Sommaire :
Actualité nationaliste en France
- Prison, censure et asphyxie financière : ensemble, continuons! – Vincent Reynouard
- Compte-rendu du colloque de Jeune Nation le 6 novembre à Toulouse « Mémoire des luttes anticommunistes : au temps des chemises »
France
- Najib Nigazaz, 15 ans de prison pour un meurtre à Léran
- Yanis Gacem condamné deux fois en une semaine pour vol et cambriolage
- Laroussi Oueslati, prison requise contre l’ex-président d’université
- Abdelkrim Ninisse, 3 ans ferme pour avoir tiré des coups de feu
- A peine arrivé, un envahisseur sème la zizanie et agresse des policiers
- Samir Idir et Kamel condamnés pour trafic de stupéfiants à Epinal
- Le récidiviste Fethallah Moussaoui condamné pour violences sur des policiers
- Sofian Hamane, braque un magasin avant d’aller au casino pour jouer
- Hamid Hakkar, meurtrier en cavale arrêté à Malaga
- Total va décrocher un projet gazier de 5,42 milliards d’euros avec l’Iran
- Florian Philippot est-il « le fils caché de Michou et d’Amanda Lear » ?
Etranger
Europe
- Albanie : béatification de 38 martyrs de la foi et condamnation des persécutions communistes
- Invasion migratoire : les envahisseurs réintroduisent en Europe des maladies disparues
- Belgique : révélations du seul terroriste survivant des attentats de Bruxelles
- Danemark : l’envahisseur syrien tue sa femme et ses deux filles et les cache dans un congélateur
- Suisse : poursuites contre le père qui a agressé le violeur de sa fille
- Allemagne : l’auberge ne reçoit pas les clients israéliens
Monde
- Indonésie : manifestation islamiste monstre contre le gouverneur catholique de Jakarta
- États-Unis : scandaleux revirement du FBI qui blanchit à nouveau Hillary Clinton
Vidéo
- La bien-pensance a-t-elle eu la peau de François Rollin ?
Nouveauté littéraire
- On attendra Victoire – Arnaud Bordes
Ephéméride nationaliste
- 7 novembre 1918 : naissance du Général Paul Aussaresses
- 8 novembre 1857 : naissance de Alexandru C. Cuza
- 8 novembre 1949 : mort du Père Cyriel Verschaeve (biographie)
Agenda
- Paris : IIème Haut Conseil du Parti Nationaliste Français – 12 novembre – 13 novembre
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Actualité nationaliste en France
Compte-rendu du colloque de Jeune Nation le 6 novembre à Toulouse
« Mémoire des luttes anticommunistes : au temps des chemises »
En ce dimanche 6 novembre de nombreux Toulousains et amis venus parfois de loin (puisque certains avaient fait le déplacement depuis Perpignan, Pau, Lyon ou même Paris), ont répondu présents à l’appel de Jeune Nation pour rendre hommage à la mémoire de ceux tombés dans la lutte intransigeante contre le communisme, c’est à dire les combattants de la grande fraternité nationaliste européenne.
Après un buffet enraciné dans la tradition gastronomique du Sud-Ouest, notre ami et avocat maître Bonneau a présenté aux participants l’actualité et l’enjeu de ce colloque. En cette année anniversaire des 80 ans du soulèvement nationaliste espagnol contre la « république des rouges » en 1936 et à l’approche des commémorations, l’année prochaine, de la Révolution russe d’Octobre 1917, Jeune Nation se devait de rappeler aux petits « brigadistes » d’aujourd’hui que, comme nos aînés en chemise brune, noire, bleue ou verte, nous ne leur laisserons pas non plus le champ libre !
Ainsi, notre premier orateur fut notre camarade espagnol Jose Ignacio Irusta, chef territorial Nord de La Phalange, venu d’outre-Pyrénées, nous entretenir de la lutte anticommuniste sous la chemise bleue. Il retraça l’histoire du mouvement fondé par José Antonio, Onesimo Redondo et Ledesma Ramos dont la contribution au soulèvement franquiste fut essentielle pour déjouer la tentative d’instaurer une « république des soviets » à Madrid dans les années 1936-1939. Puis il rappela les principes intangibles et fondamentaux du nationalisme espagnol qui s’oppose radicalement à tout libéralisme et à son avatar monstrueux le communisme.
Lui a succédé un ami roumain, représentant du Mouvement légionnaire, venu faire découvrir aux participants l’histoire des luttes menées par Corneliu Codreanu et les siens sous la chemise verte. Il nous fit revivre l’épopée de la Légion de l’Archange Saint-Michel et de la Garde de Fer dont le chef, Corneliu Codreanu, et les hommes firent le choix de l’engagement traditionnaliste légionnaire jusqu’au martyre ! Une fidélité irrévocable qui conduisit ainsi un certain nombre des légionnaires à lutter contre l’envahisseur soviétique longtemps après que soit tombé sur l’Europe le rideau de fer et dont le dernier combattant héroïque fut contraint de rendre les armes en 1976 !
Enfin il revenait à Yvan Benedetti de clore cette après-midi, en rappelant notamment qu’en France le mouvement Jeune Nation, ancêtre du journal dont il est le directeur, a été fondé entre autres autour des luttes anticommunistes de l’après-guerre, dans la fidélité aux engagements de ses aînés sous la chemise bleu, et au cours desquelles la famille Sidos s’est particulièrement illustrée, payant le prix du sang ! Il rappela le militantisme sans concession des ces nationalistes qui n’hésitaient pas à intercepter de façon musclée et à incendier une camionnette de livraison du journal L’Humanité en 1954 ou à donner l’assaut au siège du Parti communiste « français » à Paris en 1956 pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie.
Et cette belle journée d’hommage à tous les combattants nationalistes des luttes anticommunistes menées en Europe de Madrid à Bucarest, fut conclue par un chant de fidélité rappelant notre devoir : « Vers l’avenir, fidèle au passé » !
