Un rapport réalisé par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée – dite – nationale, mêlant immigrationnistes de gauche comme de droite, préconise d’accueillir encore plus massivement les « étudiants » algériens dans les universités françaises.
Dans un texte saisissant d’aveuglement, les huit députés chargés de ce rapport, dirigés par l’UMP Axel Poniatowski, écrivent :
« La France et l’Algérie ne peuvent se tourner le dos. Leurs destins sont entremêlés et cette situation exceptionnelle appelle, dans bien des domaines, des solutions concertées, et donc une coopération étroite et concertée [sic]. […] Accroître la présence algérienne dans les universités françaises est une nécessité [sic]. »
Comme si les émeutes ethniques n’existaient pas en France, largement conduite par des immigrés algériens pour lesquels la France est une ennemie mortelle qu’il faut envahir, souiller, occuper, détruire, comme si la France manquait d’étudiants, comme si les gouvernements algériens avaient montré leur bonne volonté vis-à-vis de la France, des Français d’Algérie disparus, comme si nous étions en 1973…
Cette proposition, portée par plusieurs députés de l’UMP, dont les membres de la mission « Algérie » de la commission des Affaires étrangères, Jean-Claude Guibal et Jean-Luc Reitzer, député respectivement des Alpes-Maritimes et d’Alsace, éclaire d’un jour nouveau les propos récents de Jean-François Copé réclamant une réforme de la politique d’immigration :
« Aujourd’hui, la France est en crise et les flux d’immigration se sont multipliés. Nous sommes passés d’une immigration de travail à une immigration familiale ou sociale et l’intégration est en panne. Nous avons changé d’époque, il faut donc changer radicalement de politique d’immigration. Il faut l’adapter au 21ème siècle, comme tous les grands pays modernes. »
peut-on lire sur le site de l’UMP. Il faut comprendre que la solution pour le parti libéral est une plus grande ouverture des frontières et le renforcement des maux qui détruisent l’identité française.
Les députés UMP, et leurs homologues du Parti socialiste, invitent non seulement à faciliter l’octroi de visas de circulation aux Algériens, alors même que cette population forme déjà la 3e communauté « étudiante » étrangère en France (derrière le Maroc et la Chine), mais encore à instaurer un système de bourse à destination spécifiquement des Algériens.
Cet argent, qui serait géré par un Office franco-algérien de la jeunesse que les députés de l’UMPS appellent de leurs vœux, serait donc dépensé au détriment des étudiants français dans une logique claire de préférence anti-nationale.
La diffusion de ce rapport apparaît comme une provocation, intervenant non seulement dans un contexte budgétaire extrêmement difficile, mais encore dans une période de déstabilisation générale des pays du Maghreb dont la France a déjà subi les soubresauts par le passé, et alors, surtout, que les Algériens présents en France se font chaque jour plus « sûrs d’eux-mêmes et dominateurs ».