À l’arrivée à la tête de leur République de François Hollande, la France comptait 5 millions de chômeurs. Ils sont aujourd’hui, selon les chiffres officiels, 6 095 800. En trois ans, il a réussi ce fait historique de mettre au chômage plus d’un million de Français. La misère et la détresse de ces Français, de ces familles plongées dans des situations parfois dramatiques, avec des conséquences allant jusqu’aux divorces ou au suicide, n’ont jamais préoccupé l’occupant de l’Élysée.
À l’inverse depuis des mois, ils multiplient les apparitions auprès des étrangers, au Musée de l’invasion, à l’Institution du monde arabe, dans le théâtre de Djamel Debouzze et ailleurs.
Samedi, durant près de deux heures, il a visité de prétendus « demandeurs d’asile » hébergés au frais du contribuable à Cergy-Pontoise.
L’opération a été très médiatique – les journalistes n’ont pas été officiellement conviés, mais ont reçu photos, commentaires et remarques prérédigées par les services de communication de la présidence, éléments qui ont été diffusés et retranscrits sans ciller comme à leur habitude par les journaux du système – et électoraliste, visant à le rapprocher de l’extrême gauche.
Dans les grands plans de communication mis en place depuis quelques jours contre l’Europe, et commencés par la photo d’un enfant qui serait mort sur une plage en Turquie – quand la guerre en Syrie a fait plusieurs dizaines de milliers de morts parmi les enfants, quand l’attaque du Yémen par l’Arabie séoudite plusieurs centaines de morts déjà dans l’indifférence des politiques comme des journalistes – a déjà conduit à la mise en scène de gouvernants traîtres à l’Europe, notamment en Allemagne.
« L’idée était d’aller à la rencontre, hors médias [rigoureusement sic], de la centaine de réfugiés syriens qui ont été accueillis dans ce centre et qui y sont depuis environ deux jours et de pouvoir se rendre compte par lui-même des conditions dans lesquelles ils étaient accueillis et hébergés »,
a déclaré l’entourage de François Hollande prévenant massivement les médiats.
La même source a prétendu que François Hollande avait rencontré un « conducteur, un chirurgien-dentiste, une étudiante en informatique, un chef d’entreprise, un électricien, une mère au foyer, un contremaître en bâtiment ». Aucun islamiste, aucun repris de justice multirécidiviste, aucun politicien corrompu, bien sûr. Ni aucun chômeur, à croire que dans la Syrie en guerre, l’économie et la vie sociale sont bien meilleures qu’en France où, sur 10 personnes, figureraient statistiquement plusieurs chômeurs, plusieurs retraités, plusieurs asociaux.
François Hollande avait pris soin de se faire accompagner par le spécialiste de la politique pro-invasion, l’individu qui laisse les criminels gitans bloquer durant des heures des autoroutes et qui pose fièrement serrant la main d’individus ayant violé nos lois et nos frontières, Bernard Cazeneuve.