Prison, censure et asphyxie financière : ensemble, continuons! – Vincent Reynouard
Dans ce court éditorial, Vincent Reynouard annonce sa condamnation à 5 mois de prison ferme prononcée le 4 novembre 2016. Il explique comment, non contents de vouloir le faire incarcérer, ses adversaires tentent de l’asphyxier financièrement : son ami flamand Siegfried Verbeke qui avait accepté de lui venir en aide en récoltant les dons sur son compte bancaire est à son tour poursuivi par la Justice française. On lui reproche de collecter des fonds pour que Vincent puisse payer ses amendes (alors qu’il s’agit de dons pour l’aider à survivre).
En réponse à cette répression, Vincent lance le « Courrier des Amis de Vincent Reynouard ». En vous y abonnant, vous l’aiderez à poursuivre son oeuvre.
– Pour consulter gratuitement le premier numéro : http://sansconcessiontv.org/phdnm/wp-…
– Pour s’abonner au « Courrier des Amis… » : http://sansconcessiontv.org/catalogue…
https://www.youtube.com/watch?v=hzsuam2j3xg
France
Najib Nigazaz, 15 ans de prison pour un meurtre à Léran
Pierre Bernard, l’avocat général, a requis la même peine qu’en première instance : 18 ans de réclusion.
La cour d’assises d’appel de Toulouse vient de rendre sa décision. Najib Nigazaz a de nouveau été reconnu coupable de l’homicide volontaire de Pierre Riche, le 18 septembre 2011 à Léran. L’avocat général, Pierre Bernard, a ainsi suivi celui de Foix qui avait en première instance requis 18 ans de réclusion. Et comme lors des assises de l’Ariège en 2014, la cour a condamné Najib Nigazaz à 15 ans de prison. Estimant que « la peur ne donne pas le droit de disjoncter ou de ne pas réfléchir »…
Yanis Gacem condamné deux fois en une semaine pour vol et cambriolage
Cette fois-ci, le « jeune stéphanois » de papier n’a pu échapper à la prison ferme : 18 mois. Quatre jours après avoir été condamné, il a commis un vol par effraction.
« On vous a laissé une grosse chance mercredi dernier. Et vous êtes là une semaine après… » C’est l’entame, désabusée, du président Roland Cuer. Il faut dire que le prévenu, Yanis Gacem, a été condamné le 26 octobre à six mois de prison pour un vol dans une boulangerie. Mais le tribunal avait renoncé au mandat de dépôt immédiat laissant un joker au jeune homme. « Vous êtes passé à deux doigts d’un aller direct à La Talaudière. La prochaine fois, vous irez et pour des durées longues. » Pas loupé !
Yanis Gacem a trouvé le moyen, cette fin de semaine derniere, de pénétrer par effraction dans le commerce stéphanois, Autour de bébé.
Après avoir fracturé la porte d’entrée, il y a trouvé « quelques misérables pièces de monnaie ». Repéré par des voisins, identifiés grâce à la vidéo, le jeune homme, tout comme ses deux complices mineurs ont rapidement été appréhendés. Retour à la case tribunal, en comparution immédiate qui plus est.
Un retour d’autant plus périlleux que Yanis est en état de récidive (suite à une condamnation du mois de juin dernier) et qu’il est attendu au tribunal correctionnel le 15 février 2017 pour des « violences en réunion » !
L’audience n’a permis d’apporter aucun élément sur sa personnalité et cette avalanche de délits. On a simplement appris qu’il reconnaissait les faits. Il a préféré se taire ensuite.
Le procureur Tristan Boffard a livré un autre son de cloche : « Il se fiche éperdument de la sanction, de la justice. Difficile de lui trouver des circonstances atténuantes. »
Il a été suivi dans ses réquisitions par le tribunal. Le prévenu a écopé d’une peine de dix-huit mois de prison ferme. Il est parti immédiatement pour la maison d’arrêt.
Laroussi Oueslati, prison requise contre l’ex-président d’université
Trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, ont été requis en appel contre lui, mercredi 2 novembre à Aix-en-Provence, dans une affaire de trafic d’inscriptions massives d’étudiants chinois à la rentrée universitaire 2008-2009. Il avait été condamné en février en première instance à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour corruption passive, détournement de fonds publics et faux.
L’affaire avait commencé à la fin de 2008 quand un maître de conférences avait porté plainte pour un « éventuel trafic de diplômes au profit d’étudiants chinois » à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université. Peu après, une enseignante avait fait l’objet d’une tentative de corruption par courriel, puis c’est au directeur de l’IAE qu’on avait proposé 100 000 euros s’il aidait des étudiants chinois maîtrisant mal le français à réussir leurs examens.
Durant l’enquête, plusieurs témoignages ont fait état « d’une augmentation exponentielle des étudiants chinois ne maîtrisant pas le français ». Certains évoquaient des contreparties : 1 000 euros au président d’université et 2 000 euros pour les tenants de la filière chinoise.
Dans ses réquisitions, l’avocat général Pierre-Jean Gaury a insisté sur « la mainmise, sur l’ensemble de l’université » exercée par M. Oueslati, qui « tenait l’ensemble des rouages, qu’il avait confisqués pour l’ensemble des prises de décision ». Il a donné en exemple la commission centrale de validation des diplômes, créée par M. Oueslati, destinée à examiner les candidatures des étudiants, « qui ne s’est jamais réunie, n’a jamais produit le moindre procès-verbal ». Le « système, centralisé, ne fonctionnait que sur la simple volonté de M. Oueslati » et « on sait qu’il a demandé des avantages », qu’ils soient financiers, en nature ou de nature sexuelle, a lancé le magistrat, ajoutant, sur ce dernier point, que « de ce côté-là M. Oueslati était particulièrement actif ».
