On pourrait penser qu’il s’agit là d’une plaisanterie, mais ce n’est pas le cas ! S’inscrivant dans un contexte de restriction de la liberté d’expression, notamment avec la liberticide loi Avia, des activistes de la cause LGBT ont vu leur comptes Facebook ou Twitter être frappés par la censure.
Tout d’abord, précisons une chose : il n’est pas question de prendre la défense d’un lobby que nous, nationalistes, combattons sans relâche. Il va de soi que si des tweets ou des posts pro-LGBT sont frappés par la censure, les discours critiques envers l’immigration-invasion, le multiculturalisme ou encore certaines communautés seront encore plus durement réprimés. Cependant, cette affaire est révélatrice du recul de la liberté d’expression et de la tyrannie de la bien-pensance dans notre pays.
Parmi les personnes censurées, on retrouve Gwen Fauchois, figure incontournable de l’homosexualisme militant, ancienne vice-présidente d’Act Up, association engagée dans la lutte contre le SIDA (dont le fondateur, Larry Kramer, est décédé ce mercredi 27 mai). Son compte Twitter a été suspendu du 25 au 26 mai.
Voici les tweets incriminés :
Autre exemple : Fred Bladou, militant de AIDES (autre association de lutte contre le sida), a été interdit de publier ou de commenter sur Facebook pendant trois jours. Cet individu a eu la mauvaise idée d’ajouter sur sa photo de profil, via un filtre, la phrase suivante : « C’est pas la loi Avia qui me rendra moins PD ». Ce ne sont là que deux cas parmi tant d’autres, car en l’espace d’une semaine, plus d’une quinzaine de comptes tenus par des militants LGBT ont subis le même sort.
Quel est le point commun entre ces deux cas ? L’emploi du mot « pédé ». Venant d’homosexuels militants, cela peut sembler paradoxal. Pourtant, cela fait longtemps que ces derniers utilisent abondamment ce mot, il en va de même pour le terme « gouine », il s’agit d’une « réappropriation de l’injure et du stigmate », selon Fred Bladou. Mais Facebook et Twitter n’en ont cure, puisqu’ils considèrent l’usage du terme « pédé » comme faisant partie d’un discours haineux.
Nous voilà donc au cœur du problème : peu importe qui prononce le mot « pédé », il faut lutter contre la haine, tout comme l’exige la loi Avia. Cette loi, portée par une africaine elle-même connue pour être particulièrement haineuse (on pense à la morsure sur un chauffeur de taxi, aux accusations d’insultes racistes et d’harcèlement envers ses proches collaborateurs), est digne du roman de Georges Orwell, 1984. Tout doit être lisse, aseptisé, bref, toute forme d’opposition est condamnée à être muselée. Cette lutte contre la haine est totale et totalitaire. Aucune place pour la nuance, la réflexion ni même la simple remise en contexte. Cela a pour conséquence de mettre en lumière un certain nombre d’incohérences :
- Si l’emploi du mot « pédé » est immédiatement puni, le mot « gouine » n’est pas concerné par la censure. Ces mots ayant grosso modo la même signification, pourquoi ne pas les censurer tous les deux ?
- Avant même que la loi Avia ait été définitivement adoptée par l’Assemblée dite nationale le 13 mai 2020, plusieurs organisations mondialistes tels que la Ligue des Droits de l’Homme ou l’Inter-LGBT avaient fait part de leurs inquiétudes concernant les effets potentiellement néfastes de la loi. Leur principale crainte étant une violation de la liberté d’expression. Sans surprise, il s’avère que cette crainte était justifiée.
- La censure est impitoyablement appliquée, alors que la loi Avia n’est pas encore entrée en vigueur !
- La censure dont ont été victimes Gwen Fauchois et Fred Bladou n’est pas due à leurs engagements politiques, qui ne représentent de fait aucun danger pour le système. Ce n’est pas le fond qui est mis en cause, mais juste l’emploi d’un mot ! Cela montre les limites de la loi Avia : la censure est appliquée de façon systématique et sans aucune logique !
Il est évident que cette subite vague de répression n’est pas due au hasard, elle intervient dans un contexte bien précis. Jamais il n’y a eu autant d’opposition à un système qui s’effondre lentement mais surement. Prêt à tout pour survivre, celui-ci redouble de violence. C’est ainsi que des laquais du mondialisme, à la tête des réseaux sociaux, font preuve d’un zèle extrême. Ce à quoi nous assistons est un avant-goût de notre futur. La loi Avia déléguera le pouvoir de choisir ce que l’on a le droit de dire ou non à des groupes d’intérêts particuliers.
Nous autres nationalistes, qui sommes régulièrement confrontés à la censure, savons mieux que quiconque vers quel type de société nous nous dirigeons. Nous devons nous préparer à entrer dans un nouveau monde, un monde orwellien.
T.T.