Nicolas Sárközy, en cherchant un nouveau nom pour son Union pour un mouvement populaire (UMP), a sans doute pensé à son fils Louis Sárközy, son benjamin. L’analphabète, incapable d’écrire un message sur twitter avec moins de trois fautes par mots, n’a en effet qu’un rêve : intégrer l’armée américaine. C’est donc logiquement que Nicolas Sárközy a choisi, pour tenter de faire oublier les innombrables affaires de corruption de l’UMP, Les Républicains, en hommage à ses maîtres de Washington, comme nom de remplacement.
Les militants l’ont échappé belle : s’il s’était fié à son second fils,l’ inénarrable Pierre ‘Mosey’ Sárközy, l’UMP serait peut-être devenue le Likoud France. Il s’agit bien ici de Pierre Sárközy, le fils aîné de l’ancien président de leur République, à ne pas confondre avec Jean Sárközy, le puîné qui a, lui, montré son attachement à sa patrie en prenant des cours d’hébreu, en épousant la dénommée Jessica Darty-Sebaoun, et en nommant ses enfants Solal et Lola.
Pierre Sárközy donc, platiniste et producteur de ‘rap’ qui se produit sous le nom de scène de ‘DJ Mosey’, a annoncé (une fois encore) sa venue en Palestine la semaine prochaine. Il y donnera pour la troisième fois une représentation dans l’État criminel d’Israël, cette fois pour une fête commémorant la création de l’entité sioniste, avec l’argent volé aux Européens, sur la terre volée aux Palestiniens, notamment chrétiens, dont nombre furent expulsés par la force de leur terre, et dans le sang d’innombrables personnes, soldats britanniques (attentat terroriste de l’hôtel King David), diplomates (assassinat du comte Folke Bernadotte), et plusieurs milliers de Palestiniens.
Trois grandes représentations, c’est plus que dans aucun autre pays, y compris celui qu’il occupe avec sa tribu depuis plusieurs décennies.
« Alors que Nicolas Sarkozy trace son retour à l’Élysée en France, son fils aîné, Pierre, se prépare pour sa visite en Israël le Jour de [la catastrophe] » présente Amir Kaminer qui l’interroge.
« Quand les gens me posent des questions sur mes visites en Israël, je dis toujours que j’ai été agréablement surpris. Quand on entend parler d’Israël dans les actualités et les médias, c’est en général dans des contextes difficiles, de terrorisme et de guerre. Lorsque je suis arrivé en Israël la première fois, j’ai été agréablement surpris. Je ne me suis pas senti en danger, au contraire, l’atmosphère est très détendue, artistique et ouverte »,
précise Pierre Sárközy, réjoui par avance de son passage au festival Rave Atzmaut à l’amphithéâtre de Rishon Letzion, près de Tel-Aviv où il a déjà une idée de ce qu’il « jouera » :
« Dans tous mes spectacles, j’aime m’adapter à l’humeur, à l’énergie de la foule. Cette fois, je vais jouer de la musique électronique, house, soul et hip-hop. Je combine toujours des influences africaines et américaines ».
Il souhaite cependant intégrer à ces deux influences de la musique juive :
« Lors de ma dernière visite en Israël, j’ai fait le tour du marché aux puces de Jaffa et suis allé dans un magasin qui vend des vinyles d’occasion. C’était très agréable, et c’est ainsi que j’ai été exposé un peu à la musique locale. J’ai aussi un ami, un platiniste juif qui joue souvent ici et qui m’a parlé de la scène musicale israélienne. J’espère intégrer quelques chansons dans le spectacle du [jour du désastre] ».
תודה @mayazana & @asos for the great night we had,it was a pleasure to play for you. http://t.co/7RVQUeBc9W
— Pierre Sarkozy (@MoseyOfficial) 25 Février 2015
Il revient ensuite sur son éducation musicale dans laquelle, pour paraphrase son ancienne belle-mère, on ne retrouve « pas une seule goutte de sang français » :
« J’ai découvert la musique grâce à une platine dans la maison de mes parents. Un des premiers albums que j’ai acheté était un enregistrement de Stevie Wonder. J’étais aussi un admirateur de la musique folle de l’émission de télévision Knight Rider [K 2000]. Je créais des enregistrements sur cassette pour jouer dans la voiture de ma mère, et tout en enregistrant les chansons d’artistes célèbres, j’ai commencé à créer mes propres chansons »,
déclare l’individu qui se prend pour un artiste. Il explique ensuite comment il a choisi son nom de scène. À voir le choix tout aussi ridicule fait par son père, ce dernier a peut-être utilisé la même méthode pour ses « Républicains » :
« Vers 14-15 ans, je voulais me trouver un nom de scène ; alors j’ai ouvert un gros dictionnaire d’anglais et suis tombé sur le mot “mosey”. C’est un vieux mot anglais que je ne comprenais pas, alors j’en ai lu la définition : marcher ou se déplacer d’une manière tranquille. Je me suis reconnu dans ce mot et me suis dit : “Wow, c’est exactement moi, c’est la façon dont je conçois la vie. Ce mot représente ma philosophie [sic]” »
ajoute-t-il, précisant qu’il avait été poussé par son père : « il m’a toujours soutenu et m’a encouragé ».
Il évoque enfin les attaques de janvier dernier à Paris, mettant en avant l’attaque contre un commerce communautariste juif plutôt que l’éradication de la rédaction du torchon antifrançais Charlie hebdo :
« Bien sûr [sic], j’ai été choqué par ces attaques. Il est incroyable de voir que, malgré ce qui s’est passé dans l’histoire [sic], les Juifs sont encore tués en raison de leur religion. Je n’ai pas toujours été d’accord avec les dessins et les articles publiés par Charlie Hebdo, mais il est choquant que des gens soient tués à cause de leurs opinions. Et dans ce contexte, je veux citer le célèbre adage : “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire”. J’ai été très fier de la réponse de mon [sic] pays aux attaques. Le fait que tout le monde s’est réuni et a marché dans les rues, uni, était une réponse appropriée, belle et émouvante ».
Simplement écoeurant……mon pauvre pays.!