Considérant que « les faits de corruption passive sont caractérisés », Pierre-Jean Gaury a demandé des peines identiques à celles requises par le procureur de la République en première instance, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Alors que M. Oueslati avait été révoqué de ses fonctions en 2009, « il n’a définitivement pas sa place dans la fonction publique », a estimé l’avocat général, demandant une interdiction d’exercer une fonction publique durant cinq ans et 30 000 euros d’amende.
La cour rendra son arrêt le 14 décembre.
Abdelkrim Ninisse, 3 ans ferme pour avoir tiré des coups de feu
Clermont-Ferrand : trois ans ferme pour l’homme qui a fait feu devant une boîte de nuit
Dans sa fuite en voiture, juste après les faits, le 6 octobre, il avait traversé Clermont-Ferrand à très vive allure, poursuivi par les policiers.
Le 6 octobre, donc, le prévenu est arrivé devant le Middle Night, rue Ramond, à Clermont-Ferrand. Mais l’ami d’un vigile l’a repoussé dans sa voiture.
Âgé de 47 ans, Abdelkrim Ninisse s’éloigne de quelques mètres, s’arrête, descend, prend dans son coffre un pistolet de calibre 7,65 et fait feu à trois reprises. « J’ai tiré en l’air », souligne-t-il.
Une balle, pourtant, va se ficher dans un poteau en bois, à 1,30 mètre de hauteur, « à hauteur d’homme », pour le président. Très alcoolisé, il remonte dans sa Mercedes et est immédiatement pris en chasse par une patrouille de police, qui a entendu les détonations.
S’en suit une impressionnante course-poursuite au cours de laquelle Abdelkrim Ninisse traverse Clermont-Ferrand « à tombeau ouvert », grillant les feux rouges et empruntant les voies de tram.
« Le prévenu est une bombe à retardement. Il est incapable de se contrôler. Il raconte n’importe quoi », s’insurge le parquet.
Relevant la « grande dangerosité » du prévenu, le tribunal a prononcé à son encontre une peine de trois ans de prison ferme et d’une autre année assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve. Avec, naturellement, le maintien en détention.
A peine arrivé, un envahisseur sème la zizanie et agresse des policiers
Limoges : un réfugié politique condamné à 4 mois de prison avec sursis
Ce tchadien de 28 ans qui a connu la guerre civile dans son pays et la jungle de Calais a mal réagi face à la police en début de semaine. Il a été jugé en comparution immédiate pour s’expliquer sur cette interpellation houleuse après une soirée très alcoolisée.
L’air hagard, presque résigné, le jeune homme s’exprime calmement par l’intermédiaire de son traducteur. Il est arrivé à Limoges la semaine dernière, suite à l’évacuation de la jungle de Calais. Et ce soir là, après avoir bu des bières dans un bar de la place de la cité, il se perd en voulant rentrer dans son centre d’accueil situé dans les locaux de l’AFPA Babylone à Limoges. A ce moment les versions divergent. A-t-il été agressé ou est-ce lui qui a commencé en jetant un banc sur une voiture ? En tout cas une patrouille de police arrive mais le maîtrise difficilement car l’homme se débat violemment.
« Je n’ai pas compris qu’ils étaient policiers » dit-il à la barre du tribunal correctionnel de Limoges. « Il a été torturé quand il était au Tchad » précise son avocate, maître Audrey Pascal. Elle parle « d’instinct de survie », y compris une fois arrivé au commissariat où il profère des insultes et tente de mettre un coup de tête à un agent. L’alcool n’a sans doute pas aidé. Le médecin qui l’examine en garde à vue parle d’intoxication éthylique aiguë.
L’homme refuse aussi de coopérer avec les enquêteurs pour le test d’alcoolémie, le relevé de ses empreintes et la prise de sa photo. « Vous avez le statut de réfugié politique, ça vous donne des droits mais vous devez aussi respecter la loi » assène la procureur qui requiert quatre mois de prison ferme.
Le tribunal opte finalement pour quatre mois avec sursis à l’encontre de ce tchadien qui promet de ne pas recommencer et qui veut reprendre des études pour être électricien.
Samir Idir et Kamel condamnés pour trafic de stupéfiants à Epinal
Vosges : deux frères condamnés pour trafic de stupéfiants
Deux frères ont été jugés mercredi devant le tribunal correctionnel d’Epinal en comparution immédiate. Depuis lundi, ils étaient en détention provisoire à la maison d’arrêt spinalienne.
Tout est parti d’un contrôle de gendarmerie effectué le vendredi d’avant, place de Verdun à Rambervillers. Samir Idir, 36 ans, originaire de la région parisienne mais demeurant à Epinal depuis décembre dernier, était passager de la Fiat Punto lui appartenant (il n’a pas le permis de conduire). Le chien spécialiste dans la recherche de stupéfiants « marque » sous le tapis, côté passager. Là où est dissimulée une poche contenant près de 100 g de cannabis. « Je ne savais pas qu’il y avait ça dans la voiture », affirme le mis en cause qui avoue fumer du cannabis « depuis plusieurs années ». Dans le véhicule, les gendarmes découvrent encore 170 euros en numéraire et deux téléphones portables.
Le lendemain, une perquisition a lieu au domicile d’Epinal de Samir Idir. Là, se trouve son frère Kamel, 28 ans, demeurant à Châtenay-Malabry (92). Dans le buffet de la cuisine une autre quantité de cannabis est saisie (environ 100 g). « Vous avez rapporté ces stupéfiants de la région parisienne ? », interroge la présidente Monique Thomas. « Non, je les ai achetés à Nancy pour ma consommation et celle de mon frère. Je ne fais pas de trafic. Je consomme c’est tout », soutient le plus jeune des deux.
