le 23.
Parmi les morts le sous-lieutenant rappelé à sa demande Hervé Artur, qui avait rejoint son unité le 5 du même mois (il n’avait pas 30 ans).
Quand on voit leur physique, on s’attend à ce genre de comportements.
Préjugé, certes, mais c’est comme ça.