En plus de détruire la famille et favoriser l’invasion, le pouvoir socialiste, depuis son arrivée au pouvoir en 2012, s’est attaché à protéger les siens. Des multiples scandales qui ont déjà éclaboussé les ministres en exercice – intervention de Christiane Taubira pour faire annuler la condamnation de l’un de ses fils, ordres donnés par la femme de Manuel Valls pour obliger les policiers à protéger les voitures mal garées de ses amies, affaires de drogues de l’ex-beau fils de François Hollande et du fils de Marisol Touraine – seul un a abouti à la démission d’un ministre : Jérôme Cahuzac.
Dans cette République si exemplaire, le Parti socialiste s’est attaché tout particulièrement à mettre au pas les juges trop indépendants, une tâche dont s’est acquittée Christiane Taubira avec ardeur.
En mars 2013, la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, célèbre pour avoir enquêté sur des dossiers sensibles, notamment dans les affaires sanitaires mettant en cause des politiciens (sang contaminé, Tchernobyl, hormone de croissance, vaccins provoquant la sclérose en plaques, affaire de la « vache folle », etc.), était déchargée de tous ses dossiers, sans véritable explication ni justification.
Parmi les dossiers qu’elle instruisait alors figurait le dossier de l’amiante. Elle avait réclamé la mise en examen de Martine Aubry et de huit autres personnes, ce qui lui avait valu de sérieuses inimitiés chez les républicains exemplaires.
Après 18 ans de procédure, après la nomination de juges complaisants, la cour d’appel de Paris vient d’annuler leurs mises en examen. Les victimes de ce terrible drame devront maintenant se pourvoir en cassation pour tenter d’obtenir justice.
Dans un entretien en mars 2014, Marie-Odile Bertella-Geffroy évoquait les conditions de sa mutation-sanction, et établissait clairement le lien entre cette attaque et le cas Martine Aubry.