Nous diffusons ci-dessous l’entretien accordé par Jeune nation à nos amis du site Il faudra bien vous y faire (IFBVYF)
Tout d’abord bonjour et merci de nous accorder cet entretien, pouvez vous présenter Jeune Nation à nos rares lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?
Erwin Vétois. Bonjour à l’équipe et aux lecteurs d’IFBVYF. Jeune nation est un médiat d’information nationaliste qui paraît aujourd’hui sous format numérique ici www.jeune-nation.com. Nous poursuivons le travail commencé en 1958 par Pierre Sidos, qui a publié cette année-là le premier numéro de Jeune nation sur format papier. Le nom était celui d’un mouvement nationaliste créé en 1949, qui s’illustra en 1956 par l’incendie du siège du parti des criminels bolcheviques du PCF et des locaux de L’Humanité (sic), dont les maîtres massacraient alors les héros de Budapest et en 1958 par l’organisation des nationalistes en Algérie. C’est alors qu’intervint la dissolution de Jeune nation mouvement qui se transforma en journal Jeune nation.
Dans les années suivantes, au gré des perquisitions et des arrestations, des procès et des lourdes amendes, le journal a paru de façon intermittente. Il a été relancé durant les années 1990 sous la direction d’Yvan Benedetti qui a décidé dès la fin des années 1990 de faire de JN un journal numérique. Jeune nation est accessible en ligne depuis cette période et, après plusieurs piratages et plusieurs changements d’équipe, le site a été relancé en août 2013.
Actuellement nous fonctionnons sur la base d’un journal du jour – quotidien, comme son nom l’indique, qui paraît généralement du lundi au samedi. Chaque jour paraissent plusieurs articles consacrés aux plus importants faits d’actualité. Nous essayons également d’aborder le plus souvent possible des sujets doctrinaux, historiques et culturels. Pour nous, et comme le proclame une série de visuels, Jeune nation est plus qu’un site d’information : une doctrine, un combat.
Au fil de ces derniers mois, vous avez su devenir le médiat radical le plus complet et le plus fourni, au prix de quels efforts ? Combien êtes-vous derrière Jeune nation ?
Erwin Vétois. Merci, c’est un compliment qui nous touche. Cela demande beaucoup d’efforts et quelques sacrifices. Pour l’ensemble de l’équipe, il y a derrière Jeune nation plusieurs dizaines d’heures de travail par semaine, chacun travaillant selon les besoins, selon sa disponibilité, selon l’actualité.
Jean Dupont. Nous sommes un noyau dur disons de cinq militants sous la direction d’Yvan Benedetti : Erwin qui gère – enfin il essaye – l’unité rédactionnelle, Noël Franc-Garde, qui tient l’agenda et s’occupe de la rubrique « citations » notamment et fait souvent le lien avec Yvan Benedetti ; il y a Sébastien Desforet, qui a repris en main le côté technique depuis plusieurs mois et à qui nous devons la professionnalisation du site, la création de l’application mobile, et toutes les innovations de ce genre. Il y a “Nouvelle Aube”, qui est le principal créateur des visuels Jeune nation – souvent imités, souvent repris et défigurés, mais jamais égalés ! – et puis moi-même.
Voilà l’équipe qui « tient » Jeune nation et dont les membres sont en contact quotidien ou régulier. Ensuite, il faut citer Guillaume Ancquier, qui écrit désormais de nombreux articles pour le site, H. Leroy, qui a publié un entretien avec Northmen Impakt – les Normands sont décidément partout ! –, qui en prépare un autre avec Bound for Glory, et a réalisé quelques critiques littéraires et des billets d’humeur. Il a surtout écrit deux nouvelles remarquées, « Vingt ans au front » et « En attendant l’Aurore ». Marie Mansard traite des sujets liés à la libre recherche historique et à la répression du révisionnisme. Plusieurs personnes ont participé à Jeune nation soit par des articles, soit par des petites brèves et nous espérons que leur implication ira grandissante ; il y a enfin des contributeurs anonymes, des lecteurs qui nous envoient régulièrement des liens aussi.
Cinq à six fois par semaine, vous nous ravissez avec un journal exhaustif et toujours politiquement incorrect et sourcé, comment se déroule son écriture ? Avez-vous comme Emmanuel Ratier des camarades qui attirent votre attention sur certaines affaires que vous auriez pu louper ?
Jean Dupont. Alors – et promis ce sera la dernière référence aux Normands – : oui et non. D’abord « sourcé », on ne peut pas vraiment dire puisque certaines personnes nous reprochent justement de ne pas mettre de « sources ». Notre politique en la matière est assez simple : nous mettons systématiquement les sources issues du mouvement nationaliste et renvoyons sur les sites concernés. Concernant les autres sources, c’est variable, mais 90 % ne sont pas indiquées, puisque nous les jugeons sans intérêt, s’agissant d’informations générales. La moindre vérification via un moteur de recherches renverra aux médiats et aux agences de presse du système et à des réponses par dizaines.
