Deux éminentes statues de femmes ornent chaque côté de l’entrée principale de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Celle de gauche est vêtue de beaux vêtements et baignée de lumière, c‘est Ecclesia qui se tient debout avec la tête couronnée et porte un calice et un bâton orné de la Croix.
Tandis que celle de droite a les cheveux en désordre, et un grand serpent drapé sur ses yeux comme un bandeau : c’est Sinagoga représentée avec la tête baissée, le bâton cassé, les Tables de la Loi glissant de ses mains et une couronne tombée à ses pieds.
Ces statues, Ecclesia et Synagoga, (« l’Église et la Synagogue » en latin), sont un motif fréquent dans l’art médiéval et représentent la doctrine théologique chrétienne appelée supersessionisme, selon laquelle l’Eglise est triomphante et la Synagogue vaincue ! À une époque où l’alphabétisation était rare, ces images figuraient les messages politiques et les affiches de l’époque.
Réjouissons-nous, l’ordre des choses n’a pas été bouleversé fonfamentalement par l’incendie.
Elles sont bien toutes les deux, je parle de leurs formes pas de ce qu’elles représentent. (Le sculpteur n’a pas vraiment réussi – ni voulu – représenter une vraie Synagoga.
Elles donnent un petit coup au relativisme ambiant: non les critères de beauté ne changent pas selon les époques. Taille fine eh oui… et blanche bien sûr.
comme n’importe quelle statut de déesse grecque et comme n’importe quelle statue du XIX. Comme n’importe quelle Marianne de nos mairies (on ne voit que le buste mais on voit bien qu’elles sont fines.
Oui et alors ? Vous voulez dire quoi ?
« Because the beauty of the White Aryan woman must not perish from the earth » (David Lane pour la formulation, mais du simple bon sens quant au fond).
Bien vu! (Et vache avec ça…)
En effet, le sculpteur n’a pas voulu être trop réaliste. Ça aurait beaucoup déséquilibré l’esthétique générale de l’œuvre.
C’est notre faiblesse majeure: nous concédons… par souci d’élégance morale.
Nos adversaires – et ils sont nombreux – n’ont pas de tels soucis d’élégance.
Raison pour laquelle nous avons de moins en moins de femmes ou d’hommes dignes de ces qualités; seulement des sauterelles démontées-remontées – et là nous ne pouvons que déplorer l’absence d’un Michel Audiard qui nous fait bien défaut que nous ne pouvons que pasticher en « remontées façon non–binaires »…