« Les Français doivent se serrer la ceinture », « Il faut faire des sacrifices », « C’est la crise ». Le gouvernement ne manque jamais une occasion de prétendre que la France serait dans une situation désastreuse, alors que les oligarques n’ont jamais été aussi riches et que le nombre de parasites augmente chaque jour.
Le gouvernement, lui, n’hésite pas à dilapider l’argent du contribuable pour assurer sa propagande. Après le livre de Pierre Moscovici avec de l’argent détourné, le directeur du Service d’information du gouvernement (SIG), Christian Gravel – un ancien permanent du Parti socialiste reconverti en haut cadre de leur République – a annoncé que le site du gouvernement allait « changer » demain. Coût du « changement » : 309 000 euros.
Inspiré par les sites d’organisations politiques, les responsables du projet, tous issu des rangs du Parti socialiste, ne cachent de vouloir en faire un organe de propagande non de la France, mais des politiques des ministres PS. Des « argumentaires » seront ainsi proposés pour « expliquer » les réformes et politiques rejetées par l’immense majorité de la population. Faute de pouvoir convaincre de ses innombrables mensonges les adultes, le nouveau site proposera une version pour les 6-10 ans.
« Nous allons engager un bouleversement complet de la charte éditoriale. Nous voulons être beaucoup plus dans l’instant, dans une logique de média d’information en ligne »
tente de justifier le nouveau directeur adjoint du SIG en charge du numérique Romain Pigenel – auparavant également permanent du Parti socialiste – pour expliquer qu’en période de crise, le gouvernement dépense l’équivalent de 280 mois de salaire d’ouvriers au SMIC pour ce qui n’est qu’une opération de communication du Parti socialiste au frais du contribuable.
« Nous voulons développer des éléments de communication beaucoup plus offensifs que par le passé »
avoue Christian Gravel, auparavant conseiller en communication de François Hollande à l’Élysée.
Outre les agents très chèrement rémunérés en interne, le gouvernement a fait appel à l’agence israélite Publicis, fondée par Marcel Bleunstein, dirigée par Maurice Lévy, et principalement possédée par Élisabeth Badinter, femme de l’ancien ministre PS Robert Badinter.