Les frères, plusieurs fois condamnés par les tribunaux, perçoivent le RSA (Revenu de solidarité active). Samir Idir vit dans une maison louée 770 euros. « Elle l’est par ma sœur qui vit à Paris. Chaque mois, elle vient à Epinal payer le loyer ». En tout, cinq téléphones ont été saisis : « Ils ne fonctionnent pas. » Deux balances de précision ont également été trouvées par les gendarmes : « Ce doit être les anciens locataires qui les ont laissées là. » L’aîné a la réplique facile et trouve un subterfuge à chaque observation. « Vous croyez que vous allez nous faire croire ça ? », lance le procureur Etienne Manteaux qui réclame 24 mois de prison pour l’aîné et 10 pour le cadet
Les juges ont décidé que les deux frères resteraient en prison. Samir Idir a été condamné à 20 mois de prison. Son frère Kamel a écopé de 10 mois d’emprisonnement. Le tribunal a également prononcé la confiscation de tous les scellés et du véhicule.
Le récidiviste Fethallah Moussaoui condamné pour violences sur des policiers
Reconnu hier coupable de « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique », en l’occurrence deux policiers berruyers, Fethallah Moussaoui, 31 ans, a été condamné à six mois de prison ferme.
Le 13 juillet 2015, dans le quartier de La Chancellerie, une patrouille de police, assistant à ce qui ressemble fort à une transaction de stupéfiants, tente de contrôler l’un des deux acteurs, M. Moussaoui. Qui le prend de très haut, se rebelle, injurie les policiers en des termes impubliables ici et en vient aux mains. Jetés à terre, les policiers – un homme et une femme – essuient une avalanche de coups. L’homme se verra prescrire dix jours d’ITT.
À la barre, Fethallah réfute tout, ou presque. Ce que la patrouille a pris pour de la drogue, « c’était du pain pour ma mère ». « J’ai agrippé le policier au bras pour ne pas tomber vu que j’étais molesté, c’est ce qui l’a entraîné au sol. Et j’ai injurié personne ! »
Plus que les témoignages et l’enquête, c’est son casier qui enfonce Fethallah. Huit mentions, notamment pour… violences, rébellion, outrage. « Et là, ce ne sont pas des broutilles, s’indigne le substitut du procureur. Comportement inadmissible : ça vaut six mois ferme ! »
C’est la décision du tribunal.
Sofian Hamane, braque un magasin avant d’aller au casino pour jouer
Il avait braqué le magasin Noz avant d’aller jouer au casino de Luxeuil : quatre ans de prison ferme Haut du formulaire
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Le 13 janvier dernier, vers 18 h 30, trois individus, le visage dissimulé par une cagoule, font irruption dans le magasin de déstockage Noz, rue Louis-Pergaud à Luxeuil-les-Bains. Le premier prend position à l’entrée pour faire le guet. Le deuxième se dirige vers la caisse principale en brandissant une bombe lacrymogène pour se faire remettre la recette par l’employée terrorisée. Le troisième prend en otage une autre salariée. Sous la menace d’une arme, elle est forcée de l’accompagner au fond de la surface de discount, dans une pièce où se situe un coffre, vidé de son contenu numéraire. « J’avais l’impression qu’il connaissait les lieux », a expliqué la victime dans sa déposition. L’individu était effectivement parfaitement renseigné par une source qui avait effectué un stage au sein de la surface de discount.
Les trois hommes prennent la fuite à pied, en semant les indices au sol. Une paire de gants, un couteau et le pistolet à grenailles, jeté dans un buisson contre le grillage d’une propriété, ont ainsi permis aux gendarmes de retracer le trajet des auteurs du hold-up, finalement confondus par des caméras de vidéosurveillance placées à un carrefour.
Les deux mineurs ont été condamnés le 3 octobre par le tribunal pour enfants : l’un, né en 1999, à deux ans de prison avec sursis ; l’autre, né en 2000, à une mise sous protection judiciaire pendant deux ans.
En détention provisoire depuis le 2 mars, le dernier membre du trio, Sofian Hamane, comparaissait ce jeudi devant le tribunal de Vesoul, devant lequel il a expliqué être passé à l’acte pour rembourser une dette de 1.000 €. Mais porté par son addiction, profitant de sa présence dans la cité thermale, était allé dépenser une partie de son butin au casino.
Sofian Hamane a été condamné à cinq ans de prison, dont quatre prononcés ferme.
Les trois complices devront verser, solidairement, 5.000 € à chacune des deux victimes au titre du préjudice moral subi.
Hamid Hakkar, meurtrier en cavale arrêté à Malaga
Un présumé caïd français du trafic de drogue, évadé en 2013 d’une prison de France où il était détenu pour meurtre, a été arrêté en Espagne alors qu’il était déguisé en diable pour Halloween, a annoncé la police espagnole vendredi. Il s’agit d’Hamid Hakkar, il a été interpellé le 31 octobre.
Dans un communiqué, la police espagnole a présenté cet homme de 47 ans comme «l’un des délinquants les plus recherchés en France, pour homicide, trafic de drogues et blanchiment de capitaux». Ce « Français » de papier «dangereux» se cachait dans la province de Malaga où il était le «chef d’un groupe de tueurs à gages au service des organisations de trafic de drogue», selon les enquêteurs espagnols. Il a été arrêté, en même temps que deux complices espagnols, sur un quai du port de Malaga où était organisée une fête d’Halloween. Il «s’était déguisé en diable pour se cacher parmi les participants à la fête», selon la police, qui a publié la photo du masque rouge, de la perruque et de la cape qu’il portait.
En novembre 2013, Hamid Hakkar -dit «Julio»– ne s’était pas présenté au centre pénitentiaire d’Annoeullin (Nord), où il devait rentrer après une permission de sortie. Il purgeait une condamnation à 15 ans de réclusion criminelle, prononcée en 2005, pour le meurtre d’un petit trafiquant de drogue. Figure du grand banditisme, Hamid Hakkar est connu pour être un ami du braqueur italien Antonio Ferrara. Il a d’ailleurs été condamné en 2010 à deux ans de prison pour complicité dans une spectaculaire évasion de Ferrara, auquel il avait fourni de faux papiers. Membre d’une fratrie de caïds présumés de la région parisienne, Hamid Hakkar est lui-même un habitué des évasions.
