Le premier numéro de Vlan – sous-titré « Toute la vie politique » est daté du 4 février 1933. Cette date marque la descente de Léon Degrelle dans l’arêne politique et il ne cache pas son jeu :
« Voilà Vlan, gaillard, la flamme à l’œil, la plume au poing. Qu’on ne s’affole pas !
Nous ne voulons donner à personne la chair de poule. Nous ne comprenons pas la panique de certains, messieurs chevronnés, en entendant le bruit de nos pas et de nos armes. Vous vouliez des jeunes ? Vous les appeliez avec des trémolos ? Les voilà, les jeunes… Ils aiment passionnément leur pays ? Ils savent qu’il a besoin de forces neuves taillées d’un bloc. Ils se refusent à les prostituer en flatteries stériles. L’État a perdu tout sens de la fierté et de la force parce que les partis sont rampants, décrépis, livrés aux combines, aux parlottes, aux tripotages […] On se prépare à des désastres.
Nos hommes, par leur mollesse et leurs flagorneries, iraient poursuivre ce gâchis-là !
Non, non et non. Ils veulent rétablir, à droite, la discipline, le courage et l’organisation. Ils s’y emploieront ici de toutes leurs forces, sans se laisser intimider par personne et avec une absolue sincérité » (Léon Degrelle)
Vlan est sans conteste la première publication politique du Rexisme.
Le journal parait d’abord un samedi sur deux, mais dès le 8 février 1934, le titre devient hebdomadaire.
On pourrait dire exactement la même chose aujourd’hui.
Mais justement, ça nous pose question.
Enfin, après tout, tout ceci n’est pas si loin, à Jeune Nation, nous ne sommes tous qu’à une poignée de main de Léon Degrelle, et donc à deux du Führer.