La justice française libère le bourreau albanais des Serbes du Kosovo
La justice française a ordonné, jeudi 12 janvier, la remise en liberté de l’ancien chef rebelle kosovar Ramush Haradinaj, arrêté la semaine dernière à l’aéroport de Bâle-Mulhouse à la demande de la Serbie, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire pour qu’il reste en France en attendant la suite de la procédure. Haradinaj, qui fut également premier ministre du Kosovo en 2004-2005, devra déposer son passeport auprès de la police française et répondre à une future convocation de la justice, lorsque la demande d’extradition formulée par la Serbie sera examinée sur le fond, a annoncé la cour d’appel de Colmar.
A l’audience, la présidente de la chambre d’instruction a précisé que, selon les informations communiquées à Interpol, la Serbie reproche à M. Haradinaj d’avoir en 1999, au Kosovo, ordonné la « détention illicite de civils », lesquels ont « subi des tortures, traitements inhumains et viols ». « Certains ont été tués, parfois des mains même de M. Haradinaj », selon les accusations de Belgrade.
« Ces accusations qui viennent de la Serbie sont purement politiques », a déclaré d’une voix calme l’ancien premier ministre kosovar, devant les magistrats. Pourtant, lui même dans son livre « Histoire de guerre et de liberté » se vante d’avoir « tué des policiers serbes et des civils serbes ». « J’ai liquidé des Albanais qui n’étaient pas pour notre cause. Enfant j’étais déjà conscient du fait qu’on ne peur résoudre la question albanaise et kosovare que par la force. Dès mon plus jeune âge je me suis préparé à me battre contre les Serbes ; en 1994 je me suis enrôlé dans l’UCK, armé jusqu’aux dents avec mes camarades j’ai regagné le Kosovo depuis la Suisse via l’Albanie »…
Néanmoins, si elle nous indigne, sa libération ne nous surprend pas ! Il est notoirement connu qu’Haradinaj a été une marionnette des euro-atlantistes : dans les milieux diplomatiques on affirme même qu’il a été le principal contact de l’OTAN pendant l’agression contre la Serbie en 1999. L’Alliance atlantique lui avait fourni un téléphone satellitaire afin qu’il donne des renseignements pour cibler des objectifs militaires et civils serbes au Kosovo…
Ainsi, la justice française donne là toute la mesure de sa soumission aux mots d’ordres euro-atlantistes qui ont conduit à arracher le Kosovo de sa mère patrie, la Serbie, pour en faire un territoire albanais mafieux aux mains de bourreaux tels que Haradinaj.
Le Kosovo c’est la Serbie ! Косово је Србија !