On n’ose imaginer le scandale si un simple quidam dans la foule niçoise des Jeux de la francophonie 2013 avait déclaré « Je suis Blanc et fier de l’être ». Réchappant au lynchage des racailles de la Baie des anges, il aurait été jugé en place publique, dénoncé et lourdement condamné, avant d’être contraint à la repentance éternelle.
Rien de tout cela après que l’Africain Kerry James, sur scène, au micro devant des milliers de personnes a enchaîné les insultes contre la France et proclamé la fierté de sa couleur de peau : j’suis noir et fier de l’être. Rien sinon une partie du public qui a sifflé à la fin du spectacle. Et Estrosi-Ciotti, les deux frères-siamois de l’UMP, complices hier et qui tentent de s’en démarquer aujourd’hui. Comportement facile alors qu’aucun ne s’est levé pour mettre fin à la provocation de l’haïtien, ni même simplement pour marquer son rejet des paroles de haine.
« Kery James » est un Haïtien dont la famille trouva refuge et fut accueilli par la France en Guadeloupe, où l’État français lui permit d’avoir un logement, d’être nourri à sa faim et d’aller à l’école, pendant que ses frères haïtiens livrés à eux-mêmes mourraient de faim ou dans d’abominables massacres à quelques centaines de kilomètres de là. Une histoire africaine que le fier Kery James a oublié. Ignorée aussi, l’histoire de cet État dirigé par des Noirs pour les Noirs, rongé par la corruption, la criminalité en faillite à tous les niveaux.
Haïti est un pays indépendant depuis plus de 200 ans, où ne vivent quasiment plus aucun Blanc, après de multiples massacres à commencer, en 1804, par celui d’environ 5 000 Blancs. Le très revendicatif Kery James n’est jamais retourné chez lui, lui qui préfère bénéficier de la technologie des Blancs, de l’argent des Français pour enregistrer, fabriquer, distribuer des disques, organiser des concerts, lui qui n’aurait été, dans son pays, qu’un mort de plus dans les statistiques de l’ONU.
Le tout en insultant ceux grâce à qui il a pu réaliser tout cela. Comme les ancêtres haïtiens de Kery James ont sauvagement fait aux nôtres, la logique aurait sans doute voulu que nous rendions la pareille aux siens plutôt que d’accueillir ces ingrats profiteurs…
Malgré sa conversion à l’islam, Kery James n’a pas plus rejoint la terre de ses ancêtres mythifiées ; il continue à pleurnicher en France sur les malheurs des Noirs et des Arabes, innocents toujours persécutés par la police, travailleurs et volontaires toujours boycottés par les patrons, Noir et Arabes qui, comme lui-même en est le parfait exemple, sont venus en France pour profiter du système, pour échapper à la misère de leur condition indigène. Cela ne l’empêche pas de continuer à cracher sa haine de la France et sa volonté de se débarrasser du système, sans doute pour montrer que, comme à Haïti, la France, terre bénie des Dieux entre toute, peut devenir demain dans les mains de ses occupants le pire lieu de déchéance, livrée à la loi de la jungle pour des hommes privés d’humanité. Lui et ses congénères se chargent chaque jour de rendre cette vision d’horreur bien réelle.
Morceaux choisies de cet hymne à la destruction de la France, à la haine du Blanc et de l’État, sponsorisé par François Hollande, Yasmina Benguigui et l’UMP des Alpes-Maritimes, pathétique mélange d’apitoiement sur soi-même, de pleurnicherie et d’esprit de revendication et de haine sauvage, dans le plus pur esprit judaïque post-“shoah” :
« Banlieusard et fier de l’être
C’est 1 pour les miens, arabes et noirs pour la plupart
Et pour mes babtous [insultes utilisées dans les banlieues contre les Blancs, équivalent de « négros », « youpin » ou « bougnoule »], prolétaires et banlieusards
Le 2, ce sera pour ceux qui rêvent d’une France unifiée
car à ce jour y’a deux France, qui peut le nier ? […]
Je ne suis pas une victime mais un soldat
Regarde moi, j’suis noir et fier de l’être
J’manie la langue de Molière, j’en maîtrise les lettres
Français parce que la France a colonisé mes ancêtres
Mais mon esprit est libre et mon Afrique n’a aucune dette
Je suis parti de loin, les pieds entravés*
Le système ne m’a rien donné, j’ai du le braver
Depuis la ligne de départ, ils ont piègé ma course
Pendant que les keufs me coursaient, eux investissaient en bourse […].
Il est temps que la 2e France [celle des « arabes et noirs »] s’éveille
J’ai envie d’être plus direct, il est temps qu’on fasse de l’oseille
C’que la France ne nous donne pas on va lui prendre […]
Mais que c’est un crime contre notre avenir que la France commet
C’est pour les discriminés, souvent incriminées
Les innocents, qu’ils traitent comme de vrais criminels
On a l’image des prédateurs, mais on est que des proies
Capables mais coupables et exclus de l’emploi
Si j’rugis comme un lion c’est qu’j’compte pas m’laisser faire
J’suis pas un mendiant, j’suis venu prendre c’qu’ils m’ont promis [sic] hier […]
Vois-tu des faibles ici ?
Je ne vois que des hommes qui portent le glaive ici
Banlieusards et fiers de l’être
On n’est pas condamnes a l’échec !
Ce texte je vous le devais
Même si j’l’écris le cœur serré
Et si tu pleures, pleure des larmes de détermination
Car ceci n’est pas une plainte [sic], c’est une révolution ! »
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* Rappelons que la famille de Kery James a fui Haïti, pays de misère absolue dirigé par des Noirs depuis plus de 200 ans – le plus pauvre de tout le continent américain – pour venir se réfugier librement en France, en Guadeloupe. Son père l’a envoyé en métropole dans un pensionnat pour y poursuivre ses études. Il n’y a été ni contraint ni forcé et n’a pas choisi – hélas – pour cela une école du Liberia (autre grande réussite des ancêtres de Kery James) ou d’Angola.