« Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : les sans-dents, très fier de son trait d’humour »
rapporte Valérie Trierweiler dans un livre qui fait scandale depuis sa parution hier. Merci pour ce bon moment s’annonce comme le plus grand succès de librairie de la rentrée ; il a été publié à un moment crucial et devrait enfoncer plus encore, si cela était possible, François Hollande. L’ancienne première maîtresse de France, répudiée et remplacée depuis par Julie Gayet, y brosse, selon les nombreuses analyses publiées hier soir, le portrait d’un « homme froid, sans cœur, totalement dépassé par les événements, calculateur, parfois méchant, enfermé dans une bulle » (Le Point).
« Notre différence d’origine sociale est criante. Il se moque gentiment de moi, me surnomme Cosette. Il ne comprend pas ce blocage sur l’argent. Il ne peut pas l’imaginer, lui qui n’a jamais manqué de rien. Il lui faut toujours le meilleur, rien que le meilleur. »
« François et moi n’avons pas le même rapport à la mort. Il la redoute plus que tout. Il fait partie de ces hommes qui se construisent un destin pour échapper à celui du commun des mortels. Pour laisser une trace, pour survivre d’une façon ou d’une autre. Pour rester dans les livres et dans l’Histoire. C’est sa quête d’immortalité. Il refuse de parler de la mort, il ne sait pas faire avec les mourants ni avec les grands malades. Il en a peur. Il fuit ceux qui vivent des drames, comme si le malheur était contagieux. »
rapporte encore Valérie Trierweiler.
Selon des proches de François Hollande, le pouvoir n’a pas eu connaissance de la parution du livre, imprimé en Allemagne pour maintenir le secret, jusqu’à la veille de sa parution et n’a pu en connaître le contenu que mercredi après-midi.
Ces révélations s’ajoutent aux très durs jugements de Cécile Duflot et Arnaud Montebourg ces dernières semaines et achèvent de dresser l’image du plus incapable des présidents de leur République qui, de De Gaulle en Chirac, de Mitterrand en Sárközy, avait déjà porté très haut le degré d’incompétence, de trahison, de bassesse.
Depuis hier, le mot-clic #sansdents était ce matin le plus populaire sur Twitter. Le président de leur République est, sur ce réseau social, la cible d’attaque d’une violence peu commune.