Exhaustifs, nous essayons de l’être, mais la masse d’information rend la mission quasiment impossible, tout autant que le temps de chaque rédacteur n’est pas indéfini. Il y a régulièrement des sujets, des informations que nous laissons de côté faute de temps et souvent le manque de temps ne permet pas d’y revenir plus tard.
Concrètement l’écriture du journal se déroule 24 heures sur 24 en ce sens que les différents rédacteurs (généralement : Erwin, Guillaume, M. X., Marie et moi-même) rédigent quand ils le peuvent, le matin, dans la journée, le soir des petites brèves – M. X. étant une source anonyme qui nous envoie beaucoup d’informations.
La nuit je collationne toutes ces données et je fais moi-même un travail de recherche d’informations : cela recouvre les réseaux sociaux, les sites d’informations officiels, les dépêches d’agence, les données sur les actions militantes en France et à l’étranger. Effectivement, certaines personnes nous envoient des informations, ce qui est très utile, même si nous préférons de loin ceux qui traitent directement les informations et nous envoient des articles, même si ce ne sont que des brèves de trois ou quatre phrases. Pour de nombreuses informations, cela ne demande pas beaucoup de travail et consiste à résumer des faits déployés sur cinq paragraphes sur un site officiel et qui, en fait, tiennent résumés en deux phrases. Pour prendre un exemple simple et récurrent : quand les criminels étrangers s’auto-éliminent à Marseille, généralement nous allons à l’essentiel : rappel que les faits se déroulent dans un quartier envahi de la ville, lequel, selon quelle méthode, rappel que personne n’a été arrêté ; cela se suffit à soi-même. Après, des articles détaillés peuvent bien entendu être publiés sur le même thème et largement développés pour analyser les causes, etc.
Ensuite, j’organise tout pour le journal du lendemain. Quand c’est possible, il est relu et diffusé.
Quelques chiffres sur la fréquentation de Jeune nation ?
Erwin Vétois. La fréquentation sur le site est assez variable. Il y a un socle de fidèles qui visitent le site soit tous les jours soit plusieurs fois ou au moins une fois par semaine. Ensuite la visibilité du site peut augmenter de façon extrêmement brutale quand un article est largement relayé : cela a été le cas souvent concernant des faits divers tragiques. Dernièrement, nous pouvons citer le cas de 18 Somaliens qui réduisaient des mineures blanches en esclavage en Grande-Bretagne, qui nous a apporté plusieurs dizaines de milliers de lecteurs supplémentaires. Au fur et à mesure, la base des « fidèles » s’agrandit, et les résultats ont dépassé jusqu’ici toutes nos espérances.
Jean Dupont. Oui nous sommes tous très satisfaits des résultats obtenus en matière d’audience ; personnellement, je n’aurais jamais pensé que nous pourrions atteindre autant de monde aussi vite sachant que la vision du monde que nous incarnons est radicale et sans concession. Il ne doit pas être facile, pour un électeur mariniste de base habitué aux circonvolutions linguistiques et aux demi-vérités, de se confronter à des articles où les choses et les ennemis sont nommés clairement. Pourtant, nous constatons que la « libération de la parole » tant dénoncée par nos ennemis est une réalité : non seulement les gens – c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas des militants politiques – lisent Jeune nation, mais commentent et partagent.
Avec l’arsenal répressif que le gouvernement est en train de préparer pour brider la liberté d’expression, ne craignez-vous pas qu’il soit bientôt difficile de dire la vérité ?
Noël Franc-Garde : Oui, en effet, le régime d’occupation étrangère que nous subissons ne cesse de resserrer ses griffes autour du cou du fragile dernier espace de liberté que représente internet. Bientôt, le sinistre travail de censure généralisée et d’imposition forcenée d’un politiquement correct anti-français et anti-blanc entamé depuis la défaite des nationalismes européens en 1945, prendra un tour encore plus menaçant et la vérité reculera encore. La répression se fera de plus en plus dure, mais nous continuerons à remplir notre devoir, par fidélité envers nos ancêtres et les combats passés, mais aussi par assurer l’existence de notre Peuple et un futur pour les enfants blancs. Nous menons un combat total et radical, afin d’arriver à la Révolution nationale. Cela passe l’information et la réinformation d’un peuple à qui on ment et bourre le cerveau de contre-vérités depuis des dizaines d’années, ce n’est pas une tâche facile ! Peut-être que Jeune Nation devra un jour fermer ses portes, mais ce sera bien évidemment pour réapparaître sous une autre forme et redoubler d’ardeur dans nos coups au système !
