Un dépôt de munitions de l’armée de terre a été cambriolé à Miramas dans la nuit de dimanche à lundi. Selon Europe 1, ils sont repartis avec 200 détonateurs électroniques, plusieurs dizaines de pains de plastic et un stock de grenades selon un premier inventaire. L’absence d’autres munitions pourrait encore être constatée dans ce site du 4e régiment du matériel de l’armée de terre (RMAT).
Dans cette base, destinée à approvisionner les unités envoyées dans des opérations extérieures, la sécurité est minimum malgré une actualité sensible rendue brûlante par la situation du dépôt dans l’un des départements les plus envahis de France. Neuf bâtiments ont été « visités » par les criminels sans déclencher la moindre alarme ni immédiatement des tirs de riposte mortels. Les lieux ne disposent d’aucune surveillance vidéo et n’ont, pour toute protection, une double rangée de grillage, avec une présence humaine nocturne réduite au minimum, dont quelques gardiens. Rien n’indique à l’heure actuelle que certains n’ont pas été les complices des assaillants.
Il semble que ces derniers connaissaient bien les lieux et y sont entrés et s’y sont repérés avec une grande aisance.
La crainte de la préparation d’une attaque terroriste de grande envergure, dans un département, les Bouches-du-Rhône, où le grand banditisme voisine avec les réseaux islamistes, est évoquée aujourd’hui.
Ca promet !
Pendant que les militaires surveillent les mosquées, synagogues et établissements communautaires musulmans et juifs, les entrepôts d’armes sont laissés sans surveillance, protégés par un simple grillage et non filmés par des caméras de surveillance (qu' »ils » veulent par contre imposer partout dans les lieux publics pour nous espionner.) Leur République dans tout sa grandeur.