N’est-ce pas l’an dernier que Notre-Dame partait en fumée ?, du 15 au 16 avril, juste avant Pâques, qu’elle montait au ciel nous laissant seuls ici-bas, c’était, mais oui, c’était en 2019, une éternité déjà.
Et pourtant, 2019, ce n’est pas si loin, c’est aussi l’année de l’apparition du Covid 19.
À l’époque, un petit président insignifiant nous disait que ce n’était pas grave, qu’il ne fallait pas s’alarmer, qu’il y aurait un concours d’architecture, que dans les cinq ans… Comme s’il existait quelque part dans le droit administratif de notre république une procédure de sauvetage pour ressusciter Notre-Dame.
Et au lieu de cela, nous enregistrons la progression du sinistre. Oui le sinistre progresse à l’abri des enquêtes qu’il fait mine de lancer sur l’origine de l’incendie ou le début de la pandémie. Le masque tombe, dérisoire protection, aussi inutile et vain que ce Pape François qui ne voit rien, qui ne dit rien, qui célèbre des messes devant une foule absente.
Incendie et pandémie la même année, c’est un hasard mon cher Dupont, oui, mon cher Dupond, je dirais même plus, c’est un hasard objectif : Pâques au tison, Noël au balcon à applaudir au dévouement du personnel hospitalier.
Quand certains disparaissent confinés dans des litres de gel hydroalcoolique, d’autres « Doués d’une vue plus subtile, voient toutes choses mouvantes : comme le papier qui brûle se recroqueville, ainsi tout s’évanouit et se recroqueville sans cesse » (Nietzsche, Volonté de puissance, t. 1 p. 217).
Non, pas sans cesse, il y a un moment où ça cesse.
Francis Goumain