Erwin Vétois. C’est plus qu’une crainte, c’est déjà une réalité. À titre personnel nous avons pu constater l’excitation de la République, comme au niveau des groupes politiques et du journal également. Il n’est pas utile de revenir en détail sur la dissolution de l’Œuvre française, que dirige Yvan Benedetti, en 2013. Depuis que Jeune nation a été relancée, plusieurs plaintes ont déjà été déposées. C’est d’ailleurs pour nous l’avantage de nous inscrire dans la lignée des combats nationalistes. Nous connaissons la dureté du combat, nous n’oublions pas les répressions (dissolution des ligues en 1936, épuration en 1945, en 1962) menées par le régime contre nous, les assassinats politiques (Marius Plateau, les morts du 6 février, Philippe Henriot, Robert Brasillach, Joseph Darnand, Jean-Marie Bastien-Thiry, Jean de Brem, Sébastien Deyzieu et tant d’autres), les interdictions de journaux, les dissolutions de mouvements et les procès pour lesquels Jeune nation est particulièrement bien placé pour parler. Malgré – ou plutôt grâce – à tout cela, nous sommes toujours là aujourd’hui comme nous le serons demain, plus déterminés que jamais : leurs coups ne font que renforcer notre détermination. Leur répression ne pourra pas masquer la faillite générale de leur système qui s’écroule sous le poids de ses contradictions internes. Manuel Valls peut bien continuer à interdire nos manifestations, nous faire des procès, dissoudre nos mouvements, faire fermer nos sites, cela ne sauvera pas son système, et cela continuera à montrer que nous sommes les seuls véritables ennemis aux yeux de leur régime failli.
Comment vous aider ? Dons en argent sonnant et trébuchant ? Écriture d’articles ?
Jean Dupont. Au-delà de l’aide matérielle et de JN, nous essayons de pousser les gens à se prendre en main, à sortir de leur routine et de la simple lecture des faits divers en maudissant la situation. Les crimes commis sur notre sol sont dramatiques, mais se lamenter et partager un article n’apporte pas grand-chose. C’est un phénomène que chacun peut constater, même sur les sites généralistes : un fait divers peut entraîner des centaines de milliers de vues, des milliers de commentaires… et après ? Il n’est bien entendu jamais inutile de porter la contradiction à l’ennemi, de crier sa colère, mais si cela ne s’incarne pas dans une remise en cause des fondements du système qui permet à de jeunes Françaises d’être violées en réunion par des étrangers sans que ceux-ci soient liquidés, cela ne sert à rien. Pire : le faire en se prétendant antiraciste, républicain, mariniste est contre-productif ; cela montre au système qu’il peut continuer sans risque sa politique de destruction de la France et qu’il est assez fort pour que même ses adversaires se réclament de lui.
De gré ou de force, ce système doit disparaître. Il a suffisamment montré sa corruption et sa nocivité contre le peuple français par le métissage, sur la nature par la pollution des sols et des corps, sur l’âme française par la diffusion du matérialisme et de l’égoïsme bourgeois. Le proclamer n’est rien tant que 10 000, 100 000, 1 million de Français ne sont pas prêts à mourir pour sauver leur terre et leur peuple. Si vous avez une âme de journaliste, alors écrivez, soumettez-nous vos articles ou publiez-les de votre côté ; si vous êtes musiciens, formez des groupes avec vos amis ; être seul de son côté n’empêche pas de faire du sport, de s’instruire, d’élever ses enfants comme de fiers Européens, ni de participer de temps en temps à un rassemblement, à Paris, à Lyon ou ailleurs, ni de militer à son échelle. Regroupez-vous, formez-vous : aucune révolution, culturelle, morale ou politique ne naît du néant. Rien ne sera possible tant que nous, collectivement, ne l’aurons pas décidé.
Erwin Vétois. Cela précisé, nous ne refusons évidemment pas les dons, bien au contraire : à Jeune nation, nous sommes tous des militants bénévoles et nous devons faire face à divers coûts – et coups : il faut payer l’hébergement du site notamment ; au niveau judiciaire, les procès engendrent d’importants frais (avocat – même si notre avocat est militant, les déplacements, les frais d’hébergement finissent par coûter cher –, amendes, etc.). Par ailleurs l’argent des dons nous permet d’aider au financement de divers projets et de matériels. Et si vous êtes en phases avec la ligne de Jeune nation, n’hésitez pas non plus à proposer des articles, sur un fait d’actualité, sur un événement historique exemplaire ; même des articulets de quelques lignes sur un fait divers ou une information susceptible d’intégrer le journal nous intéressent.
Noël Franc-Garde : ceux qui le souhaitent trouveront de plus amples informations sur la page « Nous aider » www.jeune-nation.com/nous-aider.html du site !
Le mot de la fin ?
Jean Dupont : Soyez prêts. Ne tolérez jamais les reniements, les compromissions : nous vaincrons parce que nous serons les plus forts, les plus déterminés, les plus courageux ; personne n’a jamais gagné parce qu’il était le plus vicieux, le plus malhonnête ou le plus perméable aux idées et aux mœurs de l’ennemi.
Erwin Vétois : Lisez et faites lire Jeune nation ; si vous vous reconnaissez dans l’esprit nationaliste qui nous anime, envoyez-nous des articles, collez nos affiches et nos autocollants, distribuez nos tracts, rejoignez les groupes militants !
Noël Franc-Garde : Nous encourageons nos lecteurs à venir à la Fête des Patriotes le 28 mars 2015 à Lyon où Jeune nation tiendra un stand. Qui vive ? France ! Qui vive ? France !