D’après les services de renseignements français – qui ont jusqu’ici largement sous-estimé la réalité et alors que nombre d’islamistes ont échappé à leurs enquêtes –, 906 islamistes sont partis de France pour la Syrie ou l’Irak depuis 2012. Cela englobe les étrangers à papiers français comme les invertis à l’islam, les criminels actuellement sur place comme ceux qui ont été accueillis à nouveau par les autorités républicaines sur notre sol après un séjour de formation au Levant. Parmi ces derniers, plusieurs sont déjà en liberté, d’autres n’ont écopé que de quelques mois ou quelques années de prison.
Parmi les 906 terroristes, 126 ont été éliminés soit par les forces de sécurité syriennes et leurs alliés et leurs homologues irakiens lors de combats, soit lors de bombardements de la coalition, soit durant des règlements de comptes internes, des exécutions ou des combats entre groupes terroristes, soit enfin lors d’attentats suicides. Ces derniers actes seraient une « spécialité » des invertis, Européens reniés voulant prouver aux étrangers auxquels ils se soumettent qu’ils ne cèdent rien en matière de nihilisme et de sauvagerie.
Le nombre de tueurs éliminés tend à s’accélérer : 3 en 2012, 15 en 2013, 49 en 2014 et déjà 59 pour 2015. Parmi eux, une Française reniée âgée d’une soixantaine d’années mortes, faute de soins au paradis islamique d’une maladie du foie et cinq mineurs.