Il avait été arrêté à l’été 2003 alors qu’il était en cavale depuis sa fuite en 1998 d’une prison de la région parisienne : pour sortir, il avait pris la place d’un homme qui s’était présenté au parloir pour lui rendre visite. Et c’est dans un bar de Paris qu’il avait été repris en compagnie d’Antonio Ferrara.
En Espagne, l’enquête ayant abouti à son arrestation a débuté par la découverte dans un appartement de Malaga de ce que la police présente comme un «kit du tueur à gages» : huit téléphones portables, 5 000 euros, de faux papiers, des munitions, deux armes à feu et un silencieux.
Total va décrocher un projet gazier de 5,42 milliards d’euros avec l’Iran
L’Iran et le géant français vont signer mardi un accord de principe pour le développement d’un important champ gazier situé dans le Golfe.
L’Iran et la compagnie française Total vont signer aujourd’hui un accord de principe pour le développement d’un important champ gazier situé dans le Golfe, concernant le développement de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud, d’un montant de 5,42 milliards d’euros.
Les compagnies pétrolières internationales avaient jusqu’à la mi-novembre pour postuler aux appels d’offres sur 50 projets pétroliers et gaziers.
Le Français Total était sur les rangs, comme le Néerlandais Shell, l’Italien Eni, mais aussi des compagnies asiatiques et… les entreprises des Gardiens de la Révolution, qui se sont invitées fin octobre autour de la table. Les conglomérats iraniens, aux mains de l’élite religieuse, exigeaient d’être associés au processus. « C’est une honte de confier aux compagnies étrangères le contrôle des nouveaux projets pétroliers » avait estimé un ex-commandant de la révolution
En fait, les compagnies étrangères sont les seules à disposer à la fois de la technologie et des fonds nécessaires au développement des grands gisements…
Total, entreprise pétrolière et gazière française privée, fait partie des « supermajors », c’est-à-dire des six plus grosses entreprises du secteur à l’échelle mondiale, avec ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et ConocoPhillips. C’était la première entreprise française en termes de chiffre d’affaires en 2014.
Florian Philippot est-il « le fils caché de Michou et d’Amanda Lear » ?
Le responsable de la 5e circonscription des Français de l’étranger, Ludovic Lemoues, à poste lundi un tweet donne son point de vue sur le supposé lien familial existant entre Florian Philippot et Ste Jehanne d’Arc. Il écrit :
Jeanne d’Arc va se retourner dans sa tombe ! Moi je pencherais plutôt pour le fils caché de Michou et d’Amanda Lear…
Ludovic Lemoues réagissait ainsi à l’information selon laquelle le vice-président du FN serait un lointain neveu de la Pucelle d’Orléans. Dans son livre Le dico des politiques (éd. L’Archipel) Jean-Louis Beaucarnot dresse ainsi l’arbre généalogique de « l’élue frontiste ». Philippot descendrait peut-être « de Louis VI le Gros et d’une famille Macquart (descendante de Philippe Macquart et de sa femme, Jeanne du Lys, propre nièce de Jeanne d’Arc, dont il est l’arrière-petit neveu) ».
Honneur à ce responsable du FN qui a le courage de se moquer et de dénoncer ouvertement les vices du numéro 2 de son parti !
Etranger
Europe
Albanie : béatification de 38 martyrs de la foi et condamnation des persécutions communistes
Environ 10 000 catholiques et 6 cardinaux étaient attendus à une messe dans la ville de Shkodra, au Nord de l’Albanie, pour la béatification de victimes du régime communiste. Ainsi samedi 5 novembre à la cathédrale Saint-Étienne de Shköder, 38 catholiques tués pour leur foi sous le régime communiste albanais ont été béatifiés dans ce qui a été sans doute le plus grand événement catholique albanais jamais organisé. La messe à laquelle ont finalement assisté 20 000 fidèles (le double du nombre prévu), a été célébrée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints au Vatican. Cinq autres cardinaux ont participé également à la cérémonie, ainsi que d’autres personnalités importantes des Églises catholiques de toute l’Europe. Cette cérémonie marque l’achèvement du processus de six ans en vue de la béatification, et le 5 novembre sera désormais fêté en Albanie comme « Journée des martyrs ».
« Le génocide religieux de la dictature communiste a pris leur vie mais il ne pourra jamais tuer leur dignité, leur foi, leur esprit et leur sens du pardon, leur croyance, leur résistance, leur fraternité et miséricorde »
En 1967, toutes les pratiques religieuses avaient été officiellement interdites dans le pays et la constitution avait été changé pour y inscrire que l’Albanie était « le premier état athée dans le monde ». Néanmoins, avant cette date les représentants de toutes les religions y étaient déjà chassés, persécutés et tués.
Les victimes étaient l’archevêque Vincens Prenushi et 37 autres clercs, religieuses et laïques qui ont été exécutés ou sont morts en prison entre 1944 et 1969, lorsque le régime communiste d’Enver Hoxha a interdit toutes les religions et persécuté ceux qui n’ont pas abandonné leurs croyances. L’Église albanaise avait soumis une liste de 40 martyrs en 2010, demandant leur béatification, puisque leur mort est le résultat de la « haine de la foi ». La plupart étaient donc des prêtres catholiques, mais il se trouvait aussi parmi les noms celui de Maria Tuzi, une religieuse novice décédée en 1950, alors âgée d’une vingtaine d’années, du fait des tortures qui lui ont été infligées.
Le jeudi précédant la béatification des martyrs, le Parlement albanais a également adopté une résolution condamnant les crimes du régime communiste contre les religieux et les persécutions pour le motif de la foi.
