A chaque révolte, le pouvoir quel qu’il soit essaye de détourner la colère populaire à son avantage. Le mouvement des Gilets jaune ne fait pas exception.
Une des figures emblématiques des Gilets jaunes, Jacqueline Mouraud, s’est lancée dans un projet de parti politique.
La surmédiatisation de l’initiative de l’hypnothérapeute est suspecte, et à raison comme nous allons le voir.
Tour d’abord, elle prétend proposer « une autre alternative aux mouvements traditionnels » tout en se gargarisant du soutien de beaucoup d’élus « sauf des extrêmes » bien entendu !
Ensuite, elle s’oppose au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) alors qu’il s’agit d’une des principales demandes des Gilets. Ce n’est pas tant le fait de s’opposer au RIC qui est problématique, mais c’est la justification de ce choix qui doit nous interpeller. Il est motivé par le refus de soutenir dit-elle « des référendums qui permettent la destitution du gouvernement ».
La dissidente de papier Jacqueline Mouraud, sous couvert d’une posture révolutionnaire se pose donc en garante de l’ordre (plutôt du désordre) établit et des institutions en place, institutions qu’il faut pourtant nécessairement abattre afin d’opérer les changements voulus pas la France des Gilets.
On est à l’opposé d’un Éric Drouet qui en dépit des persécutions de la justice, perquisitions et gardes à vue, maintien le cap de la révolte.
On se réjouira tout de même que le mouvement « Les émergents » que veut lancer Jacqueline Mouraud ne vienne pas polluer la campagne européenne avec une énième liste faussement subversive. La seule opposition sérieuse qui constitue une véritable alternative étant celle que proposent les Nationalistes avec une liste portée par Yvan Benedetti.
Thomas Roger
Ou comment noyauter les GJ !!! Ben voyons, mémère on n’est pas dupe !