Comme au Nigéria, comme en Syrie, des territoires échappent totalement au contrôle de l’État en France. Jusqu’ici, il fallait des milliers d’étrangers concentrés dans des quartiers difficiles d’accès, pour que les occupants arrivent à véritablement créer un État dans l’État, avec ses lois, sa hiérarchie, sa sous-culture, ses emplois, sa police. À Castres, il suffit de quelques dizaines de racailles, dans un “simple” camp illégal d’étrangers gitans. L’État n’y laisse pas place à une contre-société, mais s’efface devant l’anarchie, la sauvagerie, dans l’apathie et l’indifférence générales.
Nous avions évoqué il y a déjà plus d’un mois la situation très tendue à la gare de Castres, où un groupe de criminels gitans multipliaient depuis plusieurs jours, déjà à l’époque, les agressions, les attaques, les menaces (cf. « Multiplication d’actes criminels contre la SNCF près d’un camp d’étrangers gitans à Castres », sans une zone fortement touchée par ce problème, cf. « À Castres un fermier harcelé par des criminels gitans »).
Les plus graves attaques étaient alors qualifiées par des personnels de la SNCF de « véritables actes de sabotage ». Les agents de la société ferroviaire rappelaient que, notamment, les criminels avaient été jusqu’à placer des blocs de béton sur les voies, mettant gravement en danger la sécurité des personnes et des biens. Pourtant, ils avaient continué leur travail, espérant une réaction des autorités.
« La situation s’est dégradée depuis que la police ferroviaire est venue sécuriser le site. Ils jettent au passage des trains des boules de pétanque, des cailloux provenant du ballast de la voie, rajoute Laurent Brun. Ils insultent les agents de la SNCF et les usagers. Il ont même été jusqu’à mettre des blocs de béton sur la voie ferrée, abîmant un train ainsi que la voie. Les agents d’encadrement partis pour la vérifier ont ensuite été pris à partie, insultés et secoués. La situation ne peut plus durer »,
a témoigné un agent de la SNCF. Les délinquants se sont installés le long des voies, laissant les enfants vagabonder sur les voies.
Mais malgré l’extrême gravité des faits, rien n’a été entrepris pour mettre fin aux exactions.
Sûr de leur impunité, les criminels gitans ont maintenu leur attitude haineuse contre la population locale et tout particulièrement dans le secteur de la gare : les usagers comme les personnels ont subi encore agressions, caillassages, insultes, etc.
Depuis mardi dernier, le 6 octobre, les personnels ont décidé d’exercer leur droit de retrait. Ce jour-là, une forte détonation a été entendue en provenance du camp illégal de délinquants étrangers. L’enquête n’a toujours pas abouti sur ces faits, pas plus que sur les crimes du mois de septembre. Tous les trains sont donc depuis supprimés et remplacés par des bus pour les liaisons vers Toulouse.
Aucune autorité n’a réagi, alors même que les racailles font l’objet d’un arrêt d’expulsion depuis plus de dix jours.
Le maire libéral de Castres, Pascal Bugis, affirme que la faute revient à l’État. Le représentant de Bernard Cazeneuve refuse de s’intéresser au problème et affirme qu’il incombe au maire. Et, comme habituellement dans leur République, ce sont les Français qui payent.