Depuis la chute du communisme, un réveil religieux a été observé notamment parmi les catholiques qui se sont révélés représenté environ 10 % de la population au recensement de 2011, ce qui en fait la deuxième communauté religieuse en Albanie. La première religion du pays reste l’islam avec 58 % cent des Albanais qui se déclarent musulmans.
Invasion migratoire : les envahisseurs réintroduisent en Europe des maladies disparues
Quel rapport entre VIH, tuberculose, gale, rougeole, typhoïde, choléra ou dysenterie ? Ce sont des maladies que l’on pensait disparues en Europe, avec une multitude d’autres maladies infectieuses ou parasitaires, et qui font leur grand retour sur le continent. Un congrès d’experts et chercheurs en microbiologie au mois d’avril dernier avait même tiré la sonnette d’alarme, attribuant le phénomène à l’afflux d’envahisseurs qui véhiculent bactéries et virus à travers les frontières. En effet, les clandestins ont plus de chances d’être porteurs de ces maladies graves, du fait des conditions sordides qui règnent dans les camps de réfugiés en Afrique et au Moyen-Orient. Durant leur voyage vers l’Europe, ils vivent également dans une grande promiscuité et dans des conditions d’hygiène déplorables, le contexte idéal à la propagation d’infections et de maladies.
Les épidémiologistes s’inquiètent par exemple de la diffusion de salmonelles résistantes aux antibiotiques. Ainsi, les médecins de l’hôpital universitaire de Bâle ont indiqué que les patients dans un centre de réfugiés suisse étaient dix fois plus susceptibles d’être porteurs de bactéries de SARM que la population générale.
« Nous recommandons que les établissements de santé publique conservent et intensifient les programmes de dépistage et mettent les précautions et les procédures appropriées en place pour protéger le plus efficacement possible les migrants et les populations nationales des pays d’accueil », a insisté le directeur d’une conférence de la Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses.
Les « populations d’accueil » se contenteraient plutôt du relèvement des frontières selon le bon vieux principe : mieux vaut prévenir que guérir…
Belgique : révélations du seul terroriste survivant des attentats de Bruxelles
Impliqué dans l’organisation des attentats du 13 novembre dernier à Paris, Mohamed Abrini est lui-même passé à l’action en mars. Il faisait en effet partie du commando qui a frappé l’aéroport de Bruxelles et tué 32 personnes. Pendant quelques jours, Mohamed Abrini a ensuite été « l’homme au chapeau » pour les médias du monde entier, cet homme que des caméras de surveillance avaient filmé à plusieurs endroits pendant sa fuite. Finalement capturé par la police, il est désormais emprisonné en Belgique.
Et contrairement à Salah Abdeslam, Mohamed Abrini parle. Il a fait d’inquiétantes révélations à la police belge cette semaine. Selon lui, il y aurait de nombreuses armes des cellules terroristes de Paris et de Bruxelles actuellement en Belgique. Des armes automatiques, des explosifs et tout le nécessaire à l’organisation de nouveaux attentats se trouverait actuellement quelque part en Belgique (ou en France ?) et tout cet équipement appartenait aux cellules terroristes de Bruxelles et de Paris. Pas forcément une grosse surprise pour les forces de l’ordre belges qui avaient procédé en juin dernier à la perquisition de plus de 150 garages à Bruxelles, à la recherche d’armes, d’explosifs et de matériel appartenant aux cellules terroristes. Rien n’a été découvert pour l’instant.
Néanmoins ces révélations qui démontrent une importante et complexe logistique de préparation et d’anticipation, mettent encore un peu plus à mal les affirmations récurrentes des autorités que les attentats qui se succèdent seraient l’œuvre de « déséquilibrés » ou de « loups solitaires ».
Danemark : l’envahisseur syrien tue sa femme et ses deux filles et les cache dans un congélateur
Les corps d’une Syrienne et de ses deux filles assassinées ont été découverts dimanche 30 octobre au Danemark dans un congélateur, selon la police qui a lancé une chasse à l’homme pour retrouver le père.
Les corps inanimés de la jeune femme de 27 ans et des fillettes âgées de 7 et 9 ans ont été découverts dans leur appartement d’Aabenraa par un parent inquiet de ne pas avoir de nouvelles depuis plusieurs jours. « La police est entrée dans l’appartement et a trouvé les trois corps dans un congélateur. Le mari de la victime et père des enfants ne se trouvait pas dans l’appartement et est activement recherché », a précisé la police. La police a procédé à l’audition des voisins afin de recueillir le maximum d’informations sur le père en fuite. Les 3 victimes ont été semble-t-il vues vivantes pour la dernière fois le mercredi de la semaine précédente et les autorités ignorent exactement à quel moment les assassinats ont pu se produire.
La famille était arrivée au Danemark en 2015 et avait obtenu le statut de réfugiés. Le pays scandinave, ultime pays de transit sur la route migratoire avant la Suède, destination privilégiée des demandeurs d’asile en Europe du Nord, a reçu 21 000 envahisseurs en 2015. Le flux s’est considérablement tari après le rétablissement par Copenhague des contrôles à ses frontières début 2016.
Suisse : poursuites contre le père qui a agressé le violeur de sa fille
« Ma fille a été droguée, violée, filmée nue et le type qui a fait ça s’en est vanté ensuite. » Le sang de Marc n’a fait qu’un tour devant des faits aussi sordides. Sa fille, qui souffre de troubles psychologiques et vit en institution, a dû se faire avorter.
Le père de famille aurait simplement « empoigné » le violeur présumé, un jeune adulte, mais pour la justice, nul n’est censé se faire justice soi-même. Elle a donc lancé une action contre le père de la victime, poursuivi pour voies de fait et contrainte ! Il risque ainsi 120 jours-amende. D’après les quotidiens neuchâtelois, le violeur présumé, lui, n’a pas encore été jugé.
