Youssouf.K en prison, les enfants ont disparus depuis plus de deux ans
Ils ont 4, 10 et 11 ans et ces trois enfants sont privés de leur mère demeurant à Béziers depuis plus de deux ans. Personne ne sait où ils se trouvent sauf le père : ce dernier, pourtant incarcéré pour “non-représentation d’enfants”, refuse obstinément de révéler la ville, voire le pays où ils se trouvent et il a aussi impliqué des membres de sa famille… Malgré ce, Youssouf K. vient de déposer une demande de remise en liberté devant la cour d’appel de Montpellier.
Le 28 février 2014, lorsque le père enlève la fratrie, les relations de couple ne sont plus bonnes depuis quelques mois, ce qui avait conduit à une séparation. Puis à une procédure de divorce et à un système de garde alternée.
La femme a signalé – au moment du passage devant le juge aux affaires familiales – des violences habituelles et évoque même un mariage contraint.
Driss Boutamjine incarcéré pour avoir tiré sur son voisin à Nérac
Après deux jours de garde à vue, Driss Boutamjine, 70 ans, a été présenté à la justice agenaise. Il est soupçonné d’avoir tiré au fusil vendredi matin sur un de ses voisins suite à un conflit de voisinage de longue date, au lieu dit Terreben, à Nérac, pour une histoire de délimitation de terrains.
Le juge d’instruction en charge du dossier l’a mis en examen pour tentative de meurtre. Une qualification susceptible d’évolution tant l’état de sa victime, toujours hospitalisée à l’hopital toulousain Purpan reste très préoccupant.
Madjid Djemai, le plus gros importateur de cannabis d’IDF arrêté
Dix ans qu’il figurait comme cible prioritaire de la Jirs de Paris. Dix ans que tous les services de police se cassaient les dents sur son cas. Madjid Djemai, 48 ans, a finalement été mis en examen vendredi et placé en détention, avec ses deux principaux lieutenants, pour « association ou entente en vue de commettre un trafic de stupéfiants« suite à une très longue enquête de l’OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants). Sans revenus ni activité déclarés, le natif de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) habitait pourtant un hôtel particulier situé à deux pas de la porte Maillot, dans le 16e arrondissement de Paris…
Jusqu’à cette semaine, les antécédents judiciaires du quadragénaire culminaient avec des infractions routières, un peu de recel, quelques vols et usages de stupéfiants. Mais depuis les années 1990, « Bado », son premier surnom, a fait du chemin et, selon plusieurs sources judiciaires, il se faisait lui-même appeler le « maire de Saint-Denis ». « C’est bien simple : c’est lui qui approvisionnait en shit toutes les cités de Saint-Denis », soutient un policier du département. « Il ne vit de rien », explique une source proche de l’enquête. « C’est quelqu’un qui a organisé son insolvabilité. Officiellement, c’est un homme de paille qui possède son hôtel particulier. Son frère, une villa à Enghien… » L’OCRDF (Office central pour la répression de la grande délinquance financière) a d’ailleurs été cosaisi pour tenter de tracer l’étendue de sa fortune.
Pour les spécialistes de la lutte antidrogue, Djemai appartiendrait à la catégorie des « gros bonnets » qui, tout en tirant les ficelles, se gardent bien de toucher à l’opérationnel que ce soit en banlieue parisienne ou sur la Costa del Sol. D’où la difficulté à les faire tomber.
Nasser Mohamed, au volant, ivre et sans permis sur l’autoroute d’Aix
C’était le 31 mai au soir, sur l’autoroute entre Aix et Marseille. Les policiers repèrent un véhicule non pas trop rapide, mais anormalement lent. Ils l’interpellent, contrôlent le conducteur, résultat : 1,36 g d’alcool par litre de sang. Et sans permis. Le conducteur tente de se « sauver » en donnant le nom d’un tiers, mais la police s’en apercevra. Inquiets de son état, les policiers l’emmènent à l’hôpital, où il se serait énervé et montré insultant envers le personnel. Les policiers le maîtrisent mais il se rebelle violemment.
Présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Aix le 2 juin, Nasser Mohamed, 28 ans, était jugé pour conduite sans permis, en état d’ivresse, prise du nom d’un tiers et rébellion. La présidente rappelle la dizaine de mentions que compte son casier judiciaire, dont une dernière en 2012 pour des faits similaires.
Le tribunal le condamnera à six mois ferme, sans mandat de dépôt, la peine est donc aménageable. Il a également interdiction de passer le permis de conduire pendant trois mois.
Coup de filet dans des salons de massage chinois à Lyon
Quatre personnes soupçonnées de proxénétisme, dans le cadre d’un réseau de salons de massage chinois, ont été interpellées à Lyon.
Tenus par des gérants de nationalité chinoise, les trois salons visés par les enquêteurs de la sûreté départementale (SD) du Rhône étaient implantés dans le 6e arrondissement de Lyon. Sous couvert de massage, ils offraient des prestations sexuelles tarifées.
Les premières investigations policières ont mis au jour un réseau employant des jeunes femmes asiatiques en situation irrégulière et sans contrat de travail.
Avec six à dix clients par jour, les salons pouvaient dégager un chiffre d’affaires estimé par les policiers, à environ 50.000 euros par mois.
En janvier, cinq personnes de nationalité chinoise avaient été mises en examen à Toulouse pour proxénétisme aggravé et aide au séjour illégal.
Rabie Elasbati alcoolisé refuse de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie
Rabie Elasbati est actuellement détenu. Lorsqu’il ne l’est pas, il habite à Remiremont. Ce jeune homme de 31 ans est incarcéré depuis qu’il a été interpellé un matin de janvier dernier au volant de sa Peugeot 206 à Arches, en direction de Remiremont. Il a tout d’abord refusé de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie. Pris en chasse par la maréchaussée, le conducteur de la Peugeot a éteint les feux de sa voiture et a continué de rouler malgré les signaux sonores et lumineux du véhicule des forces de l’ordre. Il est vrai qu’il affichait un taux d’alcoolémie de 1,26 g/litre de sang.
Seize mentions à son casier depuis jeudi puisque le tribunal a prononcé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme à l’encontre de Rabie Elasbati avec annulation du permis de conduire.
Un Tchétchène avait un pistolet automatique sur lui à la gare de la Part-Dieu
Dimanche en début d’après-midi, un tchétchène de 22 ans a été interpellé à la gare Part-Dieu de Lyon.
Après l’avoir tasé, la police a découvert sur ce ressortissant tchétchène un pistolet automatique, un couteau et un rasoir. La perquisition de son domicile à Villeurbanne a permis de mettre la main sur une Kalachnikov.
La Direction interrégionale de police judiciaire doit désormais déterminer à quoi aurait pu servir cet arsenal. Car l’homme est fiché S et avait trempé dans un réseau de filières de combattants tchétchènes.
L’individu sortira de garde à vue au terme des 96 heures prononcées pour probablement voir un juge…