Comme chaque année que Dieu fait, nous répondons présents le deuxième dimanche de mai pour honorer Sainte Jeanne d’Arc.
Instituée à l’initiative de Maurice Barrès, écrivain nationaliste et député de Nancy, la fête de Jeanne d’Arc est l’occasion pour tous les Français non-reniés de se retrouver afin de montrer que si aujourd’hui, pour beaucoup d’esprits amnésiques, Jeanne n’est plus que statues et noms de rues, elle demeure dans nos cœurs sincères le symbole de la France aux Français et de la résistance lorsque tout semble perdu.
Ainsi, en ce matin de mai, nous arrivâmes des quatre coins de France, où nous nous retrouvâmes Place de la Madeleine. Le métèque Manuel Valls a prétendu dissoudre les nationalistes. Ces derniers défilent pourtant en ce jour, en ordre serré et bannières au vent dans lequel montèrent bien haut les slogans radicaux et sans concessions de nos bouches françaises.
Après avoir traversé la rue de Rivoli, la même que traversèrent les troupes victorieuses de l’empereur Bonaparte, nous arrivâmes au pied de la statue de la Pucelle d’Orléans. Ni la pluie, ni le vent ne découragent les défenseurs de la France française.
Au sein du défilé principal, plusieurs mouvements et associations avaient pris place, avec Jeune nation : les Caryatides, le CLAN (Comité de liaison et d’aide nationaliste), la Dissidence française, France action jeunesse (FAJ). Devant le défilé principal, le Renouveau français défilait également pour Jeanne.
Ce fut l’occasion pour André Gandillon de rappeler le parcours de Jeanne, petite paysanne, qui n’était ni une enfant prodige ni une force de la nature. Elle savait ce que les jeunes femmes de son âge savaient. Elle participait aux humbles travaux des champs et du foyer. À 17 ans, sur le conseil de ses voix, elle quitte Domrémy pour libérer une France vaincue militairement et asservie politiquement. Le directeur du journal Militant fît le parallèle avec le contexte politique actuel. Le roi d’Angleterre avait trouvé en France ce qui se fait de pire dans une communauté nationale : les traîtres. Des nobles qui ont préféré conserver la tranquillité de leurs fiefs et de leurs privilèges plutôt que de soutenir le roi légitime Charles VI. Jeanne, elle, est allée jusqu’au bout de l’esprit de sincérité et du sacrifice.
Alexandre Gabriac pris la parole et rappela que la sainte a vécu tous les procédés que l’on pourrait croire de notre temps : la trahison, l’arrestation, l’emprisonnement, la diabolisation, l’humiliation, le jugement et la condamnation par une justice corrompue au service de l’étranger. Puis il s’adressa aux forces de l’ordre travaillant au service d’un régime corrompu et contre-nature. Qu’ils démissionnent ou qu’ils désobéissent pendant qu’il en est encore temps, car nous nous souviendrons d’eux. Il n’y aura plus de mansuétude à l’égard de ceux qui défendent le système et qui sont la principale raison pour laquelle les racailles prolifèrent dans ce pays avec toutes les libertés de nuire. Que ce soit les racailles en joggings déferlants des cités ou encore les racailles encravatées qui sévissent dans les parlements, les préfectures, les tribunaux et les commissariats. S’il n’y avait pas autant de mercenaires collabos, nous aurions déjà gagné et dans le moindre des cas, les choses se passeraient bien différemment dans ce pays. Alors qu’ils se le tiennent pour dit : qu’ils nous laissent faire ce que nous avons à faire, où bien ils recevront d’abord les mêmes pavés qu’ils ont reçu lors des événements de la manif pour tous et bientôt, les mêmes balles que celles qui puniront indifféremment traîtres, politiciens corrompus et autres dégénérés qui tous ; sont les ennemis de la France. Nous faisons notre cette phrase de Sainte Jeanne d’Arc :
« Ils seront tous boutés hors de France exceptés ceux qui y périront ».
Enfin, Yvan Benedetti conclura ces allocutions claires et intelligibles, car elles sont paroles de vérité contre le mensonge, en rappelant que nous serons toujours là et qu’aucun collabo, aucune situation jamais trop désespérée, ne nous empêchera de reprendre ce qui nous appartient. Président de l’Œuvre française envers et contre-tout, nous soulignerons que lorsqu’il parla du printemps français à venir, la pluie avait soudain cessée et que les rayons du soleil étaient revenus ; comme un signe du ciel vers les combats à venir. Qui vive ? Le nationalisme n’est pas qu’une doctrine et un combat quotidien. C’est aussi une amitié. Et c’est en amis que les continuateurs de l’œuvre du maréchal se sont retrouvé à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, en compagnie de militants et de représentants de divers associations dont la Dissidence française, afin de partager un repas à la bonne franquette. L’après-midi qui suivi, nous nous sommes rendus au défilé organisé par Civitas où Alain Escada rappela la nécessité de restaurer une France catholique et de chasser le Grand-Orient du gouvernement. Édouard Drumont définissait Jeanne en ces termes :
« C’est une Celte, Jeanne d’Arc, qui sauva la patrie. Vous connaissez mes idées, et vous savez de quel nom nous appelons l’ennemi qui a remplacé chez nous l’Anglais envahisseur du XVe siècle. Cet ennemi s’appelle pour nous le Juif et le franc-maçon.