Émeutes suite à la qualification du Maroc au mondial de footbal
À Bruxelles, la police belge a dû intervenir pour mettre fin à des émeutes dans le centre-ville. Des canons à eau ont même dû être utilisés pour calmer les tensions. La police belge précise qu’au moins une voiture a été incendiée. Le commissaire de la zone de police Bruxelles-Capitale ajoutait dimanche matin que 22 agents de police ont été blessés lors de ces émeutes. Le calme est finalement revenu quelques heures après la fin de la rencontre dans la capitale belge même si les policiers restaient déployés en nombre.
Poubelles incendiées par des Marocains à Béziers et Montpellier
Des enquêtes des policiers de la Sécurité publique des commissariats de Montpellier et de Béziers ont été ouvertes, après des incidents survenus dans la nuit de samedi à dimanche dans les rues et les cités des deux villes pour établir si les incendies volontaires d’une trentaine de containers sont liées à la liesse de membres de la communauté marocaine fêtant la qualification de l’équipe du Maroc pour le Mondial de football 2018.
Des automobilistes bloqués dans la circulation n’ont guère apprécié et l’ont fait savoir, mais, selon l’état-major de la Sécurité publique de l’Hérault, ces petits incidents n’ont pas fait de blessé. En revanche, tout au long de la nuit, des containers ont été volontairement incendiés dans différents secteurs de Montpellier et de Béziers.
Un Cap Verdien viole une fillette de 11 ans dans un parc : acquitté
Poursuivi pour viol sur une mineure de moins de 15 ans, l’accusé, un Cap-Verdien aujourd’hui âgé de 30 ans, a été acquitté mardi dernier par les jurés de la cour d’assises de Seine-et- Marne.
Justine avait 11 ans. Pas encore une adolescente. Elle est pourtant tombée enceinte après un rapport sexuel avec un homme de 22 ans qu’elle ne connaissait pas. C’était à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), dans un parc où elle avait suivi cet homme. A l’audience, l’avocat général avait requis huit ans d’emprisonnement, assortis d’un suivi sociojudiciaire. Vendredi, le parquet général de la cour d’appel de Paris a fait appel de ce verdict. «Jusqu’à 15 ans, un enfant doit être préservé. On ne peut pas obtenir de lui des relations sexuelles. Son consentement n’est pas éclairé», soutient Dominique Laurens, la procureur de Meaux.
Dans les motivations du jugement, la cour explique qu’aucun des éléments constitutifs du viol, à savoir la menace, la violence, la contrainte ou la surprise, n’est établi et qu’un doute existe quant à savoir si l’accusé avait conscience de contraindre celle avec qui il a eu une relation sexuelle.
A aucun moment, dans le verdict, il n’est fait mention de l’âge de l’enfant !!!
C’est en janvier 2010 que l’affaire a démarré, lorsque la famille de Justine a découvert sa grossesse. Jusque-là, l’enfant n’avait jamais évoqué son agression. La «mauvaise rencontre» s’est déroulée un soir d’août 2009 : d’origine congolaise, Justine, qui vit alors à Nevers (Nièvre) passe ses vacances chez un oncle. Alors qu’elle joue avec sa cousine au pied de l’immeuble, un homme l’aborde.
Justine a toujours maintenu avoir donné son âge à cet inconnu, qui lui a demandé de l’accompagner jusqu’au parc, ce qu’elle a accepté. Là, il commence à la déshabiller et lui demande de se coucher sur le sol. Il lui tient les mains, la pénètre. Elle lui demande d’arrêter, mais il continue. Quelques minutes plus tard, elle retourne chez son oncle, ne dit rien. Justine accouchera en mai 2010 d’un petit garçon, placé dans une famille d’accueil.
Ce n’est qu’en juillet 2012 que l’agresseur présumé est entendu au Portugal, où il vit. Il confirme son passage en France en 2009. C’est à l’occasion d’une visite de famille à Champs-sur- Marne qu’il dit avoir rencontré Justine. Lors de son audition, il affirme qu’elle lui avait dit avoir «15-16 ans» et qu’il ne s’est rien passé entre eux. A son retour en France, en 2014, il se présente de nouveau aux services de police, avant d’être mis en examen par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Il reconnaît l’existence d’un rapport sexuel, qu’il présente alors comme consenti. «Mon client a maintenu à l’audience que la plaignante lui a menti sur son âge. Il affirme qu’ils ont flirté», souligne Me Samir Mbarki, l’avocat de la défense. Une défense qui a suffi à son acquittement.
Trois étudiants renversés à Blagnac: « Je suis en mission » crie Abdellah.B
Un homme a été interpellé par la police à Blagnac (Haute-Garonne) après avoir foncé en voiture sur un groupe de jeunes étudiants.
Trois personnes ont été blessées dont deux grièvement. Leur pronostic vital n’est pas engagé.
Il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour tentatives d’assassinats, annonce le parquet de Toulouse dans un communiqué.
Vers 15h45, l’homme percute avec son véhicule de marque Clio un groupe d’étudiants engagés sur un passage protégé, route de Grenade, près d’une école de commerce. Trois victimes, de nationalité chinoise, sont blessées, dont deux sérieusement. Il s’agit de deux jeunes filles de 23 ans et un homme de 22 ans. Selon une source policière, ils souffrent de fractures ou de traumatismes crâniens. Mais leur pronostic vital n’est pas engagé à ce stade. Une quatrième personne, de nationalité française, a quant à elle été retrouvée en état de choc.