Faux étudiants, faux papiers mais vraie mafia
Une école de commerce du XVe arrondissement, dont l’ensemble des médiats s’est mobilisé pour cacher le nom, a été perquisitionnée hier dans le cadre d’une enquête de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi des étrangers sans titre (OCRIEST), comme l’appartement de l’un des dirigeants et douze autres lieux en Île-de-France et un dernier en Ardèche.
Plusieurs dirigeants – dont les médiats se sont tout autant mobilisés pour cacher les identités alors qu’ils sont présentés comme des « escrocs chevronnés » – ont été mis en garde à vue ; les enquêteurs sont repartis avec de nombreux dossiers. Les policiers ont notamment découvert des chèques signés sans ordre d’une valeur totale de 180 000 euros ainsi que 80 000 euros en liquide. Le montant récolté par les escrocs est beaucoup plus important, chacun des milliers d’étrangers passé par l’école déboursait entre 2 800 et 4 200 euros, soit plusieurs millions d’euros engrangés au total pour le gang.
Il s’agit d’une nouvelle affaire de faux diplômes, qui auraient été délivrés pour permettre la venue en France de plusieurs milliers de Chinois. Ils ont été entre 500 et un millier par an à avoir profité de ce réseau depuis 2013. Les étrangers obtenaient, contre rétribution, des fausses attestations de convocation, d’inscription, de faux certificats de scolarité, de faux bulletins de notes, diplômes, etc.
Récidive après récidive, les multirécidivistes pillent la France
À la tête du réseau se trouve Bruno C., 56 ans, déjà impliqué dans de multiples affaires de fraudes : escroquerie, banqueroute, extorsion et fraude fiscale. Il aurait fait un exemplaire fils de ministre… Malgré ces précédents, rien qui n’avait empêché leur République de lui permettre de diriger une « école » qui, pour seul commerce, vendait des faux papiers. Parmi les inculpés figurent d’autres étrangers, dont M. Feng et Mme Fan.
Plus incroyable encore : la même (prétendue) écoleavait été démasquée en 2012 pour des faits similaires. C’est alors que Bruno C. avait succédé à son complice.
Le réseau est accusé d’avoir servi également à blanchir l’argent de mafias d’Île-de-France, comme un restaurant tenu par l’ex-femme de Bruno C. en Ardèche.
L’habitude des fraudes systématiques
La mafia chinoise, via ses innombrables établissements de malbouffe, pratique déjà la fraude fiscale à grande échelle, en ne déclarant pas une partie des recettes en espèces et en tickets-restaurants.
La prédation des mafias ruine la France
Quant aux sociétés d’import-export – aux dirigeants fictifs pour protéger les mafieux – elles profitent du libéralisme mondialisé pour réaliser des fraudes à la TVA en base sur les quantités et sur la valeur des produits, ainsi que de la fraude fiscale sur le chiffre d’affaires, ce qui permet d’envoyer chaque semaine des millions d’euros en espèces vers la Chine.
Un couple de Chinois arrêté à Paris aurait envoyé, à lui seul, environ 72 millions d’euros par an en Chine, collectés auprès de commerçants chinois sis à Paris et qui rapatrient ainsi leur chiffre d’affaires non déclaré en France vers l’Empire du milieu.
https://www.youtube.com/watch?v=MYjziOgr4uQ
(de 18:10 à 45:40)