Depuis plus de quarante ans, les politiques de l’enseignement et les politiques urbaines, qui sont en amont et en aval de l’épine dorsale de nos sociétés, sont inspirées par des idéologies fumeuses et utopiques.
Des apprentis sorciers, souvent sans visages et sans noms, substituent à la saine analyse historique, à la nécessaire observation des faits et à l’incontournable homogénéité de destin, des mécanismes de mise en condition des peuples qui privilégient la valeur incantatoire des mots pour mieux brouiller les héritages et les repères culturels.
L’entreprise de démolition commence à l’école par la mise en place de projets éducatifs d’inspiration totalitaire. À coup de slogans du type « École de la réussite », « Hétérogénéité obligatoire des classes », « Réussite pour tous » « ABCD de l’égalité » etc.…, des politiciens irresponsables ont camouflé, sous l’angélisme des propositions, la rupture radicale avec la transmission de l’héritage culturel de nos sociétés.
De la dérive de l’école à la sédition des banlieues et des quartiers sensibles
L’entreprise de démolition s’est concrétisé dans les politiques urbaines qui ont accouché au travers des « Projets de Ville » et des « Intégrations à marche forcée » (par ailleurs grassement subsidiés), un monde kafkaïen et barbare où le vernis des liftings urbanistiques, ronds-points, nouveaux trottoirs, plateaux et pistes cyclables, camoufle mal les zones de non droit (ZUS & ZSP), les mafias, les caïds et la racaille.
Alors, il est temps, grand temps, de stigmatiser les politiques malhonnêtes et suicidaires, car la constatation des mêmes effets pervers ne doit pas se solder, comme c’est le cas, par de nouveaux dérapages vers l’abîme, au son de cantiques lénifiants et creux, mais au contraire par un retour aux valeurs saines et aux politiques responsables. Il faut arrêter ce sabotage de l’Enseignement.
Soyons clairs, nous combattons les dérives sectaires dans les écoles, car ces projets fabriquent à la chaîne des individus amnésiques, incapables de jugement, et parfaitement soumis aux pouvoirs totalitaires et à la marchandisation mondialiste. Il faut écouter ceux qui, déjà nombreux, préconisent le retour aux filières et méthodes traditionnelles qui seules assureront la mémoire d’un héritage millénaire.
Il faut abandonner les mots d’ordre des quarante dernières années. Non, l’immigration n’est pas une chance pour nos pays ; non, l’intégration ne fonctionne pas pour des masses qui ne partagent aucun de nos principes culturels ; non, l’antiracisme ne facilite pas l’intégration, il génère au contraire un racisme à rebours et l’ostracisme de nos identités ; non, l’État providence et l’assistanat ne règlent aucunement tous les problèmes économiques et sociaux, ils les enracinent durablement.
Il faut expurger la morale de la culpabilité et avoir le courage de dire :
Halte aux délires !