Déchéance de nationalité pour Boudjellal
Après avoir découpé sa cravate suite à un pari perdu et un match gagné par l’équipe de rugby de Toulon en coupe d’Europe, voilà que Mourad Boudjellal veut que son équipe rejoigne le championnat anglais.
«J’ai écrit pour une prise de contact. Si ce n’est pas possible la saison prochaine, peut-être celle d’après. Pour eux (les Anglais), outre une grande première, ce serait une énorme plus-value. Et je suis sérieux dans ma démarche. Monaco dispute bien le championnat de France de Ligue 1 et personne ne trouve ça incongru.» a-t-il déclaré au journal L’Equipe.
Plus qu’une nouvelle provocation dont il est un habitué, cette demande est révélatrice de l’état d’esprit de cet antiraciste acharné. En autres « faits de guerre », l’homme qui se prétend de gauche, soutient Christian Estrosi dès le 1er tour des dernières élections régionales ; l’année dernière, il refuse un match amical à Béziers après l’élection de Robert Ménard à la tête de la ville. Rien de plus normal donc que cette demande totalement incongrue de la part de ce mondialiste affirmé qui ne doit sa réussite qu’au soutien du système. Au moment où le Front National, en la personne de Jean-Marie Chevallier, régnait sur Toulon, il fut choisi comme bon « beur de service » et son ascension professionnelle dans l’Edition de bandes dessinées favorisée et soutenue.
Cette demande est donc naturelle pour celui qui a fait de Toulon une équipe de mercenaires venus se vendre au plus offrant et qui est un des moteurs de la dérive financière d’un sport qui au haut niveau a perdu tous ses principes fondateurs. Pour lui, Toulon n’est pas le vieux port français, siège de la Royale et théâtre de grandes périodes et gestes de notre histoire, mais une simple ville dans un monde sans frontières. Puisqu’il considère que le fait d’être Français ne comporte aucun devoir et que l’on peut donc s’affilier à un championnat étranger pour de simples motivations financières, nous pensons que la déchéance de nationalité, tant d’actualité en ce moment, s’impose pour cet apatride de fait.
Pierre Driancourt