Alors que Kurt Waldheim est candidat, en tête dans les sondages, à la présidence de l’Autriche –tenue sans discontinuer depuis 1945 par des socialistes-, les gauchistes et le judaïsme politique vont lancer conte lui une campagne internationale de haine.
Le 3 mars 1986, le journaliste Hubertus Czernin révèle, dans la revue d’information hebdomadaire autrichienne Profil, que l’autobiographie récemment publiée de Kurt Waldheim — Im Glaspalast der Weltpolitik — contenait plusieurs omissions concernant la période entre 1938 et 1945 : son adhésione au nationale-socialisme (le corps à cheval de la SA, la fédération étudiante du NSDAP) et sa présence comme officier de la Wehrmacht à Salonique de 1942 à 1943 sous les ordres du général Löhr, condamné à mort comme criminel de guerre en Yougoslavie en 1947.
Le lendemain, le New York Times à son tour publiait un article sur Waldheim, avec comme illustration une photo de ce dernier en uniforme de la Wehrmacht aux côtés du Général de la Waffen-SS Artur Phleps à Podgorica au Monténégro…
Le Congrès juif mondial affirme ensuite, qu’il avait trouvé le nom de Waldheim sur une liste de criminels de guerre nazis présumés établie par l’armée américaine…
Waldheim qualifia ces accusations « de purs mensonges et d’actes malveillants » : « J’ai fait mon devoir de soldat » et « Vous ne trouverez rien. Nous étions corrects ».
Quoi qu’il en soit, à l’époque, les Autrichiens ne s’en sont pas laissés compter et Kurt Waldheim sera élu le 8 juillet 1986 !
En 1994, l’ancien officier du Mossad Victor Ostrovsky déclare que cette affaire fut motivée par la critique de Waldheim alors secrétaire général de l’ONU concernant l’action israélienne au Liban. CQFD !