Lu dans Minute du 4 mai :
Dans la droite ligne de ce qu’elle avait déclaré durant le séminaire du EN en février, mais publiquement cette fois, elle s’en est pris, sans la nommé, a la ligne défendue par Marion Marechal—Le Pen, livrant un invraisemblable discours féministe que n’aurait dépare dans aucune Assemblée de gauche ou même d’extrême gauche, dans lequel, citant Olympe de Gouges, elle a enchainé les provocations: « Nous ne faisons pas du vieux conservatisme reprenant à notre compte des combats d’arrière-garde », « Nous sublimons la femme, nous défendons la libre disposition de son corps » , ou, mieux encore : « Le traditionalisme, le conservatisme trouvent chez nos adversaires » et « Nous défendons la sanctuarisation de la contraception et la non-remise en cause de l’avortement » !, ce dernier passage lui ayant valu nombre de sifflets – que seul Florian Philippot n’a pas entendu, puisqu’il a osé nier qu’ils aient eu lieu !
Derrière l’éviction programmée de Marie-Christine Arnautu, c’est Marion Maréchal-Le Pen qui est visée par Florian Philippot, qui n’ignore pas les liens personnels et politiques qui unissent les deux femmes— c’est sur la liste francilienne conduite par Amautu que Marion Maréchal fut candidate pour la première fois aux élections régionales, en 2010 – et Arnautu est le seul appui de l’élue du Vaucluse au sein du bureau exécutif du FN.
D’où l’importance de la remplacer par Sophie Montel, tout acquise à la ligne républicaine de Philippot, et dont les collaborateurs au Parlement européen comme l’équipe en Bourgogne Franche-Comté sont fournis en mignons qu’elle se partage avec lui et avec les différents collectifs qui donnent au Rassemblement Bleu Marine une apparence d’existence.
Pour avoir une idée de la haine que cette équipe porte à la droite, il suffit de se reporter à ce tweet balancé par David Masson-Weyl, devenu, par la grâce de Philippot, conseiller régional dans l’Est, et qui vient de céder sa place de président du Collectif Marianne a un ancien assistant de Sophie Montel, Alexandre Benoit. Masson-Weyl en a tout simplement appelé à l’interdiction de Radio Courtoisie, au motif que les propos de son patron, Henry de Lesquen, qui n’engagent d’aucune manière la radio, ne lui conviennent pas ! « Il faut maintenant fermer cette radio de la Haine », s’est exclamé avec H majuscule—comme FHaine ? – ce supporter inconditionnel de Sophie Montel et Florian Philippot – et, gageons-le, de cet autre grand homme des mignons qu’est Robespierre —, ce qui donne une idée assez terrifiante du sort qui serait réservé à la droite française si ce courant-là venait à l’emporter.
Au soir du 1er Mai, Florian Philippot et Sophie Montel étaient tellement contents du mauvais coup qu’ils venaient de jouer et de celui qu’ils préparaient qu’ils se sont pris tous deux en photo et ont diffusé le cliché sur leurs réseaux sociaux. Comme le visage de ce que pourrait être demain le Front national ?