Entendu lundi au Tribunal de La Chaux-de-Fonds, Marc n’a pas mâché ses mots et les juges en ont pris pour leur grade. « Votre justice de bisounours, je n’en ai rien à foutre ! », a-t-il lancé. A-t-il menacé de mort le jeune homme ? « Je lui ai dit que s’il recommençait, je lui coupais les c… et je les lui faisais bouffer », a réagi l’accusé.
Le père de famille est impliqué dans une autre affaire, qui l’oppose à l’institutrice de son fils. Selon les deux quotidiens neuchâtelois, il aurait menacé l’enseignante à cause d’une annotation dans le carnet de son fils, où elle signalait des propos racistes tenus par le garçon. « Son meilleur ami est Turc. Dans ma famille, on n’est pas racistes. Sauf avec les cons », a martelé Marc. Et quand la juge lui a demandé s’il était d’accord de commuer sa peine éventuelle en travaux d’intérêt général, il a répondu : « Même pas en rêve, je préfère aller en taule. »
Quant à l’avocat de Marc, il a invité le tribunal à avoir la main légère. « N’importe quel père réagirait de la même façon. Il est blessé, a le sentiment que la justice ne fait pas son travail et sa nature impulsive le dessert », a plaidé la défense.
Allemagne : l’auberge ne reçoit pas les clients israéliens
Quatre familles israéliennes qui avaient réservé des chambres dans une auberge allemande dans la région de la Forêt Noire du Bade-Wurtemberg ont été stupéfaites lorsque les gestionnaires de l’auberge ont brusquement annulé leurs réservations, au motif prétendu d’un refus des clients Israéliens.
Les familles avaient réservé des chambres l’auberge Mattenhof à Zell am Harmersbach quelques semaines avant via le site de réservation en ligne « Booking.com ». « Nous avons fait il y a quelques semaines la réservation pour des vacances que nous prévoyons pour le prochain mois d’août. Parce que nous sommes quatre familles totalisant 17 personnes, nous avons décidé de réserver des chambres le plus tôt possible » a déclaré l’un des clients.
Quelques jours plus tard, cependant, il raconte que les quatre familles qui ont réservé les chambres ont commencé à recevoir une série de messages d’annulation des réservations par les gestionnaires de l’auberge, chacun pour des motifs différents. « Chaque famille a reçu un message différent. Une famille a reçu un courriel disant que l’hôtel accepte uniquement les clients pour un minimum d’une semaine. Une autre famille a reçu un message disant que la réservation est disponible uniquement du samedi au samedi. Mais la troisième famille a reçu une explication tout à fait différente : nous ne recevons pas les clients en provenance d’Israël. »
Suite à une campagne de presse en Israël le gérant a affirmé que le message reçu était un « grand malentendu », expliquant que le motif réel des annulations était une situation de surréservation : « Bonjour, il y a un grand malentendu. Les hôtes israéliens sont les bienvenus dans notre maison. Le problème est que nous sommes en surréservation. Nous avons oublié de verrouiller le calendrier. Nous nous excusons. Cordialement ».
Néanmoins des représentants du site de réservation en ligne ont offerts aux familles impliquées un dédommagement en espèces pour l’incident, en plus de présenter des excuses. « Nous faisons tout notre possible pour trouver une solution pour les clients. Nous leur avons offert une indemnisation de 1 000 et nous pouvons même aller au-delà si nécessaire. Nous sommes désolé pour l’incident ».
Il n’y a pas de petits profits.
Monde
Indonésie : manifestation islamiste monstre contre le gouverneur catholique de Jakarta
Des dizaines de milliers d’Indonésiens ont défilé à Jakarta vendredi 4 novembre, exigeant que le premier gouverneur chrétien de la ville depuis des décennies soit emprisonné pour blasphème. La manifestation était une démonstration de force par des groupes islamiques conservateurs, qui se sont prétendus offensés par d’anodines remarques du gouverneur sur le Coran et qui veulent également l’affaiblir au moment de la course pour sa réélection.
Le gouverneur, Basuki Tjahaja Purnama, connu sous le pseudonyme de « Ahok », est un Indonésien d’origine ethnique chinoise. Il est le premier chrétien à gouverner Jakarta depuis près de 50 ans, la capitale de la plus importante nation musulmane du monde.
Il a été une cible politique de certaines organisations islamiques depuis son entrée en fonction en 2014. Des groupes fondamentalistes se sont saisis de commentaires datant de septembre dernier au sujet d’un verset du Coran : le gouverneur avait indiqué que l’interprétation par certains oulémas et savants musulmans qu’un musulman ne doit élire qu’un dirigeant musulman était une proposition erronée. Ses propos ont circulé sur les réseaux sociaux, et les fondamentalistes l’ont accusé de blasphème, ce qui est une infraction pénale suprême en Indonésie. Ils ont alors fait pression sur la police pour le déclenchement d’une enquête. Le gouverneur Basuki a maintes fois présenté ses excuses aux musulmans qui auraient été offensés par sa remarque, mais il a rejeté les appels à retirer sa candidature de l’élection qui doit se tenir en février prochain, alors qu’il est en position favorite. En effet, les sondages indiquent que le gouverneur Basuki détient une grande avance sur ses adversaires à l’élection au poste de gouverneur de Jakarta qui a été utilisé dans le passé comme tremplin pour la présidence de la république…
Les craintes de violence lors de la manifestation de vendredi avaient incité les autorités à la fermeture de certaines écoles et des immeubles de bureaux dans le centre de Jakarta. 18.000 policiers et militaires avaient été mobilisés et disposés le long du parcours que les manifestants devaient empruntés. Les ambassades américaines et australiennes avaient averti leurs citoyens de rester loin de la zone du rassemblement et du défilé.
