Le second terme s’est substitué au poids trop lourd de la France, pays miroir de la Franconie voisine, et le mot de républicain appliqué aux affaires publiques de tout pays est substitué, dans les générations sous-cultivées d’après guerre, à cet ensemble réuni par des attaches classiques, comme il était dit, germano-romaines.
Notre propre génération n’était pas à l’abri des critiques de nos vieux maîtres, lesquels la comparaient, pour en relever les faiblesses, avec celle d’avant-guerre, et il n’est pas exagéré de dire que la formation greco-latine s’en est allée, en effet, avec les Brasillach, les Carcopino, l’un fusillé, l’autre incarcéré : leurs lumières éclairèrent un temps encore, mais, à filer la métaphore, le soleil de l’Occident était désormais happé par les ténèbres. « Nous sommes entrés dans la nuit d’un long hiver seulement éclairé par les commutateurs électriques » », avertissait le penseur souabe, le camarade Martin Heidegger.
Cet Occident n’était point un ennemi rival ou adversaire de l’Orient, comme on veut nous en convaincre : l’empire de Rome tenait, en effet, ses racines du monde gréco-persan, tout comme l’enseignent nos crèches de Noel : il est peu connu que leur usage vient du pays de Bohème, de ces ancien Sudètes massacré par le franc-maçon Benesch en 1945, et entrèrent jadis en France, sous la forme de personnages de haute taille, par la Savoie longtemps terre impériale. Mais leur contenu, celui de l’enfant lumineux dans une étable, né au cœur de la nuit est le visage de l’enfant Ormuz (lumière originelles) iranien qui vainc les ténèbres aussi étendus qu’impuissants à le saisir. La légende chrétienne, qui n’est pas une fiction, mais ce qui doit être dit (« legendum est »), ou ce qu’il faut et convient de dire, est que les mages vinrent de la Perse guidés par une étoile. A chacun de fleurir ce chemin, et de ne pas être frappé par surprise comme cet honnête strasbourgeois abattu par un homme vingt-sept fois condamné et dont le crime a augmenté le sottisier républicain, car il devrait suspendre, au dire d’une ministresse, toute manifestation contre un gouvernement lui-même gouverné de l’extérieur par les « libérateurs » que l’on sait, et qui ne peut plus avouer le déficit, la ruine complète et durable qui pèsera sur nos neveux.
Ce marché de Strasbourg nous ouvre une autre route, celle de l’ancienne matrice impériale de cette cité qui fut brillante à la renaissance des lettres et de la mystique rhénane, avec des gens illustres comme Tauler et nous indiquer, comme il est rapporté d’un choix imposé au jeune Hercule, la différence entre la voie de la facilité, du maquillage et du laisser-aller, d’un côté et celle de la modestie, du travail, de l’autre. En passant la rive, savons nous que le pays est le plus ouvert à l’Orient, que près de mille PME, selon le président de la chambre de commerce allemande, travaillent avec l’Iran, ce qui représente une hausse, par rapport aux années précédentes de 85%?
Citons un grand homme qui aimait franchir le Rhin, Voltaire, écrivant, dans son Candide, que le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin, et aussi les taxes, devrions-nous ajouter, car la paresse est la source des parasitismes.
Ce ne sont pas les coups de feu de ce marché strasbourgeois qui atteindront l’énergie ni de l’Alsace ni de ceux qui, en France, restent fidèles aux origines de leurs pères venus le plus souvent du pays des crèches.
Pour ceux qui instruits par des demi-savants opposent le prétendu paganisme au christianisme et à sa suite réformée tant en Occident qu’en Orient, tous deux obéissant à la loi impériale, indiquons, en en remerciant publiquement l’auteur, l’étude italienne parue en 2015, chez Effepi, de notre ami et camarade de combat italien, Claudio Mutti portant sur le monothéisme solaire et la théologie de l’Empire intitulée Saturnia Regna, les règnes de Saturne étant ceux des âges bienheureux : il y montre que l’unité divine était constante au temps de nos classiques, et la morale qu’il en tire est celle, qu’aucun sottisier républicain maçonnique ne nous enseigne, à savoir l’exigence d’être, ainsi marquée au fronton de Delphes par la fameuse lettre majuscule E qui intriguait les Grecs. En bref, cela signifiait, comme l’écrira Goethe, « deviens ce que tu es » ( grec, « eis ») ! Nos jeunes compatriotes peuvent, à la première page de l’Anthologie grecque de Brasillach (témoin des fosses de Katyn !), ouvrage qu’il mettait en ordre lorsqu’il se rendit aux autorités ayant capturé sa mère, lire l’hymne à Zeus par Cléanthe. Unité divine impérissable et impériale, que nos diables noirs s’efforcent vainement de piétiner ! Vivement des gilets solaires ! Autre chose que le simple jaune fluorescent !
Il n’y a pas de polythéisme puis de monothéisme, comme il est enseigné en écrivant des romans historiques parsemés de putschs ! Le sottisier positiviste, avec toute sa brocante politique, à la poubelle !
Pierre Dortiguier