La France est en proie à une crise d’identité profonde, laquelle conduit nos compatriotes à s’effrayer légitimement de l’effacement programmé des institutions qui structuraient notre société, et à se préoccuper de la disparition des repères qui forgeaient notre Bien commun : service national, mariage hétérosexuel, fin de vie, modèle familial traditionnel, transmission des savoirs classiques, héritage historique, valeurs liées à l’autorité au mérite, au respect des anciens… Autant de balises qui ont sombré corps et biens.
Cette représentation collective du monde, qui fût celle des Français jusque dans les années soixante-dix, s’est effondrée en quelques décennies sous les coups de boutoir d’une société désincarnée, à la fois matérialiste et multiculturelle.
Le premier de ces deux ressorts doit beaucoup à la société de consommation, qui a largement contribué à détourner les individus de toute dimension spirituelle, à les déraciner de leurs appartenances naturelles et à leur ôter toute volonté de se forger un destin commun.
Le second de ces deux ressorts a partie liée avec l’irruption sur notre sol des communautarismes illégitimes : qu’il s’agisse de celles à orientation sexuelle (LGBT), « sociétaux » (gender, Femen), ils sont tous pour le résultat de conduire à la dissémination et à la fragmentation de notre société.
Mais le premier d’entre ses communautarisme allogènes est bien l’islam, cette religion conquérante et décomplexée qui s’enracine dans le paysage Français depuis quarante ans avec l’apparition anxiogène de mosquées, de centres culturels confessionnels, d’écoles coraniques et de fidèles innombrables qui n’hésitent plus à afficher leur foi, dans leur propos, leurs tenues vestimentaires ou leurs modes de vie.
Cette véritable contre-société, qui s’organise méthodologiquement, silencieusement, dans l’indifférence des pouvoirs publics, suscite d’innombrables motifs d’inquiétudes chez les Français de « souches ». Bien sûr la dictature socialiste au pouvoir ne voit que par la laïcité à la « française », celle qui est censé mettre toutes les religions sur le même niveau, en bannissant leur expression de l’espace public, paraît complètement obsolète pour déjouer ce phénomène de crise identitaire.
Nous devons redéfinir ce principe, en rappelant la prééminence du fait Chrétien dans le débat public, de façon à ce que le vide identitaire actuel installé dans notre société se rappelle comment est née notre nation Française. Car cela fait dix siècles que sa construction à débuter voyant se succéder quarante Rois, celle s’est construite morceau par morceau jusqu’à l’actuelle nation des Français.
François Palaffittes
Clair , précis , et vous parlez d’un communautarisme envahissant à juste titre , mais non de l’autre ,…beaucoup moins visible ( quoique ) , et moins présent en nombre , mais oh combien plus puissant ; puisqu’il chapeaute désormais toutes les instances gouvernementales , économiques , bancaires , médiatiques : c’est bien ce pouvoir judéo-maçonnique apatride qui est aux commandes ! ( les premiers furent les argentiers des seconds , ces derniers ayant cru s’imposer en 200ans puis rattrapés et largement devancés par les premiers qui , avec leurs quelques banques d’outre atlantique internationalisées, ont su inféoder la moitié de la planète et réduire les états à » manger dans leurs mains » .