Le général Bertrand Soubelet, commandant de la gendarmerie d’Outremer, a été limogé de son poste par un décret publié dimanche 24 avril au journal officiel.
Cette décision inique fait suite à la parution en mars de son livre, Tout ce qu’il ne faut pas dire, dans lequel il dresse un constat réaliste et sans ambiguïté à l’égard du gouvernement et du fonctionnement de l’état en France. Il dénonce notamment les magistrats « jusqu’au-boutistes », le système syndical qu’il qualifie de « dispendieux ».
« Je ne peux m’empêcher de penser que la seule raison de cette nouvelle mise à l’écart est la publication du livre Tout ce qu’il ne faut pas dire », a déclaré le général Soubelet, s’interrogeant sur sa place en tant que défenseur de la France : « Pour être mis à l’écart dans ces conditions, j’ai l’impression de constituer un danger pour mon pays, ce qui m’amène à réfléchir à mon avenir immédiat et à la manière dont je vais continuer à servir la France… », a-t-il déclaré, avant de tirer « la conclusion que l’État a suffisamment de compétences et de talents pour payer des responsables d’un certain niveau à ne rien faire. ».
En décembre 2013, le Général Soubelet avait déjà alerté sur la situation « préoccupante et difficile », évoquant des moyens d’actions « insuffisants » pour lutter contre une « montée de la délinquance ». et dénonçant une politique pénale « qui pose problème » au plan national, lors d’une commission parlementaire à l’assemblée républicaine sur le travail de la gendarmerie nationale contre l’insécurité, dont le général Soubelet était le patron des opérations et de l’emploi. Il a été démis de ses fonctions en août 2014 pour être transféré à la gendarmerie d’Outremer.
Le 6 février, un autre haut-gradé, le général Christian Piquemal, ancien patron de la légion étrangère, avait dénoncé la politique d’invasion du gouvernement lors d’un rassemblement de patriotes à Calais, et avait été lâché et injurié par ses pères. Il avait été placé en garde à vue comme un vulgaire délinquant, et sera jugé le 12 mai pour participation à un attroupement ne s’étant pas dissous après sommation.
Que d’autres généraux et hauts-gradés s’inspirent des généraux Soubelet et Piquemal, et défendent enfin la nation, plutôt que leur république de l’anti-France !