Le Coréen naturalisé français Jean-Vincent Placé entretient vraiment un rapport singulier à l’argent.
Ce franc-maçon avait déjà été épinglé pour avoir laissé traîner à la région Île-de-France plusieurs milliers d’euros de contraventions à sa place. En effet, cet « écologiste » utilise une voiture de façon effrénée – et pas une bicyclette – financée avec nos impôts, en multipliant les infractions.
Le rappel de cette affaire l’avait fait réagir de manière démesurée en quittant le plateau de Canal +, puis en déclarant qu’il allait porter plainte « pour diffamation », sans qu’on sache bien contre qui.
Peu audible dans la vie politique, ce sénateur, qui avait pesté contre la loi sur la transparence en politique lors de son adoption en 2013, est aujourd’hui désigné par l’hebdomadaire Le Point comme ayant « oublié » de déclarer sa participation financière dans une société privée, dans le cadre de l’application… de cette même loi !
Un proverbe indien l’affirme : « pour cacher un mensonge, il faut mentir mille fois ».
M. Placé a déclaré qu’il allait demander de dissoudre ce « truc » à son associé dans cette affaire, l’autre politicien Antoine Casini, collaborateur de l’inénarrable Samia Ghali, de la section des Bouches-du-Rhône du Parti socialiste (PS), haut lieu des affaires politico-financières s’il en est.
Mieux, il n’y aurait eu, selon l’élu questionné, aucune activité depuis 17 ans que ladite « Norcomm » existe. Mais alors, pourquoi existe-t-elle et pourquoi avoir engagé quelques frais juridiques pour cela et l’avoir déclarée locataire ?
Le Point nous fournit une première réponse. Non seulement celui qui redécouvre l’existence de cette société en fut le gérant depuis sa création en 1996, mais encore un chiffre d’affaires de 120 000 euros a été estimé en l’an 2000… pas mal, pour un « truc » immatriculé à Caen (Place de la république, quand même !) qui n’aurait « aucune activité », ni « aucun client » !
Reste à savoir si Jean-Vincent sera placé en prison et puni des 45 000 euros d’amende auxquels il s’est exposé en dissimulant une partie de sa situation patrimoniale.
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