À partir de 711, l’Europe subit une terrible invasion islamiste, favorisée par les Juifs présents en Espagne, qui se font les complices des envahisseurs. Les islamistes sont arrêtés en 732 à Poitiers par Charles Martel et ses hommes, mais une large partie du sud-ouest de l’Europe reste soumis à la domination musulmane.
Dès 718 le mouvement de Reconquista est lancé ; il faut attendre 1492 pour que l’Europe soit délivrée de ce péril pour près d’un demi-millénaire. Durant ces plus de 700 ans, les Européens ne baissèrent jamais les bras, et ces plus de sept siècles sont marqués par de nombreux combats.
L’un des plus célèbres fut la bataille de Las Navas de Tolosa, le 16 juillet 1212, dans le sud de l’Espagne. Environ 220 000 Européens, regroupant Espagnols – de Castille, d’Aragon, de Navarre ou de Léon –, et croisés portugais, narbonnais, ainsi que des chevaliers de toute l’Europe, France, Italie, Allemagne, templiers et hospitaliers, affrontent 200 000 musulmans.
L’armée européenne progresse vers l’ennemi à partir du 21 juin et au début du mois de juillet, délivrant Malagón, Calatrava pour atteindre les abords de Las Navas de Tolosa le 13 juillet, dans la Sierra Morena. Jusqu’au 16 juillet, les deux armées se regroupent et se préparent au combat.
Les combattants catholiques, dans une position moins favorable, engagent la bataille à l’aube du 16 juillet après s’être confessés et avoir communié.
Les premiers moments du combat sont très difficiles ; les tirs d’archers et les attaques de la cavalerie musulmane provoquent d’importants dégâts et le reflux des assaillants. Alors que les troupes se débandent, le roi de Castille et l’archevêque de Tolède mènent une charge de cavalerie victorieuse contre les Berbères, suivis par les rois d’Aragon et Navarre. Les troupes islamistes reculent puis fuient en désordre à la suite de leur chef qui abandonne ses hommes, son argent, ses armes. Les envahisseurs sont traqués sans pitié.
La bataille de Las Navas de Tolosa permet de poursuivre la Reconquête vers le sud, vers Baeza. Les chrétiens récupèrent un important butin sur place. La victoire est surtout un tournant symbolique : l’achèvement de la Reconquête prendra encore près de 300 ans, mais à Las Navas de Tolosa, les Européens ont montré que la délivrance était possible.
C’est depuis lors que le royaume de Navarre incorpore à son blason des chaînes, ainsi que celui de l’Espagne, symbolisant celles qui entouraient les réserves du chef islamiste prises par une troupe réunie spécialement par Sanche de Navarre.
Notre grande Histoire. L’Histoire des Européens !
Bravo pour ce bel article bien documenté et bien illustré. Il est agréable à lire et on s’instruit. On retrouve l’histoire de France traditionnelle avec la victoire remportée par Charles Martel sur les sarazins à Poitiers en 732. Continuons à en être fiers. Mais j’ai été intéressé par le rapprochement des 2 dates: Invasion de l’Europe en 711, et dès 718 commencement de la reconquête, la « Reconquista », par les chrétiens. bataille de Poitiers après, en 732. On voit par là que les Mahométans étaient ivres de conquêtes, à coup de razzias, sans même s’occuper de leurs arrières. Et puis c’est bien ce coup de projecteur sur la bataille de las Navas de Tolosa en 1212. Victoire des chrétiens européens, déjà unis dans des croisades au Proche Orient, et qui n’oubliaient pas l’Europe elle-même. C’est toute la chrétienté qui était derrière les Etats espagnols, jusqu’à la reprise de Tolède en 1492…. J’aime cet article.
Non, Tolède 1085, d’où l’évèque qui sollicita les deux directives papales
dsl, « Grenade » en 1492.
Aujourd’hui, ce sont encore les Juifs qui favorisent l’invasion du monde Occidental, le rabbin Touitou n’affirme t’-il pas dans une de ses vidéos que « L’Islam est le balai d’Israël », il nous faudra donc « balayer le balayeur » puis selon les conseils avisés de Daniel Kimon (Pathologies de l’Islam et comment le détruire) neutraliser la source de nuisance qui se trouve à la Mecque, source qui anime tous ces fanatiques sectateurs de Baphomet…
Mais avant redevenons Catholiques ayant pour devise: Dieu, la Gloire de Dieu et le salut de nos âmes.
Rendons à César…..
Cette bataille est précédée de deux directives papales prises à la demande de l évèque de Tolède:
– 1 – Les rois catholiques doivent cesser de se battre entre eux
– 2 – Menez dans le Sud une nouvelle croisade contre l’envahisseur islamique
Les templiers qui venaient de terminer la croisade contre les albigeois, pour nombre d’entre eux, vinrent aider le roi de Castille. Il faut bien se replonger dans le contexte de l’époque, la cavalerie française était une cavalerie lourde ( chevaux lourds, charge frontale en ligne, avec une lance, l’épée n’était sortie que lorsque la lance était brisée) qui ne pouvait se comparer qu’aux chevaliers teutoniques, les arabes disposaient d’une cavalerie légère mais dont l’emploi en mêlée demeurait délicate.
C’est bien une charge de cavalerie au centre du dispositif arabe qui emporta la victoire; et selon toutes vraisemblances et commentaires d’époque cette charge a été conduite par les templiers; peut être secondés par les rescapés de Calatrava qui venait d’être reconquise. Les tableaux représentant un cavalier arabe avec une épée droite, ou le roi d’Aragon arrivant sur le tertre pour briser les chaînes des esclaves prêtent à sourire.
Je vous prie de m’excuser de ne pas vous donner le nom des personnages cités, mais vous pouvez les retrouver aisément.