Céline Bourgeon avait déclaré la disparition de Fiona, 5 ans, le 12 mai 2013. Elle affirmait que sa fille avait été enlevée dans un parc de Clermont-Ferrand alors qu’elle-même s’était assoupie et que sa seconde fille jouait près de là. Les incohérences des déclarations de la mère, son comportement froid et les éléments matériels avaient rapidement conduit les policiers à la soupçonner d’être à l’origine ou d’avoir participé à la disparition de sa fille.
Après avoir été mise en garde à vue hier soir, Céline Bourgeon a avoué l’assassinat de sa fille, qui serait morte sous les coups du criminel étranger Berkane Maklouf, un drogué connu des cités occupés de Clermont-Ferrand.
Les enquêteurs ont découvert qu’ils avaient fait, les jours précédents la disparition « officielle » de la jeune enfant, des recherches sur des cas d’enfants disparus pour se couvrir après le meurtre. Selon les aveux de la mère de l’enfant, Fiona a été enterrée dans une forêt près de Clermont-Ferrand. La mort de l’enfant pourrait s’être produite lors ou après une soirée où auraient été consommées de fortes quantités de drogues et d’alcool.
Après l’ignoble meurtre de sa fille, Céline Bourgeon avait continué à partager le lit du meurtrier de sa fille, dont elle a accouché d’un enfant en août, trois mois après l’assassinat de l’enfant qu’elle avait eu d’une autre union.
Le couple métisse avait déménagé ensuite pour s’installer au soleil, à Perpignan. C’est là qu’ils ont été arrêtés mardi et placés en garde à vue. Trois autres hommes, dont ni les identités ni l’origine ethnique n’ont été révélées, ont également été placés en garde à vue.
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