La manifestation, organisée par le Front des défenseurs de l’islam, qui a réuni plus de 50 000 musulmans, s’est d’abord déroulée dans le calme mais des appels au meurtre du gouverneur ont été proférés. Des manifestants ont scandé : « Ahok démission, pendons le traître » ou « Coupez-lui une main et un pied puis expulsez-le ! ». Après la nuit tombée, des manifestants se sont violemment affrontés avec la police et ont mis le feu à des véhicules. Des scènes de chaos se sont même déroulées près du palais présidentiel et de la mairie de Jakarta. La police a utilisé des gaz lacrymogènes, des tirs de sommation à balles réelles et fait usage de canons à eau pour disperser les émeutiers. Les autorités ont confirmé que les affrontements avaient fait un mort.
Le vivre-ensemble et la diversité à l’islamique sans doute.
États-Unis : scandaleux revirement du FBI qui blanchit à nouveau Hillary Clinton
Revirement inattendu à 48 heures du scrutin présidentiel, dans l’affaire des courriels de la candidate démocrate à la Maison Blanche. James Comey, directeur du FBI, a informé le Congrès dimanche 6 novembre que l’examen de nouveaux courriels d’Hillary Clinton n’avait pas modifié les conclusions formulées en juillet, qui recommandaient le classement de l’affaire. L’équipe du FBI a « passé en revue toutes les communications de ou à destination de Hillary Clinton pendant qu’elle était secrétaire d’État. Sur la base de cette enquête, nous n’avons pas changé les conclusions que nous avions exprimées en juillet en ce qui concerne Mme Clinton », souligne la lettre du directeur de la police fédérale américaine.
Il y a, en réalité, plusieurs « affaires » dans l’affaire. On est en présence d’un mélange de négligence sur les questions de sécurité nationale de la part d’Hillary Clinton, d’arrogance de sa part (équivalente aux « révélations » d’Hollande à des journalistes sur les opérations illégales qu’il aurait ordonné), mais aussi d’obstruction à la justice et de corruption aggravée.
En effet, Hillary Clinton utilise de 2009 à 2013 dans ses fonctions officielles une messagerie qu’elle a fait installer sur un serveur privé, et ce en parfaite violation du « Federal Records Act » qui impose une copie pour archivage des communications officielles des élus et hauts fonctionnaires pour des activités liées à leur mandat (obligation liée la loi sur la liberté d’information ou « Freedom of Information Act »). Au cours de divers actes de maintenance ou de migration de ce serveur privé, le FBI estime que 5 pays au moins ont piraté des données sur le matériel en question !
Hillary Clinton, qui avait démissionné de sa fonction de ministre des Affaires étrangères en février 2013 est alors rattrapée par ce qu’elle qualifie « d’imprudence » mais que l’on peut considérer comme une faute professionnelle grave. Et il semble bien qu’elle en soit consciente puisque son équipe demande à un prestataire l’effacement des archives de ses courriels qui contiennent toujours des informations confidentielles.
Le FBI mène l’enquête mais il décide de l’interrompre au printemps 2016 et en juillet déjà, le directeur du FBI, James Comey, annonce que l’enquête est close malgré « l’extrême négligence d’Hillary Clinton ». Suite à de nombreuses révélations qui continuent tout au long de la campagne en 2016, notamment par Wikileaks, James Comey doit faire face à une véritable révolte au sein du FBI et avait annoncé, spectaculairement, que l’enquête était reprise.
On le voit, quelles que soient les conclusions de la police fédérale, la négligence d’Hillary Clinton concernant l’usage d’un serveur privé est avérée. Si l’analyse des 33 000 courriels soi-disant « détruits » et retrouvés montre qu’un seul porte sur la sécurité des États-Unis, le délit d’obstruction à la justice, crime fédéral, est avéré. Et Wikileaks cite de nombreux courriels concernant les activités d’Hillary Clinton en tant que Secrétaire d’État…
On est donc là, malgré le nouveau revirement du FBI, face à des éléments susceptibles de venir au soutien d’une procédure « d’impeachment », c’est-à-dire de destitution, si Hillary Clinton venait finalement à être élue…
Vidéo
La bien-pensance a-t-elle eu la peau de François Rollin ?
Nouveauté littéraire
On attendra Victoire – Arnaud Bordes
On attendra Victoire : Le monde est tombé, tout est fini, mais tout a peut-être recommencé. Il y a des flics, des agents secrets, des conseillers occultes. Il y a une présence féminine, silhouette qui s’ébauche pour mieux disparaître. Ils passent, ont passé ; ne sont déjà plus que des noms sans importance, déjà plus que des documents classifiés. Et s’ils se sont entretués, ils ont échangé au milieu des ruines. Ils ont parlé de complots, d’officines, d’un peu de littérature, de coucheries, de musique, de meurtres et de fleurs.
Parce que l’automne est faux : Un journal mêlé de notes et de souvenirs de lectures, de conversations avec des amis, de textes abandonnés. C’est le temps qu’il fait, de très courts voyages, deux ou trois villes ; ce sont des terrasses de cafés, des autodafés, des disques, les automnes d’avant.
Écrivain, éditeur (Alexipharmaque), Arnaud Bordes a déjà écrit cinq recueils de nouvelles (principalement chez Auda Isarn). On attendra Victoire est son sixième livre.
2016, Auda Isarn.
17€ + 4€ de port à
CALD
BP 92733
21027 Dijon Cedex
ou en ligne sur la Boutique Nationaliste (ici)
Ephéméride nationaliste
7 novembre 1918 : naissance du Général Paul Aussaresses
8 novembre 1857 : naissance de Alexandru C. Cuza
8 novembre 1949 : mort du Père Cyriel Verschaeve (biographie)
Agenda
Paris : IIème Haut Conseil du Parti Nationaliste Français – 12 novembre – 13 novembre
© Jeune nation – 2016
Charles Ier, 1632, Antoine van Dyck
(Kunsthistorisches Museum – Vienne)