Charlie hebdo peut insulter, parodier, calomnier, diffamer qui il veut comme bon lui semble sans – à quelque kouachisation près – subir de conséquence. Tout le monde n’a pas la chance de bénéficier des mêmes largesses de la part de la justice d’occupation. L’humoriste Dieudonné, malgré son passé antiraciste et son appartenance à une minorité (?) protégée –, vient d’en faire, une nouvelle fois, l’expérience.
Il vient d’être condamné à payer 80 000 euros (même s’il n’est pas smicard, loin de là, cela représente près de 6 années de salaire d’un ouvrier au salaire minimum). C’est la famille de la chanteuse juive Monique Serf-Brodsky, dite Barbara, qui a obtenu ces « réparations » dignes des extorsions shoatiques. Le « crime » de l’humoriste, pour être racketté de la sorte, est simplement d’avoir repris l’air de la chanson « L’Aigle noir »* pour en faire une parodie.
L’article L122-5 du code de la propriété intellectuelle précise pourtant clairement :
« lorsque l’œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire […] la parodie, le pastiche et la caricature »
« L’Aigle noir » était devenu Le Rat noir : l’humoriste n’évoquait pas le célèbre rongeur nationaliste étudiant, mais décrivait un rongeur sorti de terre avec son poil couleur nuit, ses yeux couleurs rubis et… sa carte bleue, sans véritable lien avec les ignobles actes perpétrés contre « Barbara » par le père d’icelle (des actes pédocriminels qui n’ont eux jamais été condamnés).
Dans la vidéo diffusée, l’humoriste avait bien pris soin d’ajouter un bandeau précisant qu’il s’agissait bien d’une parodie.
Selon le très peu intéressé Bernard Serf, neveu de Barbara, le titre Le Rat noir était même… antisémite – évidemment – et visait à « humilier » la chanteuse morte depuis… plus de quinze ans.
Pour cette même parodie, Dieudonné a déjà été condamné à 50 000 euros de dommages et intérêt, des sommes à faire passer Bernard Madoff ou Otto Franck pour des amateurs.
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* Cette chanson est l’une des innombrables « œuvres » juives traitant de l’inceste : « Barbara » a été en effet violée par son père, un Juif « d’Alsace » en pleine « occupation », période à laquelle la totalité de cette famille 100 % juive a « survécu ».